Voyage en Syrie et en Egypte: pendant les années 1783, 1784 et 1785, Volume 31792 - 289 pages |
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... le principe de la fociété . Inftruits enfuite par l'épreuve répétée d'accidens di- vers , par les fatigues d'une vie vagabonde , par les foucis de difettes fréquentes , les hommes raifonne- 31 rent en eux - mêmes , & fe dirent 30 PRINCIPES.
... le principe de la fociété . Inftruits enfuite par l'épreuve répétée d'accidens di- vers , par les fatigues d'une vie vagabonde , par les foucis de difettes fréquentes , les hommes raifonne- 31 rent en eux - mêmes , & fe dirent 30 PRINCIPES.
Page 31
... dirent : ,, Pourquoi confu- mer nos jours à chercher des fruits épars fur un fol avare ? Pourquoi nous épuifer à pourfuivre des proies qui nous échappent dans l'onde & les bois ? Que ne raffemblons - nous fous notre main les animaux qui ...
... dirent : ,, Pourquoi confu- mer nos jours à chercher des fruits épars fur un fol avare ? Pourquoi nous épuifer à pourfuivre des proies qui nous échappent dans l'onde & les bois ? Que ne raffemblons - nous fous notre main les animaux qui ...
Page 32
... dirent ,, Pourquoi fatiguer nos bras à produire les jouiffances qui fe trouvent dans les mains des foibles ? Uniflons - nous , & dépouillons - les ; ils fatigueront pour nous , & nous jouirons fans peines . ,, Et les forts s'é- tant ...
... dirent ,, Pourquoi fatiguer nos bras à produire les jouiffances qui fe trouvent dans les mains des foibles ? Uniflons - nous , & dépouillons - les ; ils fatigueront pour nous , & nous jouirons fans peines . ,, Et les forts s'é- tant ...
Page 34
... dirent ,, Nous nous nuifons mutuellement par nos passions ; & pour vouloir chacun tout envahir , il réfulte que nul ne poffede ; ce que l'un ravit aujourd'hui , on le lui enleve demain , & notre cupidité retombe fur nous mêmes ...
... dirent ,, Nous nous nuifons mutuellement par nos passions ; & pour vouloir chacun tout envahir , il réfulte que nul ne poffede ; ce que l'un ravit aujourd'hui , on le lui enleve demain , & notre cupidité retombe fur nous mêmes ...
Page 42
... dirent éternellement à s'approprier , fous le nom de pouvoir fupreme , la faculté de tout dépouiller & de tout affervir au gré de leurs paffions ; & c'eft cet esprit d'invafion qui , déguifé fous toutes les formes , mais toujours le ...
... dirent éternellement à s'approprier , fous le nom de pouvoir fupreme , la faculté de tout dépouiller & de tout affervir au gré de leurs paffions ; & c'eft cet esprit d'invafion qui , déguifé fous toutes les formes , mais toujours le ...
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Common terms and phrases
abfolu aftres Ahrimanes ainfi auffi avoient avoit ayant bafes Bedou befoin Brama c'eft c'eſt c'eſt-à-dire caufe célefte Chamans chofes Chrétiens ciel cieux compofé confervation conftellations connoiffance culte cupidité de-là décans défert defpote Dieu Dieux dirent divifés Divinité doctrine efprit Egyptiens élémens emblême eſt étoient étoit étole facrés faifi fans ceffe fcience fe font fecond fecret fecte femblables fenfations fens fent ferpent fervir feul fiecles fignes filence fimples fociété foible foit foleil fource fous le nom fujet fur la terre fyftême Hébreux hommes idées idem jouiffances jufqu'à juftice l'ame l'efprit l'homme l'univers législateurs Lingam lois lumiere Macrobe Mahomet maniere maux Mithra Moïfe monde Mufulmans n'eft n'eſt nations nature Ninive paffé paffions Page idem Perfes peuple phyfiques plufieurs Plutarque préfente premiere prêtres principe puiffance raifon refte religion richeffes rois s'eft ſes ſon ſur Syrie tantôt Tartares tems Thebes tions Typhon tyrans voilà Zoroastre دو
Popular passages
Page 14 - Là, une industrie créatrice de jouissances appelait les richesses de tous les climats, et l'on voyait s'échanger la pourpre de Tyr pour le fil précieux de la Sérique, les tissus moelleux de Cachemire pour les tapis fastueux de la Lydie, l'ambre de la Baltique pour les perles et les parfums Arabes, l'or d'Ophir pour l'étain de Thulé...
Page 14 - Ici me dis-je, ici fleurit jadis une ville opulente : ici fut le siège d'un empire puissant. Oui, ces lieux maintenant si déserts, jadis une multitude vivante animait leur enceinte ; une foule active circulait dans ces routes aujourd'hui solitaires. En ces murs où règne un morne silence, retentissaient sans cesse le bruit des arts et les cris...
Page vii - Je vous salue, ruines solitaires, tombeaux saints, murs silencieux ! C'est vous que j'invoque, c'est à vous que j'adresse ma prière. Oui! tandis que votre aspect repousse d'un secret effroi les regards du vulgaire, mon cœur trouve à vous contempler le charme des sentiments profonds et des hautes pensées. Combien d'utiles leçons, de réflexions touchantes ou fortes n'offrez-vous pas à l'esprit qui sait vous consulter...
Page 81 - Le roi est avec nous , et il vous prescrit de vous soumettre. LE PEUPLE. « Les rois sont indivisibles de leurs nations. Le roi de la nôtre ne peut être chez vous ; vous ne possédez que son fantôme.
Page 175 - ... l'histoire entière de l'esprit religieux n'est que celle des incertitudes de l'esprit humain , qui , placé dans un monde qu'il ne comprend pas , veut cependant en deviner l'énigme ; et qui , spectateur toujours étonné de ce prodige mystérieux et visible, imagine des causes, suppose des fins, bâtit des systèmes : puis , en trouvant un défectueux , le détruit pour un autre non moins vicieux ; hait l'erreur qu'il quitte...
Page 14 - ... empire puissant. Oui ! ces lieux maintenant si déserts , jadis une multitude vivante animoit leur enceinte ; une foule active circuloit dans ces routes aujourd'hui solitaires. En ces murs où règne un morne silence , retentissoient sans cesse le bruit des arts et les cris d'alégresse et de...
Page 70 - Son obstacle est son ignorance, qui l'égaré dans les moyens, qui le; trompe sur les effets et les causes. A force d'expérience il s'éclairera ; à force d'erreurs il se redressera; il deviendra sage et bon , parce qu'il est de son intérêt de l'être; et...
Page 93 - I bannissons toute tyrannie et toute discorde ; ne formons plus qu'une même société, qu'une grande famille ; et puisque le genre humain n'a qu'une même constitution, qu'il n'existe plus pour lui qu'une même loi, celle de la nature, qu'un même code, celui de la raison, qu'un même trône, celui de la justice, qu'un même autel, celui de l'union