Conventions, & combien i. tera difficile de rétablir la tranquillité en Dourite par une exécution rigoureule des Decrets imperiaux, & par une autre voye que celle d'un accom modement amiable. Que pour cet effet Leurs Hautes Puillances prient encore initamment, que leidits Srs. Confeiliers Supaćiéguez veuilent tâcher de porter le Prince, 'qui juíqr’i a témoigne être fort éloigné c'entrer en négociation là-deffus, a entendre a un accom nodement pour prévenir par la tout autre mbaras qu'on doit attendre d'une pius ionue continuation des préfens troubies, a la Dine totale d'Ooffrile, que Leurs Hav es Poiffances ne feront pas Limbi informéss e l'intention de Son Altele, pour parvenir un accommodement, & pour entrer en néɔciation là-deffus, qu'elles travailleront 2¿c vigueur auprès du Magiftrat d'Embden, de ceux qui font de fon parti, pour qu'ils y ortent de leur côté toute la condefcendance quitable afin de parvenir à un bot fi falctai Leurs B tience Jez. Et que Leurs Hautes Puiances feront en aife d'aprendre par ledit Srs. Confeillers Abdeléguez, combien ils pourront avancer ns leurs bons offices, & dans quelle difpoon ils auront trouvé Son Altefle fur ce fu,& qu'elles écriront auffi au Prince pour hagria confeiller encore un accommodement senciable. 5, 127, L. H. P. refolurent auffi qu'il feroit re qu'elle préfenté au Prince d'Ooftfrife par une Letparoit tre," qu'il étoit connu à Son Alteile comde ten L. H. P. dès le commencement qu'elles is cat eu connoiffance des diffentions & ditte. Accons qui agitent aujourd'hui fi fort l'Ooltftite, Gg a ont e de fonger encore à faire ceffer ces par un accommodement amiable, & pour cet effet le plutôt le mieux en on, & que Leurs Hautes Puiffances ien de la paix, par amitié & eftime Altefle, la prient encore qu'elle rêter la main & fe déclarer portée rétablissement de la tranquillité & ans l'efperance qu'on y pourra traec effet, à quoi Leurs Hautes Puifployeront auffi leurs bons offices Magiftrat d'Embden; mais que tant Alt. marquera de l'éloignement pour modement amiable, leurs bons offices nt rien effectuer; que pour cette raison ent, que Son Alteffe veuille fe dé1-deflus plus favorablement que ci ars Hautes Puiffances, réfolurent en e tems qu'il feroit auffi écrit au Mat d'Embden, Leurs Hautes Puiffances avoient apris Lettres & d'ailleurs l'attroupement qui it de nouveau des habitans du plat païs uelques-uns de la Milice, & l'effet que produit: que cette entreprise, dans un ù Leurs Hautes Puiffances font occudifpofer, s'il eft poffible, le Prince s Srs. Confeillers Subdéléguez & autre, d'entrer en négociation pour un acmodement amiable, déplait au fuprême é à Leurs Hautes Puiffances, & qu'elles prouvent entierement ces nouvelles vioces, qui font capables d'empirer plutôt Gg 3 les ont travaillé & confeillé de terminer plutôt les querelles en queftion par la voye d'un accommodemet amiable que par celle d'une exécution rigoureuse, prévoyant bien que par cette derniere voye les troubles feroient terminez fort difficilement fans la ruine du Païs & des Habitans, à caufe de la forte impreffion qui regne depuis long-tems dans les coeurs de tous les Habitans d'Ouftfrife, ou du moins de la plus grande parcie, de l'intérêt qu'ils ont, & du devoir où ils fe trouvent de conferver leurs Droits & Privileges fondez fur les Accords & Conventions. Que Leurs Hautes Puiffances auroient fouhaité que leur bon confeil eut trouvé plus d'accès auprès de Son Alteffe; qu'elles ont apris avee chagrin, qu'il vient d'arriver préfentement ce qu'elles ont prévu & apréhendé, favoir que les chofes étant pouffées à bout par Son Alteffe, les gens, contre qui on a obtenu les Decrets Imperiaux, feroient reduits au defefpoir, parce qu'étant déclarez avoir encouru la perte de leurs biens & de leurs vies, ils n'ont après cela plus rien à perdre, & rifqueront plutôt tout que de ceder abfolument des gages auffi precieux que c'est à quoi on doit attribuer le foulevement quafi général, & les voyes de fait qui, à ce que Leurs Hautes Puiflances ont apris, fe font commis de nouveau en Ooftfrife, auxquelles Leurs Hautes Puiffances déclarent n'avoir aucune part, ayant été entreprises à leur infçu, que nonobftant cela Leurs Hautes Puiffances en craignent beaucoup les fuites, & pour les prevenir elles font encore du fentiment qu'il n'y a pas de meilleur ni de plus falutaire moyen pour l'Ooft ftife, que de fonger encore à faire ceffer ces troubles par un accommodement amiable, & d'entrer pour cet effet le plutôt le mieux en négociation, & que Leurs Hautes Puiffances pour le bien de la paix, par amitié & eftime pour Son Altefle, la prient encore qu'elle veuille prêter la main & fe déclarer portée pour le rétabliffement de la tranquillité & union, dans l'efperance qu'on y pourra travailler avec effet, à quoi Leurs Hautes Puiffances employeront auffi leurs bons offices auprès du Magiftrat d'Embden; mais que tant que Son Alt. marquera de l'éloignement pour un accommodement amiable, leurs bons offices ne pouront rien effectuer; que pour cette raifon elles prient, que Son Alteffe veuille fe déclarer là-deffus plus favorablement que cidevant. Leurs Hautes Puiffances, réfolurent en 99 même tems qu'il feroit auffi écrit au Ma,, giftrat d'Embden, Que Leurs Hautes Puiffances avoient apris par fes Lettres & d'ailleurs l'attroupement qui s'eft fait de nouveau des habitans du plat païs avec quelques-uns de la Milice, & l'effet que cela a produit: que cette entreprise, dans un tems où Leurs Hautes Puiffances font occupées à difpofer, s'il eft poffible, le Prince par les Srs. Confeillers Subdéléguez & autrement, d'entrer en négociation pour un accommodement amiable, déplait au fuprême dégré à Leurs Hautes Puiffances, & qu'elles defaprouvent entierement ces nouvelles violences, qui font capables d'empirer plutôt Gg 3 les |