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appartenans audit habitant, représenté par le S. Maingault, jusqu'au Piton des perches, et descend- eh ligne directe par les N°. 26, 27 et 28 dans la savanne du même nom: par la rive droite et par le N°. 29, elle monte à la Montagne des racines, les grandes selles du Chocolat et de Coronado où est le N°. 30, duquel, en suivant la même montagne par un chemin bien ouvert, on arrive au No. 31, posé sur la pente du Piton de Bayaha, où la ligne n'est susceptible d'aucun doute, par le sommet de la montagne et le chemin bien ouvert qui passe sur la crête de la Loma de Santiago ou montagne à Ténèbres, par le N°. 32, par le Piton de Las Tablitas ou des Essentes jusqu'au No. 33 del Silgueral, laissant à droite les sources de la rivière Garaguey au grande rivière qui coule dans la partie françoise, et à gauche la tête du ruisseau de Loslazos ou des Eperlins qui verse ses eaux dans la partie espagnole.

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Depuis ledit No. 33, les limites nationales continuent par un chemin bien marqué, traversant des gorges profondes figurées sur le plan, pour arriver à la Loma a travesada ou montagne traversière, sur le sommet de laquelle et par le N°. 34 on va chercher le No. 35 qui coupe el Arrozo de Arenas ou ruisseau des sables, 36, 37 sur un chemin commun le long d'un grand bois, et 38 sur le ruisseau de Ziguapo ou des chapelets, où, par les embranchemens de la montagne du même nom, on arrive à sa hauteur au No, 39, où prend naissance l'embranchement ou montagne des chandeliers; suit la ligne passant par les bornes 40, 41, 42 jusqu'à 43, placée au confluent que forme le ruisseau des chandeliers avec la grande rivière et à gauche la profondeur inaccessible du ruisseau.

Depuis le N°. 43 les eaux de Rio Guarnguey ou grande rivière sont la limite des deux nations jusqu'au corps-de-garde de Bahon, où est la pyramide No. 44 et l'embouchure du ruisseau de ce nom, mentionné dans le traité, et que les commissaires ne pourroient chercher depuis la montagne des chapelets ni celle des chandeliers par leur route à l'ouest pour le suivre comme ligne de frontière, parce qu'il prend naissance très-loin vers le sud dans les montagnes de Barrero, Canas et Artamisa, sans aucune jonction avec celle des Chapelets et des Chandeliers, d'ailleurs peuplées de hates espagnoles très-considérables qui aboutissent à la rivière où sont les plantations des vivres, des fermes, des rentes ecclésiastiques; considérant que l'on ne pouvoit connoître ces particularités lors de la conclusion du traité, et que de tirer la ligne d'embranchemens en embranchemens par la rive gauche de la rivière jusqu'à l'embouchure du ruisseau de Bahon, ne seroit d'aucune utilité à la nation françoise par la petite quantité et la mauvaise qualité de la terre qui resteroit entre la ligne et la rivière, que d'ailleurs ce seroit intercepter l'eau aux animaux, ce qui préjudicieroit aux vassaux de S. M. catholique, sans aucun profit pour ceux de S. M. très-chrétienne; c'est pourquoi les commissaires soussignés sont convenus, et leurs généraux l'ont approuvé, qu'entre les deux susdits Nos. 43 et 44 les eaux de la grande rivière seroient la limite nationale, et que, pour faciliter la communication de ce trajet, le chemin seroit commun, traversant la rivière d'un côté comme de l'autre, partout où les difficultés du terrain et celles de ladite rivière l'exigeront.

Du corps-de-garde de Bahon, la ligne de frontière monte par l'embranchement qui finit à la pyra

mide, et de son sommet elle passe par les No. 45, 46, 47, 48 et 49, en contournant les plantations actuelles des François Conzé et Laurent sur la droite, laissant à gauche les possessions de Bernardo-familias jusqu'au corps-de-garde de la Vallée où est posée la borne 50.

Dudit poste, la ligne monte sur la montagne noire par un chemin de rondes bien connu, et à moitié côte a été gravé le N°. 51 sur deux rochers avec l'inscription ESPANA. FRANCE. Au sommet on place le No. 52 à l'entrée des plantations actuelles du S. Milcens, et les limites prolongent ses cafés qui sont sur la crête, en cherchant les Nos. 53, 54, 55, 56 et 57, le long des plantations actuelles du S1. Jouanneaux, passant par les Nos. 58, 59, à la tête d'un des rameaux du Ravin sec, et par le piton de ce nom au sommet de la montagne, en rasant les plantations du S1. de la Prunarede.

Les Nos. 60 et 61 sont à la tête du Ravin sec, les Nos. 62, 63 et 64 sur le même ravin autour des plantations actuelles du S'. Larivière; et depuis 65 jusqu'à 69 inclusivement, ce sont les limites des plantations actuelles du S. Laserre, placées sur la gauche du sommet de cette montagne: au No. 69, la ligne suit un chemin commun, qui va reprendre en descendant la crête de la montagne et contourner les plantations actuelles de Potier, Laleu, Gerbier et Béon, qui penchent sur la gauche avec les bornes depuis No. 7o jusqu'à 79 inclusivement, placées aux sources de la ravine Mathurin sur les différentes gorges qui la forment. Du piton, où se trouve établi le S'. Béon, la ligne passe par un chemin bien ouvert sur la crête jusqu'au N°. 80, qui est à la tête de la gorge noire

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entre les plantations actuelles du Sr. Colombier et de Mathias Nolasco, de la case duquel la ligne prolonge la crête, soit en montant ou descendant quelques ravins, jusqu'à rencontrer les Nos. 81, 82 et 83, le long des cafés de Duhart, sur la hauteur appelée de la Porte qui regarde les bois du même nom; et sur la crête de ladite hauteur, dans un chemin bien ouvert, la ligne descend autour de la plantation du S'. Dumar, jusqu'à la pyramide 84, construite à l'ancien corps-de-garde du bassin Caiman, sur la rive gauche de la rivière.

A la rive droite vis-à-vis le N.o 84, est la pyramide 85, où les plénipotentiaires ont posé la première pierre au pied du piton où commence la montagne de Villarubia: la ligne monte à son sommet où est la borne No. 86, et en descendant par un embranchement au No. 87, elle prend le sommet de la montagne sur les plantations de MadR. la baronne de Pis, qu'elle suit, les eaux versant toujours à droite dans la vallée du Dondon et à gauche dans la partie espagnole, jusqu'à rencontrer les plantations actuelles de ladite de Colliere qui dépassent le sommet de la montagne, ainsi que celles du sieur Chiron, lesquelles conjointement ont été renfermées par les bornes 88, 89, 90, 91 et 92, où la ligne reprend et suit le sommet de la montagne, regardant la susdite vallée jusqu'au No. 93, à la montagne des Chapelets; et de son piton elle descend aux Nos. 94. et 95, en coupant le ravin qui joint les plantations du, S. Soubira, pour arriver au No. 96 sur celles du S. Moreau, et de ce point descendre en ligne droite à la rivière du Canot, sur la rive droite de laquelle est la pyramide 97, à la pointe de l'embranchement opposé qui descend de Marigallega,

La

La ligne de frontière continue, montant droit par ledit embranchement au piton de Kercabras, No. 98, et suit par son sommet, regardant les plantations actuelles des S. Lécluse et Fripier, jusqu'aux Nos. 99 et 100, d'où elle retourne le long des plantations de M. Montalibor, Fouquet et Gérard, par les bornes 101, 102 et 103 jusqu'à 104, à un piton de rochers sur les hauteurs de l'établissement de Valero et en bas de la seconde habitation de Fouquet et Rodanes.

De ce point la ligne suit le plus droit qu'il a été possible, par un chemin bien ouvert sur un terrein très-âpre, en coupant le ruisseau rouge à la borne 105, le ruisseau Maho à la borne 106, et monte en cotoyant la montagne des Cannas ou Lantanniers, sur le sommet de laquelle est le N°. 107, d'où elle descend à la Ravine à Fourmi et à la pyramide 108, sur la rive gauche entre les établissemens abandonnés de l'Espagnol Lora et ceux du François Fouquet, possesseur du terrain connu dans le traité sous le nom de Beau-fossé, alors associé de Fouquet.

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Traversant la ravine à Fourmi, la ligne rencontre la pyramide 109, à la rive droite sur l'embranchement par lequel elle monte la montagne de Marie Galante, passant par les Nos. 110, 111, jusqu'au No. 112, d'où les eaux se divisent dans la partie éspagnole et françoise; et de là elle commence à descendre, cherchant la montagne d'où les eaux se jettent dans la rivière du bois d'Inde, par les bornes 113 gravée sur un rocher, 114 posée sur un embranchement, 115 sur le ruisseau des Eperlins, 117 sur un ravin, 118 sur la hauteur pelée del Dorado, 119 à la gorge du coucher, 120 au brûlage de la montagne sale, 121, 122 dans

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