Histoire des Causes de la Révolution française, Volume 1A. Pagny, 1850 |
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affaires appartenant arrêt du Conseil assemblées avaient bailliages Brienne bureaux c'est-à-dire c'était Calonne censure cent charges civil clergé comprenait comte Conseil des Dépêches conseillers considérable constitution convocation Cour des aides coutumes créé criminelle d'Eprémesnil Dauphiné déclaration déficit dépenses donner édits enfin enregistrer Etats Généraux eût faisait Ferme générale finances franç François Ier gabelles garde des sceaux garde-robe gouvernement guerre hommes impôts juridiction l'abbé l'administration l'ancienne l'édit l'enregistrement l'impôt l'ordonnance Lamoignon lettres de cachet lit de justice livres lois Louis XIV Louis XVI magistrats maison Marie-Antoinette Mém ment mille millions ministre Mme Campan monarchie Moniteur n'avait n'était néanmoins Necker nobles noblesse nombre Notables officiers ordonnances parlement payait pays peuple politique portait pouvait premier président présidiaux prévôt prince procureur provinces publique quatre recette receveurs réformes régiment reine Révolution royale royaume Sallier secrétaire d'Etat seigneuriales seigneurs sénéchaussées seul supprimé tiers état timbre tion Toulouse tribunaux valet de chambre Versailles
Popular passages
Page 253 - Je lui ai inspiré l'amour de ses devoirs envers vous, un tendre attachement, l'attention à imaginer et à mettre en pratique les moyens de vous plaire. Je lui ai toujours recommandé avec beaucoup de soin une tendre dévotion...
Page 253 - Je lui ai toujours recommandé avec beaucoup de soin une tendre dévotion envers le maître des rois, persuadée qu'on fait mal le bonheur des peuples qui nous sont confiés, quand on manque envers celui qui brise les sceptres et renverse les trônes comme il lui plaît. Aimez donc vos devoirs envers Dieu ; je vous le dis, mon cher Dauphin, et je le dis à ma fille ; aimez le bien des peuples sur lesquels vous régnerez toujours trop tôt.
Page 246 - Les vues que le roi veut vous communiquer tendent toutes à ce but : ce n'est ni un système , ni une invention nouvelle; c'est le résumé et, pour ainsi dire, le ralliement des projets d'utilité publique conçus depuis longtemps par les hommes d'État les plus habiles...
Page 325 - ... ministres qui abuseraient de l'autorité du roi pussent disposer des personnes par des lettres de cachet; des propriétés , par des lits de justice ; des affaires civiles et criminelles, par des évocations ou cassations, et suspendre le cours de la justice par des exils particuliers ou des translations arbitraires...
Page 267 - Si je n'ai pas répondu, c'est que la nature se refuse à répondre à une pareille inculpation faite à une mère. (Ici l'accusée paraît vivement émue.) J'en appelle à toutes celles qui peuvent se trouver ici l.
Page 303 - Majesté si nombreuse, si intéressante et si digne de sa protection, reçoive au moins, par le nombre des voix, une compensation de l'influence que donnent nécessairement la richesse, la dignité et la naissance.
Page 253 - ... Votre épouse, mon cher dauphin, vient de se séparer de moi. Comme elle faisait mes délices, j'espère qu'elle fera votre bonheur. Je l'ai élevée en conséquence, parce que depuis longtemps je prévoyais qu'elle devait partager vos destinées.
Page 302 - Vous avez été le conseil de votre roi; vous avez préparé et facilité la RÉVOLUTION la plus désirable, sans autre autorité que celle de la confiance, qui est la première de toutes les puissances dans le gouvernement des Etats.
Page 253 - Aimez le roi votre aïeul, inspirez ou renouvelez cet attachement à ma fille ; soyez bon comme lui ; rendez-vous accessible aux malheureux. Il est impossible qu'en vous conduisant ainsi, vous n'ayez le bonheur en partage. Ma fille vous aimera, j'en suis sûre, parce que je la connais ; mais, plus je vous réponds de son amour et de ses soins, plus je vous demande de lui vouer le plus tendre attachement. Adieu, mon cher Dauphin ; soyez heureux. Je suis baignée de larmes.
Page 274 - Quant à la personne de Louis XVI, je crois bien qu'il n'a que les défauts de son éducation, et que la nature en a fait une excellente pâte d'homme, qu'on aurait cité comme un digne citoyen s'il n'avait pas eu le malheur de naître sur le trône; mais, tel qu'il est, c'est, à tout prendre, le roi qu'il nous faut. Nous devons bénir le ciel de nous l'avoir donné, nous devons le prier de nous le conserver.