Histoire de la révolution française, Volumes 11-12

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Pagnerre, 1869 - France
 

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Popular passages

Page 585 - Les jeunes gens iront au combat ; les hommes mariés forgeront les armes et transporteront les subsistances ; les femmes feront des tentes, des habits et serviront dans les hôpitaux ; les enfants mettront le vieux linge en charpie ; les vieillards se feront porter sur les places publiques pour exciter le courage des guerriers, prêcher la haine des rois et l'unité de la République.
Page 223 - Aucun bon citoyen ne peut retenir ses larmes sur le sort malheureux auquel la chose publique est abandonnée ! Partout on ne voit que division. Hier, un membre du gouvernement s'en est isolé, a prononcé un discours en son nom particulier ; aujourd'hui un autre fait la même chose.
Page 202 - En voyant la multitude des vices que le torrent de la Révolution a roulés pêle-mêle avec les vertus civiques, j'ai craint, quelquefois, je l'avoue, d'être souillé aux yeux de la postérité par le voisinage impur des hommes pervers qui s'introduisaient parmi les sincères amis de l'humanité...
Page 201 - On vous parle beaucoup de vos victoires avec une légèreté académique qui ferait croire qu'elles n'ont conté à nos héros ni sang, ni travaux : racontées avec moins de pompe, elles paraîtraient plus grandes. Ce n'est ni par des phrases de rhéteur, ni même par des exploits guerriers, que nous subjuguerons l'Europe, mais...
Page 254 - Courage, patriotes de la section des Piques, la liberté triomphe ! Déjà, ceux que leur fermeté a rendus formidables aux traîtres sont en liberté ; partout le peuple se montre digne de son caractère. Le point de réunion est à la Commune [dont] le brave Henriot exécutera les ordres du Comité d'exécution qui est créé pour sauver la Patrie.
Page 197 - Vous rendrez au moins compte1 à l'opinion publique de votre affreuse persévérance à poursuivre le projet d'égorger tous les amis de la patrie, monstres qui cherchez à me ravir l'estime de la Convention Nationale, le prix le plus glorieux des travaux d'un mortel, que je n'ai ni usurpé ni surpris, mais que j'ai été forcé de conquérir!
Page 200 - ... généreux au secours de la République. Je sens que partout où l'on rencontre un homme de bien, en quelque lieu qu'il soit assis, il faut lui tendre la main et le serrer contre son cœur.
Page 198 - ... de Georges ou de d'Orléans. Mais qu'un représentant du peuple qui sent la dignité de ce caractère sacré, qu'un citoyen français digne de ce nom puisse abaisser ses vœux jusqu'aux grandeurs coupables et ridicules qu'il a contribué à foudroyer, qu'il se soumette à la dégradation civique pour descendre à l'infamie du trône, c'est ce qui ne paraîtra vraisemblable qu'à ces êtres pervers qui n'ont pas même le droit de croire à la vertu.
Page 217 - Déjà, dit-il en terminant, un représentant du peuple, qui jouit d'une réputation patriotique, méritée par cinq années de travaux et par ses principes imperturbables d'indépendance et de liberté, a réfuté avec chaleur les propos contre-révolutionnaires que je viens de vous dénoncer ; il a prouvé , dans la société populaire, que c'était bien mériter de son pays...
Page 505 - Tout autre parti, quel qu'il soit, est dangereux pour ma gloire, dangereux pour le bonheur présent et futur de mon royaume, dangereux même pour la tranquillité de l'Europe, incompatible avec l'état présent de la France. Faites sentir tout ceci au cabinet de St.-James; ajoutez une réflexion moins importante puisqu'elle ne regarde que moi.

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