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Et par suite aux impôts.

Excite le pouvoir à pervertir toutes les institutions.
Entretient les passions les plus propres à perpétuer le ré-

gime qu'elle engendre.

Détruit partout le désintéressement et le courage qui

raient capables de la réformer.

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300

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Tableau succinct de ce régime.

302

Obstacles qu'il met aux progrès de l'industrie.

303

Influence corruptrice qu'il exerce sur les mœurs.

308

Trouble qu'il porte dans les relations sociales.
Résumé de ses effets sous ces divers rapports.

310

312

Il y a deux manières de sortir de cet état: retourner au régime des priviléges, ou bien arriver au régime de l'industrie.

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Efforts tentés pour nous ramener au régime des priviléges, et progrès marqués que nous faisons vers le régime industriel.

Ce qui constate et caractérise ces progrès.

CHAPITRE IX.

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Liberté compatible avec la vie des peuples purement in

dustrieux.

Il y a toujours plus ou moins d'industrie dans la société. 321 Il s'en faut bien pourtant que la société puisse toujours être qualifiée d'industrielle.

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324

327 ibid.

Ce que j'entends par peuple industrieux ou industriel. Les états de l'Union Anglo-Américaine offrent un modèle assez exact d'une société fondée sur l'industrie. Liberté que comporte cette manière de vivre. Reproches qu'on a faits à l'industrie. Ces reproches réfutés par la simple exposition des faits. 330 L'homme n'est pas libre par cela seul qu'il applique ses facultés à l'industrie; mais ce n'est que dans l'industrie qu'il peut devenir vraiment libre.

331

C'est là que les facultés humaines peuvent prendre le plus de développement.

332

Ce n'est que là qu'on étudie convenablement les sciences et qu'on en fait de bonnes applications.

535

Combien la division que

l'industrie introduit dans les tra

vaux est favorable à la puissance non-seulement de l'es

pèce mais des individus.

335

Exemples des progrès que peuvent faire les nations qui appliquent leurs forces à l'industrie.

ibid.

L'industrie n'est pas moins favorable au progrès des mœurs
qu'à celui de l'intelligence.

C'est dans l'industrie qu'on acquiert la fortune comme il
faut le faire pour apprendre à en bien user.
Les mœurs des peuples industrieux ne sont ni relâchées,
ni rigides sans motif: leur caractère essentiel est d'être
raisonnables.

Il n'y a de paix possible que dans l'industrie, comme il n'y
a de mœurs et de vraies connaissances que
là.
On a cherché la paix dans des formes de gouvernement,
sans avoir égard à la manière de vivre et au régime éco-
nomique de la société; c'est l'erreur des politiques de
tous les temps et de toutes les écoles.
Combien cette erreur est grossière : il n'est pas d'organisa-
tion qui puisse faire régner la paix dans un pays où l'on
veut fonder sa subsistance sur l'esclavage, les priviléges,
le monopole, les exactions, les rapines.

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ibid.

347

Il faut trouver avant tout un mode d'existence avec lequel la paix soit compatible, elle ne l'est qu'avec l'industrie. ibid Que dans l'industrie on ne se fait pas violence; que les concurrens n'y sont pas ennemis.

Que chacun y est aussi heureux que le permet l'étendue de ses facultés.

348

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Que tout le monde y peut prospérer à la fois.
L'industrie est inoffensive sous quelque aspect qu'on la
considère; l'action des associations n'y est pas plus hos-
tile que celle des individus.

guerre.

On s'associe dans l'industrie comme dans la
Mais non pour le même objet.
Combien ces associations diverses produisent des effets
différens; les unes sont une source de discorde et de
ruine, les autres un moyen d'union et de prospérité.
Le gouvernement dans l'industrie n'est pas plus hostile
les associations particulières.

que
Ni la société dans ses rapports avec les autres peuples, plus
que le gouvernement dans ses rapports avec les ci-
toyens.

Ces vérités établies par l'exemple de l'Amérique.
En somme, la vie industrielle est celle où les hommes
usent de leurs forces avec le plus d'étendue, de variété
et de perfection; elle est donc celle où ils deviennent le
plus libres.

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366

CHAPITRE X.

Obstacles qui s'opposent à la liberté dans l'industrie, ou bornes qu'elle rencontre dans la nature des choses.

Tous les hommes dans l'industrie ne peuvent pas être également libres, parceque tous n'y peuvent pas donner le même degré de développement et de rectitude à leur facultés.

Les inégalités y sont moins sensibles dans aucun autre

mode d'existence.

que

mais c'est pour

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370

372

ibid.

Cependant elles y sont encore très réelles. Ce régime détruit les inégalités factices; mieux faire ressortir les inégalités naturelles. Quand des hommes se seraient associés sur le principe de l'égalité la plus parfaite et ne feraient jamais qu'un usage légitime de leurs facultés, la seule différence de ces facultés produirait entre eux des inégalités fort grandes. 375 Il paraît impossible de prévenir le développement d'une classe pauvre.

Les efforts qu'on ferait pour la secourir ne serviraient qu'à
l'augmenter.

Une seule chose pourrait la réduire; ce serait qu'elle même
sût régler le penchant qui la porte à s'accroître.
Il doit donc y avoir dans la société, par la nature même
des choses, des hommes très inégalement riches.
L'inégalité des richesses en introduit dans tout le reste.
Ces inégalités une fois établies tendent naturellement à se
perpétuer.

Combien il est difficile aux hommes des conditions infé-
rieures de s'enrichir;

De s'instruire;

De contracter de bonnes habitudes morales.

D'ailleurs, s'il y a continuellement des familles qui s'élè-
vent, il en a
y
continuellement qui déclinent; les
mêmes degrés ne sont plus occupés par les mêmes per-
sonnes; mais il y a toujours des gradations.
Non-seulement il n'est pas possible de détruire les supé-
riorités sociales, mais cela n'est pas désirable lors-
qu'elles ne sont dues qu'à un usage plus moral et plus
éclairé de nos forces.

ibid.

375

376

378 579

381

ibid.

385

386

588

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L'industrie est si loin d'exclure les inégalités sociales qu'elle en implique au contraire l'existence.

591

Si les hommes dans ce genre de vie ne peuvent être également riches, instruits, éclairés, vertueux, ils ne peuvent étre également libres; la conséquence est forcée.

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Il y a cela seulement que les inégalités y sont beaucoup moins sensibles et que tout le monde y est à s place. 394

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On ne voit les obstacles que dans les dépositaires de la force publique.

C'est une erreur : ce qu'on appelle tyrannie du pouvoir n'est que la tyrannie de quelque préjugé ou de quelque vice du public.

Où sont les obstacles à la liberté? Quelle est la bonne manière de les combattre? Telle est la question que cet écrit devait résoudre.

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398

399

ibid.

Tous les travers du public ne sont pas politiques. Obstacles que mettent à notre liberté nos vices privés. Elle souffre autant de notre ignorance que de nos vices. 400 Il est toujours en notre pouvoir de devenir plus libres. Un homme peut modifier d'une manière utile à sa liberté, lui, les personnes qui l'entourent, et jusqu'au public tout entier.

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Cela est difficile, mais cela est possible : les plus grandes révolutions ont été commencées par de faibles individns. 403 Aisé ou non, ce moyen est le seul que nous ayons de nous rendre libres; nous ne le sommes jamais qu'en raison de la perfection de nos facultés

Cette théorie avait besoin d'être développée. Résumé des observations dont on l'a vue naître, et des sujets que j'ai parcourus.

Conclusions à tirer, relativement à la marche de la civilisation, du tableau que j'ai tracé des principaux âges de la société.

404

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ibid.

408

L'homme n'a jamais changé d'état spontanément, et par
projet ; il a été conduit par la force des choses.
La marche de l'homme n'a pas été plus spontanée dans les
voies du travail que dans celles de la violence.
L'homme n'eût jamais travaillé, s'il n'y avait été contraint
par la victoire; et, d'un autre côté, le travail n'eût fait
aucun progrès, si l'injustice et l'insolence du vainqueur
n'avaient été contenues.

409

De ce double effort sont résultés deux mouvemens dis-
tincts, l'un d'ascension de l'esprit d'industrie, l'autre
de décadence de l'esprit de domination.
Décadence des classes dominatrices et progrès des classes
laborieuses.

410

ibid.

.29

450

TABLE ANALYTIQUE.

Le mouvement de la civilisation consiste à nous conduire à la vie industrielle.

413

ibid.

Plus nous approchons de cette manière de vivre, et plus nous acquérons de liberté. Objections élevées contre la vérité de ces résultats. 414 Première objection: Il est vrai que nous faisons des progrès vers le régime industriel: mais il n'est pas vrai que ce régime soit favorable à la liberté.

Réponse.

ibid.

417

ibid.

Deuxième objection: Il est vrai que l'industrie et la morale sont favorables à la liberté; mais il n'est pas vrai qu'il dépende de nous de devenir industrieux et moraux. 422 Réponse. Troisième objection: Il est possible de nous faire passer sous l'empire d'idées nouvelles et meilleures; mais cette manière de nous rendre libres est trop lente et trop favorable au pouvoir.

Réponse.

Conclusion de l'ouvrage.

424

ibid.

FIN DE LA TABLE ANALYTIQUE.

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