Histoire des Français, Volume 22

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Page 287 - Couronne seroient invités de se trouver en ladite Cour, pour, avec le chancelier , les chambres assemblées , aviser sur les propositions qui seroient faites pour le service du Roi, le soulagement de ses sujets et le bien de son Etat.
Page 336 - Pavancemerit d'Espagne ; nous offrons , quoique discrètement , à les assister contre les pratiques que le Roi d'Espagne fait pour faire tomber , avec le temps , les couronnes de Hongrie et de Bohême , celle du Roi des Romains , et l'impériale , sur la tête d'un de ses enfans.
Page 230 - Bassompierre , en un mot, il faut que tu tâches de me ramener M. de Guise; offre-lui cent mille écus comptant que je lui ferai donner. — Madame, lui répondis-je, je vous y veux fidèlement et utilement servir. Offrez-lui encore la lieutenance générale de Provence pour son frère le chevalier ; offrez à sa sœur la réserve de l'abbaye de Saint-Germain, et l'assurez du retour de La Rochefoucault.
Page 310 - Il n'eut pas plus tôt achevé son discours, que Barbin, qui étoit d'ailleurs un homme fort retenu et respectueux , vint assez effrontément, ce me semble , prendre le bras de la Reine qu'il lui serra, et lui dit : « Madame, voilà le plus grand conseil et du plus grand personnage que vous sauriez...
Page 275 - Dieu seul, il n'ya puissance en terre, quelle qu'elle soit, spirituelle ou temporelle, qui ait aucun droit sur son royaume, pour en priver les personnes sacrées de nos Rois...
Page 125 - L'on me propose d'être aimé de lui « comme un homme de bien auquel il se fie , « mais cela par un écrit particulier qui ne sera « vu que de peu de gens, en même temps que « par des actes et actions publiques , il me té« moignera une défiance extrême...
Page 526 - ... on porta les huguenots à consentir à la paix de peur de celle d'Espagne , et les Espagnols à faire la paix de peur de celle des huguenots.
Page 290 - On a rejeté la proposition du tiers-état , si nécessaire pour la sûreté de la vie de nos rois ; on a fait rayer des cahiers l'article qui porte la recherche du parricide détestable commis en la personne du feu Roi. On lui a envoyé défendre d'assister aux Etats, pour y proposer ce qu'il jugeroit nécessaire pour le service du Roi ; on s'est moqué des remontrances du parlement On a en(2) Lettres patentes du 23 avril , enregistrées le 18 mai.
Page 362 - ... dire que le feu roi Charles , à force de sonner du cor, se rompit une veine dans le poumon, qui lui causa la mort. — Vous vous trompez , me répliqua-t-il , le sonner du cor ne le fit pas mourir ; mais c'est qu'il se mit mal avec la reine Catherine sa mère à Monceaux, et qu'il la quitta et s'en vint à Meaux. Mais si , par la persuasion du maréchal de Retz , qui le fit retourner à Monceaux auprès de la Reine sa mère, il n'y fût pas revenu, il ne fût pas mort si tôt.

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