Réformateurs et publicistes de l'Europe: dix-huitième siècle, Volume 25 |
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a-t-elle absolue âme Aristote besoin Bossuet c'est-à-dire Chambre des lords choses citoyens condition conscience conséquence constitution Contrat social corps croyances décadence des Romains démocratie despotisme devoir Dieu dire divine doctrine doit elle-même enfants enfin esprit état existe facultés famille fondée force forme général genre humain guerre Hobbes hommes idées institutions intelli jurisprudence justice l'âme l'aristocratie l'autre l'éducation l'égalité l'Esprit des lois l'état de nature l'histoire l'homme l'inégalité l'ordre social laisser légitime Lettres persanes liberté libre livre Locke loi naturelle lui-même Lysimaque maître ment modération mœurs monarchie monarchie absolue monde Montesquieu morale nation nécessaire obligé œuvres parole passions patriciens pays peine pensée personne philosophie Platon politique Pologne pouvoir exécutif premier prince principe propre propriété PUBLICISTES DE L'EUROPE puissance qu'à qu'un quieu raison RÉFORMATEURS ET PUBLICISTES religieuse religion république reste rien Rousseau sagesse science sentiment sera servitude seul sorte Sylla système tesquieu tion tisme toyens universelle vérité Vico volonté XVIIIe siècle
Popular passages
Page 194 - La loi, en général, est la raison humaine, en tant qu'elle gouverne tous les peuples de la terre; et les lois politiques et civiles de chaque nation ne doivent être que les cas particuliers où s'applique cette raison humaine.
Page 293 - Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs.] Traduit en russe par Paul Potemkine, 1768.
Page 328 - Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale ; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.
Page 339 - Comment une multitude aveugle qui souvent ne sait ce qu'elle veut, parce qu'elle sait rarement ce qui lui est bon, exécuterait-elle d'elle-même une entreprise aussi grande, aussi difficile qu'un système de législation ? De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé.
Page 376 - Quoi! je puis observer, connaître les êtres et leurs rapports ; je puis sentir ce que c'est qu'ordre, beauté, vertu; je puis contempler l'univers, m'élever à la main qui le gouverne ; je puis aimer le bien, le faire, et je me comparerais aux bêtes! Ame abjecte', c'est ta triste philosophie qui te rend semblable à elles ! ou plutôt tu veux en vain t'avilir; ton génie dépose contre tes principes , ton cœur bienfaisant dément ta doctrine , et l'abus même de tes facultés prouve leur excellence...
Page 371 - La première éducation doit donc être purement négative. Elle consiste, non point à enseigner la vertu ni la vérité , mais à garantir le cœur du vice et l'esprit de l'erreur.
Page 312 - L'exemple des sauvages qu'on a presque tous trouvés à ce point, semble confirmer que le genre humain était fait pour y rester toujours, que cet état est la véritable jeunesse du monde, et que tous les progrès ultérieurs ont été, en apparence, autant de pas vers la perfection de l'individu et, en effet, vers la décrépitude de l'espèce.
Page 337 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle; ce n'est point une loi.
Page 327 - Ces clauses, bien entendues, se réduisent toutes à une seule, savoir: l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté...
Page 337 - Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. Dans les courts moments de sa liberté , l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde.