AUTRE. TANTÔT j'ai de longues oreilles Et tantôt mon eflence eft de n'en point avoir. LECTEUR, AUTR E. ECTEUR, que mon fort est funefte! On me defire avec ardeur. Quand on me tient, hélas! fouvent on me dé tefte. Par M. Bapteflix. LOGO GRYPH E. CHERCHEZ, mon cher lecteur, dans un mois de l'année Celui qui du bonheur affure la durée. Par le même. A UTR E. D1 fix côtés, lecteur, je me présente à toi, Mais j'aurai beau changer, ce fera toujours moi, Ce qui finit & renaît tour-à-tours Qui du fexe a les vœux quand elle peint l'amous, ON AUTRE. N peut me deviner fans peine, Car je viens de finir la scène, Où peut-être, mon cher lecteur, Tu fus victime ou spectateur. Mais fi tu veux à coup fûr me connoître, Tu dois, dans onze piés qui composent mon être, Trouver cette déeffe encline à nos malheurs; Un des poiffons d'eau douce; un vêtement d'é glife; Une exclamation qui marque la furprife; Le contraire de l'eau ; l'arme à lancer un trait; fire. Je fuis tragique en tout, n'eft-ce pas trop te dire ? NOUVELLES LITTÉRAIRES. Caufes amufantes & connues, tome II. prix 3 liv. relié. A Berlin; & fe trouve, à Paris, chez les Freres Etienne, rue St, Jacques. LE Public a paru s'amufer du premier volume de ce recueil; c'est ce qui a engagé l'éditeur à lui en donner un fecond. Il eft, ainfi que le premier, orné de gravures à l'eau-forte. Comme la plupart des lecteurs avoient defiré de voir à la fin de chaque mémoire le jugement de la cause, on les a fatisfaits fur cet objet dans ce nouveau volume. On y a même joint les jugemens des caufes contenues dans le D premier tome. Nous n'examinerons point fi la plaifanterie, femée dans ces différens mémoires, est toujours heureuse, il faudroit auparavant décider s'il eft décent de. l'employer devant un tribunal de juftice. Quoiqu'il en foit on fouffrira toujours impatiemment qu'un orateur public faffe le rôle de Turlupin, que cet orateur coure inceffament après la plaifanterie & la répande aux dépens même de celui qui lui a remis en mains fa défense. Ce nouveau volume eft, ainfi que le premier, terminé par des anecdotes relatives au bareau, ou plutôt au ton qui règne dans les différens mémoires de ce recueil. Un avocat commença un jour fon plaidoyer par ces mots: Les Rois nos prédéceffeurs, « Cou» vrez-vous, avocat, dit le préfident, vous » êtes de trop bonne famille. » Un vitrier pourfuivoit un particulier qu'il accufoit d'avoir fuborné fa fille. L'avocat qui plaidoit pour l'accufé, commença ainfi : « De toutes les marchandifes que la partie adverfe a dans fa bou. tique, il n'en eft point de plus fragile » que la vertu de fa fille. » Un avocat plaidant pour l'état d'un enfant âgé de quatre à cinq ans, le fit trouver à l'audience, & quand il en fut à fa |