Le Diable à quatre, Issues 38-51Henri Pfeiffer Dubuisson et ce., 1869 |
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50 cent ADRESSER LES MANDATS ALBERT MILLAUD ALPHONSE DUCHESNE assez Balestrino bon despote Bonaparte Bourbeau C'était Cayenne cent centenaire cher chose citoyen COLLEGE LIBRARY INGRAHAM condamné Corps législatif coup d'Etat décret demande députés DIABLE A QUATRE dire DUBUISSON Duruy Edouard Lockroy Esquiros Est-ce Eugène Chavette EUGÈNE PELLETAN FUND JAN 19 gauche gouvernement Guéroult Guyot-Montpayroux HARVARD COLLEGE LIBRARY Henri Rochefort HENRY PFEIFFER homme impérial INGRAHAM FUND JAN j'ai jour journaux Jules Favre justice l'amnistie l'Empereur l'Empire l'Opinion nationale laisse Ledru-Rollin lèpre libéral liberté LIBRARY INGRAHAM FUND livraison Louis Blanc main Mazas ment Mercadet mille millions ministre mois monsieur Napoléon Ier numéro passer payroux pensée personne peuple police politique PRÉSIDENT SCHNEIDER prince Napoléon prison publique qu'un QUATRE paraît RANC Rassini républicain République reste rien Rochefort Rouher Rue Coq-Héron s'est SAMEDIS sera seul teurs Tibaldi tion toyens Victor Hugo voici voilà vote vrai
Popular passages
Page 61 - ... ne savait pas la comprendre, elle cherchait obstinément le parfait. Que son souvenir nous reste comme un précieux argument de ces vérités éternelles que chaque vie vertueuse contribue à démontrer. Pour moi, je n'ai jamais douté de la réalité de l'ordre moral ; mais je vois maintenant avec évidence que toute la logique du système de l'univers serait renversée, si de telles vies n'étaient que duperie et illusion.
Page 47 - L'horreur que me causa l'immobilité feinte de mon amie est peut-être l'impression la plus forte que j'aie éprouvée, le sort n'ayant pas voulu que j'aie assisté à son dernier soupir. Hors de moi, je m'élançai et lui fis au bras une terrible morsure. Elle poussa un cri que j'entends encore. Aux reproches que l'on m'adressait, je ne savais répondre qu'une seule chose: « Pourquoi donc étais-tu morte ? Est-ce que tu mourras encore ? » C'est dans le malheur que l'on éprouve ses meilleurs amis,...
Page 56 - Je t'ai beaucoup aimé, me dit-elle ensuite; quelquefois mon affection t'a fait souffrir; j'ai été injuste, exclusive; mais c'est que je t'ai aimé comme on n'aime plus, comme on ne doit peut-être pas aimer. » Je fondais en larmes; je lui parlai du retour; je la ramenais au petit Ary, sachant que cela l'émouvait doucement. Elle abondait dans ce sens, et s'attachait aux circonstances qui la touchaient le plus. Elle rappela encore le souvenir si cher de notre père. Cet éclair fut le dernier...
Page 59 - Dieu, n'est-ce pas pour les âmes comme celles-ci que l'immortalité est faite? Si l'homme a le pouvoir de sculpter, d'après un modèle divin qu'il ne choisit pas, une grande personnalité morale , composée en parties égales et de lui et de l'idéal, ce qui vit avec une pleine réalité, assurément c'est cela.
Page 46 - Les individus transportés en vertu du présent décret seront assujettis au travail sur l'établissement pénitentiaire ; ils seront privés de leurs droits civils et politiques ; ils seront soumis à la juridiction militaire ; les lois militaires leur seront applicables. Toutefois, en cas d'évasion de l'établissement, les transportés seront condamnés à un emprisonnement qui ne pourra excéder le temps pendant lequel ils auront encore à subir la transportation.
Page 56 - Ses yeux se mouillèrent de larmes ; sa figure, exténuée de souffrances, reprit un peu de couleur, et elle jeta avec moi sur sa vie passée un regard triste et doux. « Je ferai mon testament, dit-elle, tu seras mon légataire ; je laisse peu de chose, quelque chose cependant ; de mes épargnes je veux que tu fasses un caveau de famille; il faut nous rapprocher, que nous soyons près les uns des autres. La petite Ernestine doit revenir avec nous.
Page 46 - Tout individu placé sous la surveillance de la haute police qui sera reconnu coupable du délit de rupture de ban pourra être transporté, par mesure de sûreté générale, dans une colonie pénitentiaire, à Cayenne ou en Algérie.
Page 42 - On se plaint que nous n'avons pas de littérature ; c'est la faute du Ministre de l'Intérieur. Il est ridicule de commander une églogue à un poète comme on commande une robe de mousseline. Le ministre aurait...
Page 52 - Le ciel était admirable; je lui rappelai ce passage du livre de Job où le vieux patriarche se vante, comme d'un rare mérite, de n'avoir jamais porté la main à sa bouche en signe d'adoration, quand il voyait l'armée des étoiles dans sa splendeur et la lune s'avancer avec majesté. Tout l'esprit des cultes antiques de la Syrie semblait ressusciter devant nous. Byblos était à nos pieds ; vers le sud, dans la région sacrée du Liban, se dessinaient les dentelures bizarres des rochers et des...
Page 61 - N'étaient ton enfer ou ton paradis, je ne t'aimerais pas. » Mais Dieu ne laisse pas ses saints voir la corruption. O cœur où veilla sans cesse une si douce flamme d'amour ; cerveau, siège d'une pensée si pure ; yeux charmants où la bonté rayonnait; longue et délicate main que j'ai pressée tant de fois, je frissonne d'horreur quand je songe que vous êtes en poussière. Mais tout n'est ici-bas que symbole et qu'image. La partie vraiment éternelle de chacun, c'est le rapport qu'il a eu avec...