Revue des deux mondes, Volume 3

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François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix
Au bureau de la Revue des deux mondes., 1911
 

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Popular passages

Page 521 - Je suis né, déesse aux yeux bleus, de parents barbares, chez les Cimmériens bons et vertueux qui habitent au bord d'une mer sombre, hérissée de rochers, toujours battue par les orages. On y connaît à peine le soleil; les fleurs sont les mousses marines, les algues et les coquillages coloriés qu'on trouve au fond des baies solitaires.
Page 537 - Duguay-Trouin, j'éprouvais un sentiment extraordinaire de religion. Je n'avais pas besoin que la Villeneuve me dît de joindre les mains pour invoquer Dieu par tous les noms que ma mère m'avait appris...
Page 412 - Saint-Cyr marche à grandes journées sur Naples pour punir la trahison de la reine , et précipiter du trône cette femme criminelle, qui. avec tant d'impudeur , a violé tout ce qui est sacré parmi les hommes.
Page 552 - C'était souvent son tour. M. Nagot lui fit observer un jour qu'un livre ascétique ne se déclamait pas sur le ton de la tragédie.
Page 281 - O Seigneur! a quitté ma couche pour la vôtre; Et nous sommes encor tout mêlés l'un à l'autre, Elle à demi vivante et moi mort à demi.
Page 549 - J'avais heureusement alors la rage du grec; je traduisais l'Odyssée et la Cyropédie jusqu'à deux heures, en entremêlant mon travail d'études historiques. A deux heures je m'habillais, je me rendais chez mon frère; il me demandait ce que j'avais fait, ce que j'avais vu; je répondais :
Page 814 - THÉORIE DU POUVOIR POLITIQUE ET RELIGIEUX DANS LA SOCIÉTÉ CIVILE, démontrée par le raisonnement et par l'histoire, par M.
Page 817 - ... et des paroles entrecoupées. Je sentais mon cœur soulagé et dilaté, mais en même temps comme prêt à se fendre. Assailli d'une foule d'idées et de sentiments, je pleurai assez longtemps, sans qu'il me reste d'ailleurs d'autre souvenir de cette situation, si ce n'est que c'est, sans aucune comparaison, ce que mon cœur a jamais senti de plus violent et de plus délicieux; et que ces mots : Me voici, mon fils! ne cessaient de retentir dans mon âme, et d'en ébranler puissamment toutes les...
Page 955 - L'employeur qui a été dans l'impossibilité d'apposer le timbre prescrit pourra se libérer de la somme à sa charge, en la versant à la fin de chaque mois, directement ou par la poste, au greffier de la justice de paix ou à l'organisme, reconnu par la loi, auquel serait affilié l'assuré.
Page 813 - Je m'exagérais ma faute; l'Essai n'était pas un livre impie, mais un livre de doute et de douleur. A travers les ténèbres de cet ouvrage, se glisse un rayon de la lumière chrétienne qui brilla sur mon berceau. Il ne fallait pas un grand effort pour revenir du scepticisme de l'Essai à la certitude du Génie du Christianisme.

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