Discours sur l'origine & les fondemens de l'inégalité parmi les hommes. Contract social. Discours sur l'économie politique. Extrait du projet de paix perpétuelle de M. l'Abbé de Saint-Pierre [etcSamuel Fauche, 1775 |
Common terms and phrases
abfolue affemblées affez aifé ainfi animaux auffi auroit avoient avoit befoin c'eft c'eſt caufe chefs chofes Citoyens civil Claffe conféquent conferver confidérer conftitution connoiffances corps politique diftinguer diverfes doit efclaves efpece enfans eſt Etat étoient étoit fage falut fans ceffe fauvage favoir fe trouve fecond felon femblables femble fens fent feroient feroit fervir fes membres feul fienne fimple focial fociété foible foient foin foit fonger font force fous fouvent fubfifter fuffent fuffrages fujets fuppofe fur-tout fûreté galité Gouvernemens Gouvernement guerre hommes inftitution jamais jufqu'à jufte l'autre l'efpece l'efprit l'Etat l'état de Nature l'homme l'ufage laiffe lefquels Législateur liberté loix long-tems Magiftrats maniere ment mifere n'eft n'eſt n'étoit naturelle néceffaire néceffité obfervations paffer paffions paroît perfonne peuple Philofophe plufieurs poffible pouvoir prefque premiere Prince publique puiffance puiffe qu'un queftion raifon refpect refte République rien Souverain Sparte tems tion toyens ufage volonté générale دو
Popular passages
Page 300 - ... conforme ou non à la volonté générale qui est la leur : chacun en donnant son suffrage dit son avis là-dessus, et du calcul des voix se tire la déclaration de la volonté générale. Quand donc l'avis contraire au mien l'emporte...
Page 344 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 181 - ... peut donner de la force aux autres, que quiconque refusera d'obéir à la volonté générale, y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre ; car telle est la condition qui, donnant chaque citoyen à la patrie, le garantit de toute dépendance personnelle...
Page 162 - JE veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées.
Page 344 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 244 - A prendre le terme dans la rigueur de l'acception , il n'a jamais existé de véritable démocratie , et il n'en existera jamais.
Page 344 - Que si quelqu'un après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort; il a commis le plus grand des crimes, il a menti devant les lois.
Page 209 - ... plus les acquises sont grandes et durables, plus aussi l'institution est solide et parfaite; en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 2 - La religion nous ordonne de croire que, Dieu lui-même ayant tiré les hommes de l'état de nature immédiatement après la création, ils sont inégaux parce qu'il a voulu qu'ils le fussent...
Page 15 - Quelques philosophes ont même avancé qu'il ya plus de différence de tel homme à tel homme, que de tel homme à telle bête.