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JOURNAL DES SÇAVANS, in-4° ou in-12, 14 vol.

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Franc de port en Province, L'AVANTCOUREUR, feuille qui paroît le Lundi de chaque femaine, & qui donne la notice des nouveautés des Sciences, des Arts libéraux & méchaniques, des Spectacles, de l'Industrie & de la Littérature. L'abonnement, foit à Paris, foit pour la Province, port franc par la pol eft de 12 liv. JOURNAL ECCLÉSIASTIQUE, par M. l'Abbé Dinouart; de 14 vol. par an, à Paris, 9 liv. 16s. En Province, port franc par la pofte, 14 liv. GAZETTE UNIVERSELLE DE LITTÉRATURE ; il en paroît deux feuilles par femaine, port franc par la pofte; aux DEUX-PONTS & à PARIS, chez Lacombe, libraire, & aux BUREAUX DE CORRESPONDANCE. Prix, 18 liv. GAZETTE POLITIQUE des DEUX-PONTS, dont il paroît deux feuilles par femaine; on foufcrit feulement à PARIS, au bureau général des gazettes étrangeres, rue de la Juffienne. 36 liv. EPHÉMÉRIDES DU CITOYEN Ou Bibliothéque rai fonnée des Sciences morales & politiques.in-1 2. 12 vol. par an port franc, à Paris,

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JOURNAL ENCYCLOPÉDIQUE, à Paris & en Province, port franc,

JOURNAL POLITIQUE, port franc,

33 liv 12 f

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241. 'Le Droit commun de la France & la Coutume de Paris; par M. Bourjon, n. éd. in-f. br. 24 1. Traité de la jurifdiction eccléfiaftique contensieufe, 2 vol. in-4°. br.

211.

Effai fur les erreurs & fuperftitions anciennes
& modernes, 2 vol. in-8°. br.
Le Diogène moderne, ou le Défaprobateur,
2 vol. in-8°. br.

Le Mendiant boiteux, 2 part. en un volume
in-8°. br.

Confidérations fur les caufes phyfiques, in-8°. rel.

Mémoire fur la mufique des Anciens, in-4°. br.

41.

s liv.

2 1.10 f.

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91.

Mémoire fur la conftruction de la Coupole projetée pour couronner la nouvelle Eglife de Ste Genevieve, in-4°. 1 1. 10f, Satyres de Juvenal; par M. Dufaulx,

in-8°. rel,

71.

Recréations économiques, vol. in-8°. br. 2 l. 10 f.

Nouvelles recréations phyfiques & mathématiques, 4 vol. in-8"

241. Mémoires fur les objets les plus importans de l'architecture; par M. Patte, vol. in4. enrichi de nombre de planches, br. 151. Monumens érigés en France à la gloire de Louis XV; par M. Patte, vol. in fol., gr. papier avec beaucoup de figures, br. 36R

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SUITE du Printems. Chant premier du poëme des Saifons; Effai d'imitation libre de Thompfon.

Pluie douce & tableau de la campagne après cette pluie.

Le Ciel s'entr'ouvre, & du fein de la nue

L'humidité s'abaifle fur les champs:
La chaleur croît, & la pluie imprévue,
Qui de fes pleurs agite les étangs,
Sous le feuillage eft à peine entendue.

Mais le foleil penche vers fon déclia,
Et du bandeau qui voiloit la lumiere,
Il fe dégage & montre un front ferein.
Tout brille alors: fon difque perce, éclaire,
Et féme d'or les nuages voisins.

Ses fiers regards fixent fur les montagnes
Le cercle épais de ces brouillards mal fains
Qui, dans l'hiver, défoloient nos campagnes.
Le païlage eft brillant de fraîcheur:
Sur les côteaux le doux zéphir s'avance,
Animant tout d'un foufle bienfaiteur.
De nos bofquets la mufique commence,
Et fe marie au murmure des eaux:
Multipliés par la voix des échos,
Les bêlemens fur les monts retentissent,
Et dans les bois les tourtereaux gémiffent
Sur le fommet des antiques ormeaux.
Iris alors fort d'une épaifle nue
Qui du foleil réfléchit la fplendeur,
Et développe à l'œil contemplateur
L'éclat foudain dont elle eft revêtue.
Son arc brillant embrasle l'horison,
Et dans le ciel il femble fe confondre:
Ce phenomène, ô sublime Newton,
De ton fyftême eft en droit de répondre.
C'étoit à toi d'arracher le bandeau,
De déchirer le voile impénétrable
Qui déroboit l'artifice admirable

Que les couleurs offrent dans ce tableau.

Recherche & éloge des Simples.

La nuit s'avance; une vapeur légere
Vient à pas lents effacer la lumiere :
La terre attend les rayons du matin
Pour rendre au jour les tréfors de fon fein.
Paflant des rocs aux vallons folitaires,
Et franchiffant l'épaiffeur des forêts,
Le botaniste, inftruit dans leurs fecrets,
Va recueillir les plantes falutaires,
Dont il combine & règle les effets.
O mere tendre, ô prudente Nature,
Tu prévois tout: ta main confie aux vents,
Pour les femer, ces fimples bienfaifans,
Que tu féconde & produis fans culture !

Qui peut connoître & nombrer leurs vertus?
Qui peut porter un regard fans fouillure
Sur ces trésors au vulgaire inconnus ?
De l'homme heureux ce fut la nourriture:
Temps fortunés, qu'êtes-vous devenus ?
Vit-on alors, vit-on la chai immonde
Couler mêlée avec le fang humain?
L'homme, étranger à tout art affaffin,
Eroit le Roi, non le tyran du monde.

Age d'or,

Que dans Eden il vécut fortuné!

Dès que l'aurore éclairoit l'hémisphère,

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