Petite histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours

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Librairie Hachette, 1883 - France - 219 pages
 

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Popular passages

Page 130 - Allez dire à votre Maître, que nous « sommes ici par la volonté du Peuple , et que nous n'en « sortirons que par la puissance des baïonnettes (1).
Page 135 - Les premières comprenaient les citoyens actifs, c'est-à-dire les citoyens âgés de vingt-cinq ans, inscrits sur les rôles de la garde nationale et payant une contribution directe égale à la valeur locale de trois journées de travail; les secondes étaient formées des citoyens propriétaires, usufruitiers, ou locataires d'un bien rapportant de cent cinquante à deux cents francs environ.
Page 121 - XIV chassât lui-même d'Espagne son petit-fils. « Puisqu'il faut faire la guerre, dit-il, j'aime mieux la faire à mes ennemis qu'à mes enfants ; » et il envoya Villars livrer une dernière bataille. « S'il est vaincu, disait-il, je convoquerai toute la noblesse de mon royaume pour la conduire à l'ennemi, malgré mes soixante-quatorze ans, et périr à sa tête ou sauver l'État.
Page 89 - Bayard qu'il avoit grand' pitié de lui, le voyant en cet estât, pour avoir esté si vertueux chevalier. Le capitaine Bayard lui fit response. Monsieur, il n'ya point de pitié en moi, car je meurs en homme de bien. Mais j'ai pitié de vous, de vous voir servir contre votre prince, votre patrie et votre serment.
Page 109 - Dès 1625, les huguenots reprirent les armes. Richelieu n'était pas prêt encore : il leur accorda, au bout de quelques mois, un édit de pacification. En 1627, il avait déjà réorganisé la marine, et enlevé aux Rochellois l'alliance de la Hollande. Les Anglais, qui voulurent les secourir, quand la guerre...
Page 191 - Le Peuple français veut le rétablissement de la dignité impériale dans la personne de Louis-Napoléon Bonaparte, avec hérédité dans sa descendance directe, légitime ou adoptive, et lui donne le droit de régler l'ordre de succession au trône dans la famille Bonaparte, ainsi qu'il est prévu par le sénatus-consulte du 7 novembre 1852.
Page 129 - Jeu de paume, y firent le solennel serment de ne point se séparer avant d'avoir donné une constitution à la France.
Page 181 - ... le sens politique se perdait. Le président du conseil avait dit au moment des élections : « Toutes les politiques vous promettront le progrès; la politique conservatrice seule vous le donnera.
Page 140 - La République n'est plus qu'une grande ville assiégée, il faut que la France ne soit plus qu'un vaste camp. Tous les âges sont appelés par la patrie à défendre la liberté ; les jeunes gens combattront, les hommes mariés forgeront les armes; les femmes feront les habits et les tentes des soldats; les enfants mettront le vieux linge en charpie, et les vieillards se feront porter sur les places publiques pour enflammer tous les courages.- » Douze cent mille hommes furent mis sur pied.
Page 83 - Commines, la cautelle (les fourberies) et pillerie de chicaneurs, il eût voulu qu'en ce royaume l'on usast d'une coustume, d'un poids et d'une mesure (unité de lois, de poids et de mesures), et que toutes ces coustumes fussent mises en françois, en un beau livre.

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