Les négotiations de Monsieur le Président Jeannin, Volume 1chez Pierre Le Petit, 1659 |
Common terms and phrases
aduis affaires affeurer ainfi apres arriuée auant audit auec auez auffi auoient auoir auoit auons ayent Barneuelt befoin Buzanual c'eft caufe celuy chofe cofté confeil conferuer confideration conuenir d'eftre d'Eſpagne d'vn d'vne dauantage declaration defia defir defire deputez des Archiducs dequoy deuoir doiuent Dom Pedro dudit iour efcrit efperer Eftats efté eftoient eftoit eftre empefcher enuers enuoyé eſt euft fadite fans fçauoir fecours femble fera feroit feruir feruiteur feulement feureté finon foient foit fommes font fujet guerre i'ay iamais Indes iufques iugement l'vn ladite laiffer ledit fieur lefdits lefquels Lettre de Monfieur Majeſté Meffieurs mefine mefme Monfieur de Villeroy Monfieur leannin n'eft neantmoins neceffaire noftre occafion paffé païs paix peuuent plufieurs pluftoft pource pouuoir prefent Prefident Prince Maurice Prouinces quoy raifons ratification refolution refponce Roy d'Angleterre Roy d'Espagne s'il toufiours toutesfois trefue trouuer voftre Majefté voltre voſtre vray vtile
Popular passages
Page 478 - Tous lesdits princes ont consenti de comparoître à la diète impériale, l'archiduc Ferdinand y présidant et représentant la personne dudit Empereur, lequel l'a voulu préférer à ses frères pour plaire au roi d'Espagne, et se venger de sesdits frères. A quoi nul desdits princes n'a contredit, comme ils ne font que de parole, à tout ce que ledit Empereur entreprend contre les libertés de l'Empire, par où on reconnoît leur foiblesse et division. Je n'ai pas opinion que le landgrave de Hessen...
Page 250 - Leur principale demande , qui regardoit l'envoi des députés de deçà, pour conjointement avec vous autres, messieurs , aviser à ce qui peut être plus utile à la conservation de leur Etat, soit par la paix ou par la guerre, leur fut incontinent accordée : de l'autre, dont vous me remarquez qu'ils ont...
Page 469 - ... leur tête qu'on leur doit accorder tant de conditions pour la rendre assurée, qu'il n'est pas aisé de les contenter. Et là-dessus ceux qui cherchent à faire continuer la guerre se servent de toutes occasions pour les échauffer; puis il ya des villes et des particuliers qui ont de certains intérêts...
Page 164 - ... assurer leurs affaires, et quelle place et autorité ils entendent donner en leur traité à Sa Majesté ; et si devant ou après. l'avoir conclu ils entendent faire avec nous une ligue défensive et offensive, comment et à quelles conditions. Bref, éclaircissez-nous de toutes les délibérations au fait de ladite paix ; car nous inclinons maintenant à ce parti, comme au plus sûr et plus utile pour eux et pour leurs alliés, depuis qu'ils sont aux termes que vous avez représentés par vosdites...
Page 125 - ... d'importance , comme est celle qu'il leur faut prendre maintenant de la guerre ou de la paix. Ledit sieur prince s'y est accordé , et nous avons bien fait sentir auxdits sieurs députés qu'il eût été plus expédient de n'entrer point en cette interprétation , sinon pour le mot d'invasion , non pour le surplus : mais que l'affaire ayant été passée si avant , nous leur donnions conseil à...
Page 673 - ... remettre ses droits à son jugement et arbitrage : à quoi ledit Charles nous a donné occasion de croire qu'il n'avoit volonté d'entendre que pour entretenir le tapis , et en attendant qu'il fût parvenu à l'être auquel il se retrouve. Je ne pense pas qu'il soit maintenant à propos de renouveler cette pratique, de laquelle il ya deux ans pour le moins que l'on ne nous a parlé : toutefois j'estime que ce seroit la sûreté de l'un et le repos de l'autre , s'ils accordoient leursdits différends....
Page 296 - ... mieux rendre en effets qu'en paroles , et que , quand bien il y eût eu de grands discours de l'état présent des affaires, il n'étoit à propos de vous en écrire mon avis, craignant qu'il y eût quelque chose contraire à ce qui vous serait mandé par ceux qui ont charge de vous faire entendre les intentions du Roi. Pour mon particulier, je demeure toujours en ma première opinion , qui est que ces peuples ayant goûté la paix , sinon en effet , au moins en espérance, seront fort difficiles...
Page 329 - Etats n'ont moyen de lever aucune chose sur eux pour cette année, étant leur coutume d'ordonner des levées et contributions sur chacune province à la fin de l'année pour la suivante. Puis en l'incertitude de la paix ou de la guerre, on craint de leur donner cette nouvelle charge ; au contraire , évitant les dangers qui semblent être présens à l'occasion de ladite nécessité , on peut espérer une bonne paix, qui est ce que Sa Majesté désire leur faire , ou continuer la guerre avec courage...
Page 810 - Pedro et l'entremise du nonce du Pape , afin que tout ce que nous dirons pour la paix leur soit suspect, comme s'il provenoit d'un prince qui ne soit plus conjoint à leur cause et intérêt, ni même médiateur et arbitre , qui est moins , mais désireux d'obliger le roi d'Espagne. L'autorité et la créance de Sa Majesté y est néanmoins toujours très-grande , et je tiendrai la mesure...
Page 64 - ... autant qu'on pourra l'autorité de M. le prince Maurice , et des particuliers qu'on sait être les plus ennemis de la domination d'Espagne, et d'y acquérir et entretenir des serviteurs, lesquels aient soin , et soient obligés de faire souvenir les Etats des bienfaits et mérites de Sa Majesté envers eux, ce qu'on ne peut faire qu'en y employant chacun an quelque argent pour les intéresser et affectionner; car, quand il n'ya que le corps d'une république obligé en général, ils se désobligent...