Collection complète des mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du dix-septième siècle: avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrageClaude Bernard Petitot Foucault, 1829 - France |
Common terms and phrases
affaires Alberoni ambassadeur assez auroit avoient cardinal de Noailles cardinal de Rohan cardinal Dubois carrosse chancelier comte de Toulouse confesseur connoître cour couronne croyoit Czar d'Espagne Daubenton déclaration demanda devoit dinal disoit disoit-il donner donnoit duc d'Orléans duc de Noailles duc de Saint-Simon duc du Maine duchesse de Berri duchesse du Maine Duclos Etats étoient étoit eût évêque faisoient faisoit falloit femme fille fils Fleury fût homme instruit j'ai jésuite jour l'abbé Dubois l'esprit l'Etat l'évêque laisser lettres lit de justice long-temps Louis XIV Louvois madame de Maintenon madame des Ursins Madrid maison maître maréchal de Villeroy Mémoires ment mille livres ministre mœurs mort n'avoit n'en n'étoient n'étoit nommé pagne Pape parlement paroître passer père Tellier Philippe pouvoient pouvoit prélat premier président princes du sang princesse prit public quelquefois refusa Régent Reine rien Riom roit Rome s'en seroit sortir tion trouva venoit vint vouloit voulut voyoit
Popular passages
Page 155 - Mon cher enfant, vous allez être bientôt roi d'un grand royaume : ce que je vous recommande le plus fortement est de n'oublier jamoRs les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre: ne m'imitez pas en cela , non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 155 - Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre: ne m'imitez pas en cela , non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites. Prenez conseil en toutes choses, et cherchez à connaître le meilleur, pour le suivre toujours. Soulagez vos peuples le plus tôt que vous pourrez, et faites ce que j'ai eu le malheur de ne pouvoir faire moi-même.
Page 179 - Quelque ministre des finances qui vienne en place, je déclare d'avance que je suis son serviteur, son ami, et même un peu son parent.
Page 153 - J'ai fait les dispositions que j'ai cru les plus sages'; mais comme on ne saurait tout prévoir, s'il ya quelque chose qui ne soit pas bien , on le changera.
Page 110 - La crainte est le principe et le ressort de la politique romaine, depuis que la raison a éteint les foudres du Vatican. Macannas, jurisconsulte espagnol, fiscal ou procureur général du conseil de Castille, fut chargé par le ministère d'examiner de quel poids étoit dans l'affaire présente le parti pour ou contre que prenoit le Pape.
Page 353 - ... au père à s'acquitter de ce devoir, et à exhorter sa fille à remplir le sien. Le prince, qui connoissoit le caractère violent de sa fille, s'en défendit; et, sur son refus, le cardinal se mit en devoir d'entrer, et de parler luimême. Le Régent, craignant que l'aspect du prélat et du curé ne causât à la malade une révolution qui la fit mourir, se jeta au devant du cardinal, et le pria d'attendre qu'on l'eût préparée à une telle visite.
Page 93 - N'osant nommer le roi, il s'emportait contre le duc de Beauvilliers, son gouverneur, "qu'il accusait de sa mauvaise éducation. « J'étais cadet, disait-il en sanglotant , j'avais autant de dispositions que mes aînés : on a eu peur de moi , on ne m'a appris qu'à chasser, on n'a cherché qu'à m'abrutir, on ya réussi ; on m'a rendu incapable de tout. » Cet état violent dura deux heures , avec des apostrophes réitérées à la princesse de Montauban.
Page 156 - C'est un enfant qui pourra essuyer bien des traverses. Que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets. Suivez les ordres que mon neveu vous donnera, il va gouverner le royaume. J'espère qu'il le fera bien ; j'espère aussi que vous contribuerez tous à l'union , et que si quelqu'un s'en écartoit , vous aideriez à le ramener.
Page 424 - Régent : il fournissoit aux plaisirs de ces exilés , qui en faisoient des plaisanteries plus indécentes que légères. Il ne se jugea presque point d'affaires, et il n'y eut que les plaideurs qui souffrirent de l'aventure. La chambre des comptes, la cour des aides, le grand conseil et l'université envoyèrent des députés à Pontoise complimenter le parlement. Il en fut fait registre; et le i5 d'août, la chambre des comptes et la cour des aides affectèrent, à la procession du vœu de Louis...
Page 10 - Augustin ; mais franchement , ce n'est pas là un bon livre , un livre à aller à la postérité ; ce n'est qu'un journal de bonnes fortunes, une histoire sans suite, un roman sans intrigues, un ouvrage qui ne laisse rien dans l'esprit, et qu'on oublie comme le héros oublie ses anciennes maîtresses.