Page images
PDF
EPUB

bien

précedens, fuivant le contenu des Réfolutions Imperiales publiéez aujourd'hui, ainsi qu'aux ordres expediés par la Commiffion Imperiale; mais auffi de témoigner leur devoir & leur foum ffion envers leur Prince (ainfi que fans cela y font obligez tous fideles Sujets) en procurant autant qu'il fera poffible tout ce peut être à l'avantage de fon honneur, & utilité; de plus de n'entreprendre ni à prefent, ni à l'avenir aucune chofe contraire à la Charge de Juge, au contraire concourir à la fatisfaction de ceux qui pouroient porter ou avoir porté des plaintes devant Sa Majefté Imperiale, ou devant la Commiffion Imperiale, à la mediation, & aux décisions de laquelle on ne manquera pas de fe foumettre fur le champ. C'eft pourquoi la volonté de Sa Majefté Imperiale, eft de déclarer gracieufement audit College des Députez ordinaires & Adminiftrateurs, pour derniere monition, de ne plus s'opofer à ceux qui fe font foumis, & pour leur ôter toute excufe d'ignorance, qu'au cas que dans deux mois donnent pas des preuves qu'ils fe font humblement foumis aux Refolutions Imperiales publiées le 18. Août 1721. & renouvellées e tous ceux qui mépriferont notre prefente paternelle Monition, feront condamnez en vertu des prefentes, à l'amande de 50. marcs d'or, ainfi qu'il eft exprimé dans le fufdit Decret, & feront contraints au payement par exécu tion, en outre feront exclus de l'emploi d'Adminiftrateurs & du droit de comparoître aux Diétes, & on mettra en leur place des fujets qui aiment la paix & l'union, qui ne cherchent que le bien public, & foumis felon

femo

[ocr errors]

ne

[ocr errors]

leur

[ocr errors]

1

leur devoir aux ordres de Sa Majefté Imperiale. Et au cas qu'ils continuent dans leur opofition opiniâtre où ils ont été jufqu'à prefent, ils feront punis en leur corps, honneur & biens; ce qui fera notoire à un chacun, afin qu'ils puiffent fe regler en confequence. Signé à Laxembourg, fous le Sceau privé de Sa Majesté Imperiale le 21. Juin 1723.

[ocr errors]
[ocr errors]

191104

(L.S.)

t

AL

FREDERIC CHARLES, FRANTZ HEFFNER,
Comte de Schöborn..

comes as mppria.

LY 3, 20

mppria.

Voici la Réponse que le Prince d'Ooftfrise fit à
la Lettre de Leurs Hautes Puiffances, du 22.
Fuin, dont on a lu l'Extrait ci-deffus pag.
& à un autre à peu près femblable du 13.
d'un
May précédent.

-ongib stor

1910

HAUTS ET PUISSANTS SEIGNEURS, &c."

-mun mor

N

1512

As reçu en leur tems les deux de vos Hautes Puiffances, l'une dur Mai, & l'autre du 22. Juin de cette année Nous n'aurions pas manqué de répondre fur le champ à la premiere, fi deux cir conftances importantes ne nous en avoient empêchez. Nous avions écrit à V. H. P., le 5: & le 26. Mars fur une affaire aflez importante, fur laquelle nous n'avons pas encore reçu la Réponse que nous attendons avec impatience, quoique nous ne doutions pas que V. H. P. n'ayent confenti volontiers à nos Ee 3

de

,

demandes, par raport aux Receveurs Dams & Ritzius, puifqu'elles étoient conformes à vos Refolutions de Janvier & Juillet 1725& Fevrier 1726. Nous fommes certains auffi que fi Vos Hautes Puiffances avoient fait une telle declaration à notre Ville d'Embden & à fes adherans, notre Païs feroit depuis long-tems en repos, & les maux catifez par ceux d'Embden & leurs adherans ne feroient pas arrivez; enfin on auroit recommencé à payer les créanciers & autres, comme on avoit recommencé le payement depuis Octobre 1724. jufqu'en Octobre 1725. fous la paifible Administration du College établi à Aurich.

2009

Ainfi nous prenons la liberté de réiterer le contenu de nos dites lettres, & de demander inftamment à Vos Hautes Puiffances pour l'avantage de notre Maifon & de nos Païs, l'exécution des fufdites Réfolutions de V.H. P. prifes felon votre coutume après mure deliberation; enfin de nous faire réponse fur ce fujet, d'autant que l'invafion des Comptoirs par les rebelles à Lheer, Olderftumer & Embder-kult, eft caufe de tous les troubles & dommages arrivez.

La feconde circonftance qui nous a empêché de répondre fur le champ à vos lettres, eft que nous attendions tous les jours la Réfolution de Sa Majefté Imperiale fur notre Requête & de nos Sujets obéiffans, par raport à la revolte de ceux d'Embden contre les Decrets Imperiaux, parce que nous en fouhaitions favoir l'intention de Sa Majesté Imperiale afin de nous en fervir de regle dans la Réponse que nous voulions faire à Vos Hautes Puiffances, puifque ceux d'Embden & leurs adhe

rans

rans ont porté les chofes au point, que non feulement Nous, mais auffi Sa Majefté Imperiale, & nos fideles Sujets ont reçu tant de préjudice à divers égards de la part de ceux d'Embden contre le contenu de tant d'Accores du Pais, & de diverfes Réfolutions même de Vos Hautes Puiffances. Mais comme Sa Majefté Imperiale a bien voulu faire connoitre fes intentions fur toute cette affaire le 15. & le 19. de ce mois, & nous en a envoié depuis quelques jours l'extrait du Protocle, dont nous attendons tous les jours l'expedition entiere, nous n'avons pas voulu manquer de vous en faire part. Nous ne favons pas encore le contenu de l'expedition entiere, fuivant l'avis du Confeil Aulique de l'Empire; néanmoins nous fommes informez que Sa Majeté Imperiale a pris la Réfolution la plus vive, fur la Révolte de ceux d'Embden, qui continue, Réfolution par laquelle on peut efperer de voir finir la Révolte & rétablir la tranquillité dans notre Païs.

[ocr errors]

Quant à ce qui concerne le contenu des deux lettres de Vos Hautes Puiflances, nous fommes très-obligez à V. H. P. de la déclaration, qu'Elles nous font, d'être réíolu' de vivre avec nous en bons amis & voifins, & nous ne fouhaitons rien plus que de trouver l'occafion de vous témoigner, par des effets -nos, bonnes difpofitions & notre parfaite eftiP ine, Au refte nous trouvons en fubftance dans vos lettres, les Articles fuivans. 1. Vos Hautes Puiffances perfiftent dans l'opinion qu'un accommodement amiable eft le meilleur moyen de terminer ces démêlez, 2. Que les intérets & les termes des deniers negociez

Ee 4

fous

[merged small][ocr errors][ocr errors]

fous la garantie de tems firẻ! &qué V

garantie de Vos Hautes Pufflaices, he

H. P. feroient obligées d'envenir aux estou tions fuivant le contenu des obligations.

Que Vos Hautes Puiffances croyent que ceux d'Embden ont fait connoitre leur inclination pour un accommodement amiable, tant par leur déclaration à Mr. Lewe d'Adwait que par la lettre de foumiffion qu'ils nous ont écrite. 4. Qu'il feroit revenu à Vos Hautes Puiffances, que nous n'avons pas obfervé le Contrat par raport aux Digues, paflé le 8. Août 1723. puifque, comme on le prétexte, nous faitons des difficultez qui fufpendent l'inspection accordée pour douze ans.Que Vous croyez qu'après le départ de Mr. Lewe d'Adwart nous avons employé toutes fortes de voies de fait. 6. Que les Decrets Impe riaux ne font que des décifions ou jugemens entre Parties, dont celui, à l'avantage duquel ils font, peut n'en faire ufage qu'autant qu'il veut, quand l'amour de la paix ou d'autres motifs le portent à d'autres mesures.97. Que par le paflé les Decrets Imperiaux n'ont pas empêché les Parties qui étoient en differens de faire des Accords amiables entre le Prince & fes Etats. Vos Hautes Puiffances ne trouveront pas e nous nous expliquions auffi amplement que le mérite leur importance.

fur ces Articais que n

[ocr errors]

Quant au premier Article, il y a long-tems ne défirons autre chofe que de voir cette affaire terminée amiablement; notre Pere d'heureufe mémoire n'a cherché que cet accommodement amiable dans toutes les Diétes depuis 1690. jufqu'en 1708 c'est à dire juf

[ocr errors]
« PreviousContinue »