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me suis élevé, de degrés en degrés, jusqu'à la vie industrielle, et j'ai trouvé que ce mode d'existence est le seul où nous puissions acquérir une vraie liberté. Il me reste maintenant à considérer ce genre de vie dans les divers ordres de fonctions et de travaux qu'il embrasse dans l'agriculture, les arts, le commerce, les échanges, etc. '; à exposer les conditions auxquelles il nous est possible de devenir libres dans ces divers modes d'activité, et à montrer comment la liberté de chacun contribue à celle de tous les autres. C'est ce que je tâche de faire dans une seconde partie de cet ouvrage dont la publication, j'espère, ne suivra pas celle-ci de trop loin. Peutêtre aurais-je dû borner ici ma course; mais j'avais devant moi une route si belle, que j'ai cédé au désir d'aller jusqu'au bout, sans trop examiner si mes forces pourraient m'y conduire.

(1) Voy. l'introduction, page 17.

FIN.

TABLE

ANALYTIQUE.

PRÉFACE.

Origine de ce livre.

S'il forme un traité de politique.

Ce que c'est que la politique.

La politique a la société pour objet.

Sous quel rapport elle la considère, et ce qui la distingue

des autres sciences, qui s'occupent aussi de la société, chacune à leur manière.

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ibid.

ij.

ibid.

ibid.

Elle s'occupe de ce qui constitue la société, de ce qui la
fait être, et de sa meilleure manière d'être.
Il est pour les sociétés humaines des manières d'être pres-
que infinies.

Un peuple a aussi des manières très diverses de s'ordonner et d'agir conséquemment à sa manière fondamentale de vivre.

Quel est le genre de vie et le mode d'organisation le mieux approprié à la nature de l'espèce, le plus favorable au développement de toutes ses facultés ? voilà ce que recherche la politique.

Tel est aussi l'objet de ces recherches sur la liberté. En traitant de la liberté, l'auteur traite donc de la politique.

On a demandé quel est l'ordre de nos facultés que nous devons préférablement cultiver; c'est une question puérile nous devons cultiver toutes nos facultés.

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Mais quel est le genre de vie le plus favorable à cette culture? voilà la question importante.

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ibid.

ibid.

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ibid.

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La vie industrielle est celle où peuvent se perfectionner au plus haut point non-seulement les arts qui nous enrichissent, mais le savoir et les vertus qui nous honorent. ibid. La société industrielle trouvera ici les moyens d'éclairer et d'affermir sa marche.

ibid.

Ce qui a manqué à l'auteur pour rendre son livre aussi utile qu'il l'aurait voulu. A quoi il s'est attaché en écrivant. viij

INTRODUCTION.

Objet et plan de l'ouvrage. Méthode que l'auteur a suivie.

Nous ne devenons libres qu'en devenant industrieux et

moraux.

Erreurs où l'on tombe sur les sources de la liberté.
On ne voit pas les obstacles où ils sont.
On ne voit qu'une partie des obstacles.

On prend pour des obstacles certains moyens.

On n'attache pas à d'autres moyens assez d'importance.
Il faut ne considérer que les masses

c'est dans l'état de leur industrie et de leur morale que sont tous les moyens de la liberté et tout ce qu'elle rencontre d'obstacles. Tous les progrès dépendent d'elles, surtout les progrès politiques.

Tous sont favorables à la liberté.

Tous sont liés entre eux, et contribuent à l'extension les uns des autres.

Combien les progrès moraux sont particulièrement indispensables à la liberté.

Direction de l'auteur dans ses recherches sur la liberté; plan de son livre.

Il ne considère pas la liberté sous le rapport du droit ; il cherche uniquement comment elle s'établit en fait. Avantages de cette méthode; combien elle est favorable aux progrès de la science.

Combien elle peut influer utilement sur la conduite politique des populations.

Importance de ce travail; ce qu'il pourrait, s'il était bien exécuté, pour l'avancement de la politique et les progrès de l'ordre public.

Puissance des bonnes définitions. Exemple.

Les bonnes définitions sont aussi possibles dans les sciences morales que dans les sciences physiques, malgré la différence naturelle de ces deux ordres d'idées.

CHAPITRE PREMIER.

Ce qu'il faut entendre par le mot Liberté.

L'homme a des besoins et des facultés.

On a cherché si le mobile de ses facultés était en lui ou hors de lui; ce n'est pas là ce que je cherche.

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Quelle est la liberté dont je m'occupe, et ce que j'entends

par ce mot. L'homme ne peut être libre que dans la sphère ouverte par la nature à son activité.

Dans cette sphère, sa liberté est bornée par son ignorance;

Par ses vices;

Par ses injustices.

C'est peu de s'abstenir de l'injustice, il faut ne pas la tolé

rer, en note.

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L'homme est d'autant plus libre qu'il est moins ignorant.
D'autant plus qu'il est moins vicieux.
D'autant plus qu'il est moins inique.
D'autant plus, en un mot, que, sous tous les rapports, il
a plus développé ses facultés, et en a mieux réglé l'usage:
la mesure de la liberté c'est la civilisation.
Examen des définitions qu'ont données de la liberté l'As-
semblée Constituante, Bentham et d'autres publicistes.
Examen particulier de l'opinion qui fait dériver la liberté
de l'état du gouvernement.

En quoi finalement elle consiste, et quelle est sa vraie dé-
finition.

CHAPITRE II.

Influence de la race sur la liberté.

Les hommes sont d'autant plus libres qu'ils sont plus cultivés; mais toutes les races sont-elles susceptibles du même degré de culture?

Distinction des races.

Signalement des plus caractérisées et des plus distinctes.
Division des peuples d'après la race.

Nouveaux traits caractéristiques des principales races.
Fixité de ces caractères; ils sont indépendans du climat,
du sol, des alimens.

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Ils paraissent provenir de cette tendance à la variation qui est commune à toutes les espèces vivantes, surtout dans l'état de domesticité; ils se transmettent et se perpétuent par la génération.

Influence de ces différences: doit-elle être moins sensible dans les hommes que dans les autres espèces d'animaux ?

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Toutes les variétés sont susceptibles de culture, mais au même degré.

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On ne saurait par la culture donner à toutes les races la même force physique;

Ni la même puissance intellectuelle.

La supériorité de civilisation coïncide généralement avec la supériorité d'organisation physique.

Il y a eu moins d'hommes distingués dans les races obscures que dans la blanche.

Les premières, considérées dans leur ensemble, ne sont pas parvenues à un degré de culture aussi élevé.

La race blanche se distingue des autres dès les premiers temps de son histoire;

Encore plus dans les temps postérieurs.

On ne peut attribuer son plus haut développement au climat;

Ni à de meilleures institutions; car ces institutions meil-
leures sont l'effet et non la cause de sa supériorité.
L'infériorité des nègres de nos colonies ne tient pas seu-
lement à leur état de servitude.

Les races obscures n'ont pas même su s'approprier la ci-
vilisation de la race blanche.
Importance de son rôle ; étendue de sa domination; ses
progrès; sa force expansive.

Les autres races paraissent revenir à sa couleur et à ses
traits; et être toutes sorties d'elle.
L'infériorité de celles-ci, sous le rapport de l'intelligence,
semble devoir les rendre inférieures sous leur rapport
moral.

Quelques preuves tirées des faits.

Mon objet, dans tout ceci, n'est pas de justifier notre con-
duite envers les races obscures: notre supériorité, loin
d'excuser nos injustices, ne sert qu'à les rendre plus
odieuses.

Tout ce que je veux prouver, c'est que la liberté dépend
avant tout de la perfection naturelle de nos facultés :
or cela est incontestable.
Il n'est
pas vrai que nous devions craindre le sort des Chi-
nois : les écrivains qui nous menacent de leur servitude
ne tiennent pas assez compte de la différence des races.

CHAPITRE III.

Influence de la culture sur la liberté.

Si la race influe sur la liberté, à plus forte raison la cul

ture.

Cette vérité contredite; procès fait à la civilisation,

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