Dictionnaire amusant: recueil d'anecdotes drolatiques, de traits singuliers et caractèristiques, anecdotes historiettes, saillies, naivetés, etc., etc

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A. Delahays, 1859 - Anecdotes - 320 pages

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Popular passages

Page 262 - A la vue d'un auditoire si nouveau pour moi, il semble, mes frères, que je ne devrais ouvrir la bouche que pour vous demander grâce en faveur d'un pauvre missionnaire dépourvu de tous les talents que vous exigez quand on vient vous parler de votre salut. J'éprouve cependant aujourd'hui un sentiment bien différent ; et si je suis humilié , gardez-vous de croire que je m'abaisse aux...
Page 184 - C'est de son sein fécond, c'est de ses heureux flancs Que coule ce nectar si doux , si .délectable, Qui rend tous les esprits , tous les cœurs satisfaits.
Page 158 - Ca°marades, leur dit-il, vous man»quez de tout au milieu de ces °rochers : jetez les yeux sur les »riches contrées qui sont à vos » pieds, elles nous appartiennent: »allons en prendre possession.
Page 263 - La nécessité du salut , la certitude de la mort , l'incertitude de cette heure si effroyable pour vous , l'impénitence finale , le jugement dernier, le petit nombre des élus, l'enfer, et pardessus tout l'éternité ! l'éternité ! voilà les sujets dont je viens vous entretenir , et que j'aurais dû sans doute réserver pour vous seuls.
Page 104 - Or, pour obtenir qu'on réparât cet oubli sans qu'on pût l'accuser de désobéissance, elle fit en avançant son doigt la revue de tous les plats, disant tout haut, à mesure qu'elle les montrait : J'ai mangé de ça...
Page 262 - A Dieu ne plaise qu'un ministre du Ciel pense jamais avoir besoin d'excuse auprès de vous. Car, qui que vous soyez, vous n'êtes, comme moi, que des pécheurs. C'est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé dans ce moment de frapper ma poitrine.
Page 262 - C'est devant votre Dieu et le mien que je me sens pressé dans ce moment de frapper ma poitrine. Jusqu'à présent j'ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume; j'ai prêché les rigueurs de la pénitence à des infortunés qui manquaient de pain ; j'ai annoncé aux bons habitahs des campagnes les vérités les plus effrayantes de ma religion.
Page 110 - Le magister , d'un air doctoral, lui répondit que, quoiqu'une pièce de vers dût rouler sur le même sujet, il fallait néanmoins, autant qu'il était possible, que chaque vers pût présenter en lui-même une idée indépendante ; que , quant à la rime , il était nécessaire que les trois dernières lettres du second vers fussent les mêmes que les trois dernières du précédent. Le...
Page 57 - Un jour que quelques conseillers parlaient un peu trop haut à l'audience, M. de Harlay, premier président, dit : « Si ces messieurs qui causent ne faisaient pas plus de bruit que ces messieurs qui dorment, cela accommoderait fort ces messieurs qui écoutent.
Page 200 - Molière défmissoit un médecin : un homme que l'on paye pour conter des fariboles dans la chambre d'un malade jusqu'à ce que la nature l'ait guéri ou que les remèdes l'aient tué.

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