Mémoires de la Société académique des sciences, arts, belles-lettres, argriculture & industrie de Saint-Quentin: Société académique des sciences arts, belles-lettres agriculture & industrie de Saint Quentin; 4. series, Tom. I-XV. Travaux 1876

Front Cover
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 297 - Il ne faut pas permettre à l'homme de se mépriser tout entier, de peur que , croyant , avec les impies , que notre vie n'est qu'un jeu où règne le hasard , il ne marche sans règle et sans conduite, au gré de ses aveugles désirs.
Page 281 - Il nous est venu la curiosité de savoir si cette forme conventionnelle d'une littérature oubliée et d'une société disparue, la Tragédie, était définitivement morte ; si, dans un pays sans caste et sans aristocratie légale, les misères des petits et des pauvres parleraient à l'intérêt, à l'émotion, à la pitié, aussi, haut que les misères des grands et des riches ; si, en ce mot, les larmes qu'on pleure en bas pourraient faire pleurer comme celles qu'on pleure en haut.
Page 541 - Mémoires de l'Académie des Sciences, Agriculture, Commerce , Belles-Lettres et. Arts du département de la Somme.
Page 537 - EURE. — Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure (Évreux).
Page 272 - Une fois, par un temps de dégel, l'écorce des arbres suintait dans la cour, la neige sur les couvertures des bâtiments se fondait. Elle était sur le seuil ; elle alla chercher son ombrelle, elle l'ouvrit. L'ombrelle, de soie gorge de pigeon ', que traversait le soleil, éclairait de reflets mobiles la peau blanche de sa figure.
Page 273 - Il croyait entendre l'haleine légère de son enfant. Elle allait grandir maintenant; chaque saison, vite, amènerait un progrès. Il la voyait déjà revenant de l'école à la tombée du jour, toute rieuse, avec sa brassière tachée d'encre, et portant au bras son panier; puis il faudrait la mettre en pension; cela coûterait beaucoup; comment faire?
Page 272 - On s'était dit adieu, on ne parlait plus ; le grand air l'entourait, levant pêle-mêle les petits cheveux follets de sa nuque, ou secouant sur sa hanche les cordons de son tablier, qui se tortillaient comme des banderoles.
Page 272 - Il y avait de grands espaces pleins de bruyères tout en fleurs, et des nappes violettes s'alternaient avec le fouillis des arbres , qui étaient gris , fauves ou dorés, selon la diversité des feuillages. Souvent on entendait sous les buissons glisser un petit battement d'ailes , ou bien le cri rauque et doux des corbeaux qui s'envolaient dans les chênes.
Page 538 - Bulletin de la Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère. 2* série, tom.
Page 10 - LE COQ ET LA PERLE. UN jour un coq détourna Une perle , qu'il donna Au beau premier lapidaire. Je la crois fine, dit-il ; Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire.

Bibliographic information