La métromanie1846 |
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... BARONNE DE L'ORME . LA BARONNE . Il faut parler , il faut , monsieur le comte , Vous expliquer nettement sur mon compte . Ni vous ni moi n'avons un cœur tout neuf ; Vous êtes libre , et depuis deux ans veuf " : Devers ce temps j'eus cet ...
... BARONNE DE L'ORME . LA BARONNE . Il faut parler , il faut , monsieur le comte , Vous expliquer nettement sur mon compte . Ni vous ni moi n'avons un cœur tout neuf ; Vous êtes libre , et depuis deux ans veuf " : Devers ce temps j'eus cet ...
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... BARONNE . Non , monsieur . Je parle bien , et c'est avec douleur ; Et je sais trop que votre âme inconstante Ne me voit plus que comme une parente . LE COMTE . Je n'ai pas l'air d'un volage , je croi . LA BARONNE . Vous avez l'air de me ...
... BARONNE . Non , monsieur . Je parle bien , et c'est avec douleur ; Et je sais trop que votre âme inconstante Ne me voit plus que comme une parente . LE COMTE . Je n'ai pas l'air d'un volage , je croi . LA BARONNE . Vous avez l'air de me ...
Page 11
... BARONNE . Oui , j'aurai tort ! Quand vous vous détachez , C'est donc à moi que vous le reprochez . Je dois souffrir vos belles incartades , Vos procédés , vos comparaisons fades . Qu'ai - je donc fait , pour perdre votre cœur ? Que me ...
... BARONNE . Oui , j'aurai tort ! Quand vous vous détachez , C'est donc à moi que vous le reprochez . Je dois souffrir vos belles incartades , Vos procédés , vos comparaisons fades . Qu'ai - je donc fait , pour perdre votre cœur ? Que me ...
Page 12
... BARONNE . C'est fort bien dit , traître ! Vous prétendez , Quand vous m'outrez , m'insultez , m'excédez , Que je pardonne , en lâche complaisante , De vos amours la honte extravagante ? Et qu'à mes yeux un faux air de hauteur Excuse en ...
... BARONNE . C'est fort bien dit , traître ! Vous prétendez , Quand vous m'outrez , m'insultez , m'excédez , Que je pardonne , en lâche complaisante , De vos amours la honte extravagante ? Et qu'à mes yeux un faux air de hauteur Excuse en ...
Page 13
Alexis Piron. LA BARONNE . Non , vous l'aimez ; j'en suis très - sûre . LE COMTE . Eh bien ! Si je l'aimais , apprenez donc , madame , Que hautement je publierais ma flamme . Vous en êtes capable . LA BARONNE . LE COMTE . Assurément . LA ...
Alexis Piron. LA BARONNE . Non , vous l'aimez ; j'en suis très - sûre . LE COMTE . Eh bien ! Si je l'aimais , apprenez donc , madame , Que hautement je publierais ma flamme . Vous en êtes capable . LA BARONNE . LE COMTE . Assurément . LA ...
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Common terms and phrases
Adieu affaire aime allez Allons amour ARAMINTE ARISTE assez avez avez-vous BALIVEAU BARONNE beau belle BLAISE bonté Bourguignon charmante cher Chloé chose CLÉON cœur COLETTE COLIN comédie COMTESSE crois croyais DAMIS DEVIN Devin du village dire DORANTE DUBOIS esprit Est-ce êtes fàcher FAUSSES CONFIDENCES femme fille FLORISE FRANCALEU FRONTIN gens GERMON GÉRONTE goût Hélas homme honnête HORTENSE j'ai j'aime j'aurai j'en jamais l'ai l'aime l'amour l'esprit là-dessus laisse LÉPINE LISETTE LUBIN LUCILE m'aimez m'en MADAME ARGANTE mademoiselle maître mariage MARIO MARIVAUX MARQUIS MARQUISE MARTHON mérite MÉTROMANIE mieux Mme ARGANTE moi-même MONDOR monsieur le comte monsieur Remi n'ai n'en NANINE ORGON Parbleu parler PASQUIN pense père Philippe Hombert plaire plaisir plaît prendre qu'à qu'un raison reste rien s'il sais saurais savez SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII sentiments serait seul SILVIA songe sort trouve vais VALÈRE valet veut veux vient voilà vois voudrais voulez voulez-vous vrai
Popular passages
Page 26 - En m'éloignant d'un monde à qui je rends justice ; Tout ce qu'on est forcé d'y voir et d'endurer Passe bien l'agrément qu'on peut y rencontrer. Trouver à chaque pas des gens insupportables, Des flatteurs, des valets, des plaisants détestables, Des jeunes gens d'un ton , d'une stupidité !... Des femmes d'un caprice et d'une fausseté !... Des prétendus...
Page 1 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies, Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 127 - Comment donc! tu me soumets; je suis presque timide; ma familiarité n'oserait s'apprivoiser avec toi; j'ai toujours envie d'ôter mon chapeau de dessus ma tête, et quand je te tutoie, il me semble que je joue; enfin, j'ai un penchant à te traiter avec des respects qui te feraient rire. Quelle espèce de suivante es-tu donc, avec ton air de princesse?
Page 130 - SILVIA. J'avais de mon côté quelque chose à te dire, mais tu m'as fait perdre mes idées aussi, à moi. DORANTE. Je me rappelle de t'avoir demandé si ta maîtresse te valait.
Page 73 - L'esprit qu'on veut avoir gâte celui qu'on a. De la joie et du cœur on perd l'heureux langage Pour l'absurde talent d'un triste persiflage.
Page 2 - ... est capable A vos déloyautés n'ont rien de comparable; Que le sort, les démons, et le Ciel en courroux N'ont jamais rien produit de si méchant que vous.
Page 20 - J'en ai mille , et pas un. Veux-tu que limité Au petit cercle obscur d'une société , J'aille m'ensevelir dans quelque coterie ? ^ Je vais où l'on me plaît , je pars quand on m'ennuie , Je m'établis ailleurs , me moquant au surplus D'être haï des gens chez qui je ne vais plus : C'est ainsi qu'en ce lieu, si la chance varie, Je compte planter là toute la compagnie.
Page 2 - Oui, oui, redoutez tout après un tel outrage ; Je ne suis plus à moi, je suis tout à la rage...
Page 118 - N'est-on pas content de Léandre, quand on le voit? Eh bien! chez lui, c'est un homme qui ne dit mot, qui ne rit ni qui ne gronde: c'est une âme glacée, solitaire, inaccessible. Sa femme ne la connaît point, n'a point de commerce avec elle; elle n'est mariée qu'avec une figure qui sort d'un cabinet, qui vient à table, et qui fait expirer de langueur, de froid et d'ennui tout ce qui l'environne.
Page 18 - Aussi, ne vous déplaise, Vous en parlez, monsieur, un peu trop à votre aise. Vous avez les plaisirs ; et moi, tout l'embarras. Vous et vos créanciers, je vous ai sur les bras. C'est moi qui les écoute, et qui les congédie. Je suis las de jouer pour vous la comédie , De vous celer, d'oser remettre au lendemain, Pour emprunter encore, avec un front d'airain.