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NOUVEAU

DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

F-K

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DICTIONNAIRE

HISTORIQUE,

OU

HISTOIRE ABREGÉE

De tous les HOMMES qui fe font fait un nom par le
Génie, les Talens, les Vertus, les Erreurs, &c. depuis
le commencement du Monde jufqu'à nos jours.
Avec des Tables Chronologiques pour réduire en Corps
Hiftoire les Articles répandus dans ce Dictionnaire.

PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS-DE-LETTRES.
QUATRIÈME ÉDITION, enrichie d'augmentations nombreuses
& intéreffantes, & purgée de toutes les fautes qui
défiguroient les précédentes.

Mihi Galba, Otho, Vitellius, nec beneficio, nec injuriâ cogniti.
TACIT. Hift. lib. 1, §. 1.

TOME TROISIEME

A CAEN;
Chez G. LE ROY, Imprimeur du Roi, Hôtel de la Monnoie,
rue Notre-Dame.

A PARIS, chez LE JAY, Libraire, rue S. Jacques.
A ROUEN, chez P. MACHUEL, Libraire, rue Ganterie.

M. DCC. LXXIX.

Avec Approbation & Privilége du Roi,

7 A

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NOUVEAU

DICTIONNAIRE HISTORIQUE.

FABER, (Gilles) Carme, mort à Bruxelles en 1506, parut avec diftinction dans la chaire, en un tems où le ministère de la parole étoit avili par le ridicule & le burlefque que les prédicateurs mêloient aux myftéres facrés. On a de lui une Chronique de fon Ordre, une Hiftoire de Brabant, des Commentaires & d'autres ouvrages.

II. FABER, (Jean) Dominicain, docteur en théologie à Cologne, prêcha & écrivit avec fuccès contre les hérétiques. Il mourut vers le milieu du xvi fiécle. On a de lui, I. Enchiridion Bibliorum, Aufbourg 1549, in-4°. II. Fructus quibus dignofcuntur Hæretici: traité curieux, où il y a beaucoup de chofes finguliéres touchant Luther. III. Et d'autres ouvrages.

III. FABER, (Jean) appellé, ainfi qu'un de íes livres, le Marteau des Hérétiques, furnom qui le diftingue des autres Faber, naquit en Souabe, & brilla dans les univerfités d'AlTome III.

F.

lemagne. L'évêqué de Conftancè le fit fon vicaire-général en 15193 & Ferdinand, roi des Romains, depuis empereur, le choifit pour fon confeffeur en 1526. Ce prince le nomma en 1531 à l'évêché de Vien ne, que fon zèle contre les hérétiques lui avoit mérité. C'eft de lui dont Erafme a dit,à l'occasion de fon élévation à l'épiscopat, que Luther, malgré sa pauvreté, trouvoit le moyen d'enrichir fes ennemis. C'étoit un homme impétueux dans la difpute. Comme on lui alléguoit l'Evangile dans la conférence de Zurich, il s'échapa, dit-on, jufqu'à répon dre qu'on auroit bien pu vivre en paix fans l'Evangile. Ses ennemis lui ata tribuérent plufieurs autres propos auffi blàmables, mais fans doute à tort. Il mourut en 1542, laiffant plufieurs Ouvrages d'histoire, de con troverfe & de piété, en 3 vol. in-fol. Cologne 1537-1541. Celui de fes écrits qui lui fit le plus d'honneur, est son Malleus Hareticorum, dans

A

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