Mémorial de Sainte-Hélène: ou, Journal où se trouve consigné, jour par jour, ce qu'a dit et fait Napoléon durant dix-huit mois, Volume 5H. Remy, 1823 |
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Common terms and phrases
anglais armée arriver Asparn attaques autrichienne avaient bataille bataille de Ligny bataille de Waterloo Bernadotte Berthier Bohême c'était calèche campagne canon cause cavalerie Cherbourg chose Coblentz conversation corps Danube Davoust décret de Berlin défense déjeûner demeure devait dîner disait l'Empereur disait-il ennemis Essling eussent eût Fontainebleau force François Ier fût gauche général Gouverneur guerre heures j'ai j'avais j'en j'étais j'eusse jamais jour l'Angleterre l'Archiduc l'armée française l'Autriche l'Em l'Empe L'Empereur disait l'Empereur Napoléon l'ennemi l'Europe l'île laissé Landshut Lobau long-temps Longwood Louis XVI Madame madame de Staël manoeuvre marche maréchal Blucher Masséna ment mille hommes Montholon Moscow n'avait n'était n'eût Napoléon nation observait-il officiers Pape passer pereur peuple poléon politique ponts porter pouvait premier présent prince Prusse Prussiens Ratisbonne reste reur rien rive Russie s'est s'était sentimens serait seul Sire soir soldats sorte souverains Staël Ste-Hélène Suède tion toises Toutefois troupes trouvait Tuileries voilà vrai Wavres
Popular passages
Page 396 - A quoi l'Empereur a répondu avec une vivacité singulière, et dans une espèce de contraction qui trahissait le dépit : « Si beaucoup à Paris eussent pu le lire et sentir de la sorte, croyez que je le leur aurais vanté; mais je n'avais pas le choix.
Page 434 - Sa confiance dans l'Empereur était toute entière, et peut-être encore accrue, mais il était ombrageux et méfiant envers ses autres chefs. Les trahisons de 1814 étaient toujours présentes à son esprit; tout mouvement qu'il ne comprenait pas, l'inquiétait; il se croyait trahi. Au moment où les premiers coups de, canon se tiraient près de Saint- Amand, un vieux caporal s'approcha de l'Empereur, et lui dit : ce Sire, méfiez-vous du maréchal Soult; soyez,
Page 190 - C'eût été autant de monuments éternels de nos triomphes et de notre gloire nationale, posés à la porte de la capitale de l'Europe, laquelle ne pouvait manquer d'être visitée par force du reste de l'univers.
Page 336 - Chiaramonti , ce bon évêque d'Imola , qui s'était proclamé de si bonne heure digne des lumières de son siècle. Sa signature n'était plus apposée qu'à la suite d'actes tenant bien plus des Grégoire et des Boniface que de lui. Rome devint le foyer de tous les complots tramés contre nous. J'essayai vainement de le ramener par la raison; il ne m'était plus possible d'arriver jusqu'à ses sentiments.
Page 335 - VII est vraiment un agneau, tout à fait un bon homme, un véritable homme de bien que j'estime, que j'aime beaucoup, et qui, de son côté, me le rend un peu, j'en suis sûr. Vous ne le verrez pas trop se plaindre de moi, ni porter surtout aucune accusation directe et personnelle.
Page 207 - Vous appréciez sans doute les motifs de mon décret du 21 novembre 1806 : il ne prescrit point de lois à l'Europe; il trace seulement la marche à suivre pour arriver au même but : les traités que j'ai signés font le reste. Le droit de blocus que s'est arrogé l'Angleterre nuit autant au commerce de...
Page 326 - Au dehors, le catholicisme me conservait le pape : et avec mon influence et nos forces en Italie, je ne désespérais pas tôt ou tard, par un moyen ou par un autre, de finir par avoir à moi la direction de ce pape; et dès lors quelle influence ! Quel levier d'opinion sur le reste du monde...
Page 249 - J'arrive avec la rapidité de l'éclair. « Soldats , j'étais entouré de vous lorsque le souverain d'Autriche vint à mon bivouac de Moravie ; vous l'avez entendu implorer ma clémence et me jurer une amitié éternelle. Vainqueurs dans trois guerres, l'Autriche a dû tout à notre générosité, trois fois elle a été parjure!!! Nos succès passés nous sont un sûr garant de la victoire qui nous attend. « Marchons donc , et qu'à notre aspect l'ennemi reconnaisse son vainqueur.
Page 313 - ... apparemment. Venez à l'instant, je l'ordonne, je le veux, je suis à genoux... je vous implore !... Ma main est saisie d'un poignard !... Si vous hésitez, je me tue, je me donne la mort, et vous serez coupable de ma destruction.
Page 339 - C'était un moyen de plus de resserrer toutes les parties fédératives de l'empire, et de contenir en paix tout ce qui demeurait en dehors. J'aurais eu mes sessions religieuses comme mes sessions législatives; mes...