Journal politique: ou Gazette des gazettes

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1792

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Popular passages

Page 48 - Non : une nation généreuse. et libre ne vend point des hommes, elle ne condamne point à l'esclavage , elle ne livre point à des maîtres ceux qu'elle a une fois admis au partage de sa liberté. Les citoyens...
Page 36 - Forcé de consentir à la guerre par la plus impérieuse nécessité, l'assemblée nationale n'ignore pas qu'on l'accusera de l'avoir volontairement accélérée ou provoquée. «Elle sait que la marche insidieuse de la cour de Vienne n'a eu d'autre objet que de donner une ombre de vraisemblance à cette imputation, dont les puissances étrangères ont besoin pour cacher à leurs peuples les motifs réels de l'attaque injuste préparée contre la France...
Page 26 - Tout prévenu d'un délit ou d'une faute excédant celles de pure discipline , dont la connaissance est réservée par les lois militaires au conseil de discipline, et dont la punition ne devra être ni la privation de la vie ni celle de son état , sera traduit devant le tribunal de police correctionnelle militaire.
Page 48 - ... tout ce que peut exiger le droit de propriété, quand il se trouve en opposition avec la loi, en contradiction avec l'intérêt public. Les citoyens de l'Alsace sont Français , et la nation ne peut, sans honte et sans injustice, souffrir qu'ils soient privés de la moindre partie des droits communs à tous ceux que ce nom doit également protéger. Dira-t-on qu'on peut , pour dédommager ces princes , leur abandonner une portion de territoire ? Non : une nation généreuse.
Page 37 - Chaque nation a seule le pouvoir de se donner des lois, et le droit inaliénable de les changer. Ce droit n'appartient à aucune, ou leur appartient à toutes avec une entière égalité: l'attaquer...
Page 46 - Rois de l'Europe. Nous avons juré de ne capituler , ni avec l'orgueil , ni avec la tyrannie; nous tiendrons notre ferment: la mort, la mort, ou la vifloire & lYgalité.
Page 40 - ... dans la constitution, que des violations de l'égalité, qui en est la base, étaient l'unique but des ennemis de la France; qu'ils voulaient la punir d'avoir reconnu dans toute leur étendue les droits communs à tous les hommes; et c'est alors qu'elle a fait ce serment, répété par tous les Français, de périr plutôt que de souffrir la moindre atteinte ni à la liberté des citoyens, ni à la souveraineté du peuple, ni surtout à cette égalité sans laquelle il n'existe pour les sociétés...
Page 12 - L'Assemblée nationale déclare que la nation française, fidèle aux principes consacrés par sa Constitution, de n'entreprendre aucune guerre dans la vue de faire des conquêtes , et de n'employer jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple, ne prend les armes que pour la défense de sa liberté et de son indépendance ; que la guerre qu'elle est obligée de soutenir n'est point une guerre de nation à nation , mais la juste défense d'un peuple libre contre l'injuste agression d'un roi...
Page 49 - On a fait entendre que le vœu du peuple français, pour le maintien de son égalité et de son indépendance, était celui d'une faction: mais la nation française a une Constitution; cette Constitution a été reconnue, adoptée par la généralité des citoyens ; elle ne peut être changée que par le vœu du peuple et suivant des formes qu'elle-même a prescrites.

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