The French Revolution: A Short History

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H. Holt and Company, 1926 - France - 283 pages
 

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Popular passages

Page 272 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson ; Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 267 - La victoire en chantant nous ouvre la barrière ; La liberté guide nos pas, Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France, Rois ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance ; Tyrans, descendez au cercueil. • La république nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir.
Page 266 - Voulez-vous que je la reconnaisse, que je tombe à ses pieds, que je verse tout mon sang pour elle ? Ouvrez les prisons à ces deux cent mille citoyens que vous appelez suspects; car dans la Déclaration des Droits il n'ya point de maison de suspicion , il n'ya que des maisons d'arrêt.
Page 266 - Amour sacré de la patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs ! Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs ! Sous nos drapeaux, que la victoire Accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, etc.
Page 272 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le...
Page 267 - Amour sacré de la Patrie, Conduis, soutiens nos bras vengeurs. Liberté, liberté chérie, Combats avec tes défenseurs. Sous nos drapeaux, que la Victoire Accoure à tes mâles accents : Que tes ennemis expirants Voient ton triomphe et notre gloire ! Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons : Marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons.
Page 270 - Déesse, Qui frappe le méchant sur son trône endormi. Mais la France à la hache abandonne ta tête. C'est au monstre égorgé qu'on prépare une fête Parmi ses compagnons, tous dignes de son sort. Oh ! quel noble dédain fit sourire ta bouche Quand un brigand, vengeur de ce brigand farouche, Crut te faire pâlir aux menaces de mort...
Page 272 - Ici, même, en ces parcs où la mort nous fait paître, Où la hache nous tire au sort, Beaux poulets sont écrits; maris, amants sont dupes; Caquetage, intrigues de sots.
Page 272 - L'un pousse et fait bondir sur les toits, sur les vitres. Un ballon tout gonflé de vent, Comme sont les discours des sept cents plats bélîtres, Dont Barère est le plus savant.
Page 270 - Vingt barques, faux tissus de planches fugitives, S'entr'ouvrant au milieu des eaux, Ont-elles, par milliers, dans les gouffres de Loire Vomi des Français enchaînés, Au proconsul Carrier, implacable après boire, Pour son passe-temps amenés?

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