Selected Poems

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D. C. Heath & Company, 1908 - French poetry - 254 pages
 

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Popular passages

Page 222 - And the temple of God was opened in heaven, and there was seen in his temple the ark of his testament : and there were lightnings, and voices, and thunderings, and an earthquake, and great hail.
Page 231 - ... day from the face of the earth ; and from thy face shall I be hid ; and I shall be a fugitive and a vagabond in the earth; and it shall come to pass, that every one that findeth me shall slay me.
Page 173 - Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers! Seigneur! préservez-moi, préservez ceux que j'aime, Frères, parents, amis, et mes ennemis même Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur, l'été sans fleurs vermeilles, La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, La maison sans enfants ! 18 mai 1830.
Page 113 - Que peu de temps suffit pour changer toutes choses ! Nature au front serein, comme vous oubliez ! Et comme vous brisez dans vos métamorphoses Les fils mystérieux où nos cœurs sont liés...
Page 173 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire. Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire. Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! Seigneur!
Page 203 - Je viens à vous, Seigneur! confessant que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant! Je conviens que vous seul savez ce que vous faites, Et que l'homme n'est rien qu'un jonc qui tremble au vent; Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme Ouvre le firmament; Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme Est le commencement...
Page 238 - I will put my hook in thy nose, and my bridle in thy lips, and I will turn thee back by the way by which thou earnest.
Page 114 - La borne du chemin, qui vit des jours sans nombre, Où jadis pour m'attendre elle aimait à s'asseoir, S'est usée en heurtant, lorsque la route est sombre, Les grands chars gémissants qui reviennent le soir.
Page 116 - Dieu nous prête un moment les prés et les fontaines, Les grands bois frissonnants, les rocs profonds et sourds, Et les cieux azurés et les lacs et les plaines, Pour y mettre nos cœurs, nos rêves, nos amours;
Page 171 - Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard, qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.

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