Histoire du Canada: depuis sa découverte jusqu'à nos jours

Front Cover
Imprimé par J. Lovell, 1859 - Canada
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 61 - Transporter dans des siècles reculés toutes les idées du siècle où l'on vit , c'est des sources de l'erreur celle qui est la plus féconde. A ces gens qui veulent rendre modernes tous les siècles anciens, je dirai ce que les prêtres d'Egypte dirent à Solon : «0 Athéniens, vous n'êtes que des enfans '! • CHAF.
Page 244 - ... est en état de le démontrer à l'univers entier, par des preuves authentiques. Le roi , toujours animé du désir le plus sincère de maintenir le repos public et la plus parfaite intelligence avec SM britannique , a suivi, avec la bonne foi et la .confiance la plus entière, la négociation relative à cet objet. Les assurances que le roi de la Grande-Bretagne et ses ministres...
Page 397 - ... prêtres ; exclure les Européens de l'épiscopat, ainsi que les habitants du pays qui ont du mérite et qui peuvent maintenir les anciennes idées; si l'on conserve un collège, en exclure les jésuites et les sulpiciens, les Européens et ceux qui ont étudié sous eux, afin que sans secours étranger le papisme s'ensevelisse sous ses propres ruines...
Page 314 - ... peuple, que l'on vit arriver au camp des vieillards de quatre-vingts ans et des enfants de douze à treize ans, qui ne voulurent jamais profiter de l'exemption accordée à leur âge. Jamais sujets ne furent plus dignes...
Page 138 - L'objet de ces colonies est de faire le commerce à de meilleures conditions qu'on ne le fait avec les peuples voisins, avec lesquels tous les avantages sont réciproques.
Page 273 - Je ne blâme pas seulement ce munitionnaire ; il y aurait tant de choses à dire là-dessus que je prends, par prudence, le parti de me taire. Je gémis de voir une colonie si intéressante et les troupes qui la défendent exposées, par la cupidité de certaines personnes, à mourir de faim et de misère. M. le marquis de Montcalm s'étendra peut-être davantage, je luy en laisse le soin.
Page 387 - Les marchands, les hommes de loi, les anciens fonctionnaires, enfin la plupart des notables qui se trouvaient encore dans le pays, passèrent en France.
Page 273 - Je n'aspire qu'au moment heureux où, avec la permission du roi, je pourrai repasser en France et n'être plus spectateur inutile de choses aussi monstrueuses que celles qui se passent sous nos yeux M. de Moras, ministre de la marine, ignore la véritable cause de notre triste situation ; il ne convient ni à M. de Montcalm ni à moi de tenter de l'en instruire, d'autant plus que nos représentations ne parviendraient vraisemblablement pas jusqu'à lui...
Page 244 - ... et contre toutes les bienséances, ont été pris par la marine anglaise, et de tous les officiers, soldats, matelots, artillerie, munitions, marchandises, et généralement de tout ce qui appartenait à ces vaisseaux. Le roi aimera toujours mieux devoir...
Page 120 - ... de faire aucune ordonnance telle qu'elle soit, il ne peut jamais faire, étant seul, qu'une ordonnance militaire, les ordonnances de l'intendant doivent de même s'exécuter par provision quand ce dont il s'agit est dans l'étendue de ses pouvoirs, qui sont la justice, la police et les finances, .sauf à rendre compte au roi de part et d'autre, chacun en...

Bibliographic information