Causeries du lundi, Volume 13Garnier frères, 1856 - Authors, French |
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Popular passages
Page 124 - Qu'un ami véritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur ; II vous épargne la pudeur De les lui découvrir vous-même : Un songe , un rien , tout lui fait peur Quand il s'agit de ce qu'il aime.
Page 8 - ... y réfléchir assez pour voir clairement l'ordre de ses pensées, et en former une suite, une chaîne continue, dont chaque point représente une idée ; et lorsqu'on aura pris la plume, il faudra la conduire successivement sur ce premier trait, sans lui permettre de s'en écarter, sans l'appuyer trop inégalement, sans lui donner d'autre mouvement que celui qui sera déterminé par l'espace qu'elle doit parcourir.
Page 175 - C'est le seul peuple dont les mœurs peuvent se dépraver, sans que le fond du cœur se corrompe, ni que le courage s'altère ; il allie les qualités héroïques avec le plaisir, le luxe et la mollesse : ses vertus ont peu de consistance, ses vices n'ont point de racines.
Page 93 - Sire, sachez, pour vous lober (railler); car tous ceux de notre partie et qui ont vu les uns et les autres, se sont par pleine science à ce accordés, et vous en donnent le prix et le chapelet, si vous le voulez porter.
Page 13 - Jésus-Christ paraissait dans ce temple, au milieu de cette assemblée, la plus, auguste de l'univers, pour nous juger, pour faire le terrible discernement des boucs et des brebis, croyez-vous que le plus grand nombre de tout ce que...
Page 294 - ... puissent recevoir une interprétation utile ; car enfin, dans tout cela je ne vois qu'un homme d'esprit qui badine, mais qui ne songe pas assez qu'en se jouant il engage quelquefois un peu trop la gravité respectable de ces matières. Il faut là-dessus ménager l'esprit de l'homme, qui tient faiblement à ses devoirs, et ne les croit presque plus nécessaires, dès qu'on les lui présente d'une façon peu sérieuse.
Page 156 - Aux portes de Trézène, et parmi ces tombeaux, Des princes de ma race antiques sépultures, Est un temple sacré, formidable aux parjures : C'est là que les mortels n'osent jurer en vain ; Le perfide y reçoit un châtiment soudain ; Et, craignant d'y trouver la mort inévitable, Le mensonge n'a point de frein plus redoutable.
Page 123 - Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi...
Page 124 - L'amour naît brusquement, sans autre réflexion, par tempérament ou par faiblesse : un trait de beauté nous fixe , nous détermine. L'amitié, au contraire, se forme peu à peu, avec le temps, par la pratique, par un long commerce J.
Page 72 - Sainte Marie! dis-je au chevalier, que vos paroles me sont agréables et que elles me font grand bien entrementes (pendant) que vous les me contez; et vous ne les perdrez pas, car toutes seront mises en mémoire et en remontrance et chronique en l'histoire que je poursuis...