Contribution à l'histoire de l'instruction primaire dans la Gironde avant la Révolution

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Feret et fils, 1895 - Education, Elementary - 278 pages
 

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Popular passages

Page 169 - ... pour achever de tout perdre ; ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n'eussent dû apprendre qu'à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne le veulent plus faire ; ce sont les rivaux et les successeurs des jésuites.
Page 168 - Les Frères de la doctrine chrétienne, qu'on appelle ignorantins, sont survenus pour achever de tout perdre. Ils apprennent à lire et à écrire à des gens qui n'eussent dû apprendre qu'à dessiner et à manier le rabot et la lime, mais qui ne le veulent plus faire.
Page 169 - Je vous remercie de proscrire l'étude chez les laboureurs. Moi qui cultive la terre, je vous présente requête pour avoir des manœuvres, et non des clercs tonsurés.
Page 157 - ... car tel est notre plaisir. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Nous avons fait mettre notre scel à ces dittes présentes, sauf en autres choses notre droit et l'autruy en toutes.
Page xxix - Voulons, lisons-nous dans l'ordonnance de 1698, que « l'on établisse autant qu'il sera possible des maîtres et des « maîtresses dans toutes les paroisses où il n'y en a point « pour instruire tous les enfants, et nommément ceux « dont les pères et mères ont fait profession de la « religion prétendue réformée, du catéchisme et des « prières qui sont nécessaires pour les conduire à la messe
Page xxix - ... cent livres pour les maîtresses , et que les lettres sur ce nécessaires soient expédiées sans frais, sur les avis que les archevêques et évêques diocésains, et les commissaires départis dans nos provinces pour l'exécution de nos ordres nous en donneront.
Page xlviii - Duc s'occupèrent de l'instruction primaire. Eh bien, que nous importe? Ils s'en occupèrent : voilà le fait. Un grand bien sortit d'un grand mal, si l'on veut. En futil moins un bien? Je pourrais demander quel est le prince ou le gouvernement qui ne mêle pas à ses intentions les plus généreuses quelques vues d'intérêt et de prosélytisme politique. Je pourrais demander si, dans le temps où nous sommes, ceux qui réclament avec le plus d'ardeur l'instruction obligatoire voudraient nous donner...
Page 168 - Il n'ya jamais eu tant d'étudiants dans un royaume où tout le monde se plaint de la dépopulation : le peuple même veut étudier ; des laboureurs, des artisans envoient leurs enfants dans les collèges des petites villes, où il en coûte peu pour vivre ; et, quand ils ont fait de mauvaises études qui ne leur ont appris qu'à dédaigner la profession de leurs pères, ils se jettent dans les cloîtres, dans l'état ecclésiastique; ils prennent des olfices de justice et deviennent souvent des...
Page xii - Syllabaire, les enfants passent à la lecture de l'Office de la Vierge en latin, afin de pouvoir aider à chanter vêpres aux curés. Il n'ya que les gros bourgs qui soient pourvus de maîtres d'école; encore y paie-t-on depuis 15 jusqu'à 40 sous pour apprendre à nos élèves du latin et le catéchisme du diocèse. On ne trouve des maîtres d'écriture que dans nos petites villes ; là l'éducation est mieux soignée, mais plus dispendieuse. Généralement parlant, les ecclésiastiques se mêlent...

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