Paris, ou Le livre des cent-et-un, Volume 1 |
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Alexandre Duval amis Asmodée aujourd'hui avez Bagnolet Barbeau beau belle Bellefeuille bibliothèque bonne bourgeois c'était cachot Carle Vernet cent chambre Charles Charles X Charlotte Charlotte Corday charmant Châteaubriand chose Cicéri cœur Conciergerie d'Orléans dame danse demande devant diable Diable boiteux dîner dire donner duc d'Orléans enfants esprit faisait femme fête fille fortune foule Garat gens gloire Grigou HENRY MONNIER heures homme j'ai j'avais jamais jeté jeune jolie jour l'Abbaye-aux-Bois l'Académie française l'ingratitude laisse liberté livres long-temps madame de Staël madame Récamier mademoiselle main maire maison Marat ment mœurs monde monsieur Morgue mort n'avait palais Palais-Royal parler paroles passer pauvre peintre pensée peuple pieds plaisir pleure police politique porte portier premier prince prison qu'un regard reste révolution rien rire Romainville s'est sais salle salon savez serait seul société soir sort talent théâtre Théodore tiers de ligne tion trouve typhus voilà voix
Popular passages
Page 220 - Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Page 88 - ... tous les livres inutiles, mais ils se trompaient évidemment. Théodore avait tiré trop bon parti de ses études pour ignorer que ce livre est fait il ya trois cents ans. C'est le treizième chapitre du livre premier de Rabelais. Théodore ne...
Page 87 - C'est elle ! Dieu que je suis aise ! Oui, c'est la bonne édition; Voilà bien, pages douze et seize, Les deux fautes d'impression Qui ne sont pas dans la mauvaise, faits en épigramme par Pons de Verdun (Contes et poésies, 1807, p.
Page 220 - Peu de juges aujourd'hui sont capables d'apprécier ce qu'il ya de fini et d'achevé dans vos vers, peu d'oreilles assez délicates pour en savourer l'harmonie. Le travail le plus exquis s'y cache sous le, naturel le plus charmant.
Page 217 - Chateaubriand, pourquoi fuir ta patrie, Fuir son amour, notre encens et nos soins ? N'entends-tu pas la France qui s'écrie : Mon beau ciel pleure une étoile de moins?
Page 222 - Du lieu où je vous écris, j'aperçois la maison de campagne qu'habita lord Byron et les toits du château de madame de Staël : où est le barde de Child-Harold? où est l'auteur de Corinne? Ma trop longue vie ressemble à ces voies romaines bordées de monuments funèbres.
Page 219 - Si vos talents étaient d'une espèce moins rare, si vos tableaux ne réunissaient à la correction du dessin l'éclat ou la suavité du coloris, je me contenterais de vous remercier de l'ode que vous avez bien voulu m'adresser...
Page 76 - Nous sommes si bons républicains à Paris que l'on ne conçoit pas comment une femme inutile, dont la plus longue vie ne serait bonne à rien, peut se sacrifier de sang-froid pour sauver tout son pays.
Page 153 - C'était une épave révolutionnaire, un de ces êtres qui ont pris à des mouvements trop forts pour eux une part violente et passive; il avait été Jacobin. Comment vivait-il? je l'ignore. Il n'imprimait pas même d'almanach. Il existait cependant, et ses presses oisives et ses casses poudreuses chargeaient inutilement le plafond de son propriétaire. Je crois que la police tenait cette maison sous sa surveillance immédiate : ce que mon père ignorait.
Page 154 - Pendant trois mois, je montai régulièrement à huit heures, pour en redescendre à trois, les quatre étages qui menaient à l'atelier désert. Là je restais seul, je rêvais ; souvent l'ennui venait me poursuivre ; les leçons du maître étaient rares ou plutôt nulles et quand le maniement des lettres et leur pose dans l'instrument qui les unit avait fatigué mes doigts, je m'asseyais avec un livre. Qui n'a pas connu le dégoût d'un labeur où la pensée n'a point de part ne comprendra jamais...