Revue de Paris, Volume 6 |
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Popular passages
Page 244 - ... ou à côté du nez, et ce visage de femme n'est plus celui de Vénus; c'est le portrait de quelqu'une de mes voisines. Je dirai donc à nos conteurs historiques : Vos figures sont belles, si vous voulez; mais il y manque la verrue à la tempe, la...
Page 243 - Il parsèmera son récit de petites circonstances si liées à la chose, de traits si simples, si naturels, et toutefois si difficiles à imaginer, que vous serez forcé de vous dire en vous-même : Ma foi, cela est vrai : on n'invente pas ces choses-là.
Page 31 - J'ai l'expérience du passé, je vois l'avenir? Quel ami de la patrie peut survivre au moment où il n'est plus permis de la servir et de défendre l'innocence opprimée?-..
Page 142 - Térence est dans mes mains, je m'instruis dans Horace, Homère et son Rival sont mes Dieux du Parnasse ; Je le dis aux Rochers : on veut d'autres discours, Ne pas louer son siècle, est parler à des sourds. Je le loue, et je sais qu'il n'est pas sans mérite : Mais près de ces grands noms notre gloire est petite : Tel de nous, dépourvu de leur solidité, N'a qu'un peu d'agrément sans nul fonds de beauté.
Page 141 - N'en attends-je autre fruit que de les voir prisés? C'est peu que leurs conseils, si je ne sais les suivre, Et qu'au moins vers ma fin je ne commence à vivre*; Car je n'ai pas vécu; j'ai servi deux tyrans : Un vain bruit et l'amour ont partagé mes ans.
Page 142 - Je chéris l'Arioste et j'estime le Tasse; Plein de Machiavel, entêté de Boccace, J'en parle si souvent qu'on en est étourdi; J'en lis qui sont du Nord, et qui sont du Midi.
Page 144 - J'ai su que vous souhaitiez La Fontaine en Angleterre ; « on n'en jouit guère à Paris ; sa tête est bien affoiblie. C'est « le destin des poètes : le Tasse et Lucrèce l'ont éprouvé. Je « doute qu'il y ait du philtre amoureux pour La Fontaine, il « n'a guère aimé de femmes qui en eussent pu faire la
Page 244 - J'en cherche le modèle dans la nature, et ne l'y trouve pas; en comparaison, tout y est faible, petit et mesquin ; c'est une tête idéale ; je le sens, je me le dis. Mais que l'artiste me fasse apercevoir au front de cette tête une cicatrice légère, une verrue à l'une de ses tempes, une coupure imperceptible à la lèvre inférieure...
Page 33 - Qui suis-je, moi qu'on accuse? Un esclave de la liberté, un martyr vivant de la République, la victime autant que l'ennemi du crime. Tous les fripons m'outragent ; les actions les plus indifférentes, les plus légitimes de la part des autres sont des crimes pour moi ; un homme est calomnié dès qu'il me connaît ; on pardonne à d'autres leurs forfaits ; on me fait un crime de mon zèle.
Page 31 - Je sens que partout où l'on rencontre un homme de bien, en quelque lieu qu'il soit assis, il faut lui tendre la main et le serrer contre son cœur. Je 'crois à des circonstances fatales dans la révolution, qui n'ont rien de commun avec les desseins criminels; je crois à la détestable influence de l'intrigue, et surtout à la puissance sinistre de la calomnie.