Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecleFoucault., 1829 - France |
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Common terms and phrases
affaires Alberoni alliés Anglais armée auroit avantages avoient avoit Bavière Belle-Ile bientôt Bonnac c'étoit campagne cardinal de Fleury Chavigny choses Coigny comte de Saxe confiance connoissance connoître conseil cour d'Espagne d'Angervilliers demandoit désiroit devoient devoit dit-il duc de Montemar duc de Noailles écrivit ennemis envoya Espagnols Etats étoient étoit eût faisoit falloit force général gouvernement guerre Hollande j'ai jours l'ambassadeur l'archiduc l'armée l'électeur l'Empereur l'ennemi l'Etat l'Infant lettre long-temps Louis XIV madame de Maintenon Madrid Maillebois Majesté malheurs maréchal de Maillebois maréchal de Noailles marquis mémoire ment mille hommes ministre monarque Montemar Montgon n'avoit nécessaire négociation Noailles avoit ordres pagne paix paroît passer persuadé Philippe pourroit pouvoient pouvoit prendre prince Charles princesse des Ursins projet Prusse raison Régent reine de Hongrie rien roit royaume Saint-Agnan Sardaigne secours secret sentimens septembre seroit seul siége sire succès sujets tion traité troupes Vendôme venoit vouloit zèle
Popular passages
Page 116 - Je suis persuadé même que vous jugerez à propos de commencer par délibérer sur le premier; mais à quelque titre que j'aie droit à la régence, j'ose vous assurer, messieurs, que je la mériterai par mon zèle pour le service du roi et par mon amour pour le bien public, surtout étant aidé par vos...
Page 108 - Rien n'est si dangereux que la faiblesse, de quelque nature qu'elle soit. Pour commander aux autres, il faut s'élever au-dessus d'eux ; et après avoir entendu ce qui vient de tous les endroits, on se doit déterminer par le jugement qu'on doit faire sans préoccupation, et pensant toujours à ne rien ordonner ni exécuter qui soit indigne de soi, du caractère qu'on porte, ni de la grandeur de l'État.
Page 109 - Enfin il a fallu que je lui ordonnasse de se retirer, parce que tout ce qui passait par lui, perdait de la grandeur et de la force qu'on doit avoir en exécutant les ordres d'un roi de France qui n'est pas malheureux.
Page 288 - ... le meilleur pour le suivre toujours; je serai donc ravi que vous m'en donniez; ainsi je vous ouvre la bouche , comme le Pape aux cardinaux, et vous permets de me dire ce que votre zèle et votre attachement pour moi et mon royaume vous inspireront.
Page 108 - Quand on a l'État en vue, on travaille pour soi ; le bien de l'un fait la gloire de l'autre...
Page 107 - Les rois sont souvent obligés à faire des choses contre leur inclination , et qui blessent leur bon naturel. Ils doivent aimer à faire plaisir, et il faut qu'ils châtient souvent, et perdent des gens à qui naturellement ils veulent du bien.
Page 304 - Je sais que vous avez été assez incommodé, mais que votre cœur a fait marcher votre corps : ménagez l'un et l'autre , je vous prie, et soyez sûr que j'ai été très en peine de vous, parce que je vois que vous me servez bien...
Page 109 - Je n'ai pas profité de tous les avantages que je pouvais avoir, et tout cela par complaisance et bonté. Enfin il a fallu que je lu1 ordonne de se retirer, parce que...
Page 296 - Je finis par un des plus importants avis que je puisse vous donner. Ne vous laissez pas gouverner. Soyez le maître; n'ayez jamais de favori ni de premier ministre. Écoutez, consultez votre conseil, mais décidez. Dieu, qui vous a fait roi, vous donnera les lumières qui vous sont 40 nécessaires, tant que vous aurez de bonnes intentions'.
Page 329 - ... faites chez vous. Je me hasarde peut-être un peu trop dans les circonstances critiques où nous sommes; mais si vous ne croyez pas la chose possible, mandez-le-moi avec votre franchise ordinaire. Je suis accoutumé à me contenir sur les choses que je désire, et qui n'ont pas été possibles 'jusqu'à présent...