Recueil de romances historiques, tendres et burlesques, tant anciennes que modernes, avec les airs notés

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Page 118 - Partagez ma couronne, Le prix de ma valeur; Je la tiens de Bellone : Tenez-la de mon cœur. Cruelle départie! Malheureux jour ! C'est trop peu d'une vie Pour tant d'amour.
Page 51 - Alix soudain prit la dorure , La déplia ; Sur la tablette, en écriture, Ces mots trouva : Ici je contemple à toute heure , Dans tes soupirs ; Je garde tout ce qui demeure De mes ptaisirs.
Page 127 - Se sent or' allumer De cette douce flamme Qui nous force d'aimer, Allons, contents, Allons sur la verdure, Allons tandis que dure Notre jeune printemps. Avant que la journée De notre âge, qui fuit, Se trouve environnée Des ombres de la nuit, Prenons loisir De vivre notre vie, Et, sans craindre l'envie, Donnons-nous du plaisir *. Du soleil la lumière Vers le soir se déteint, Puis...
Page 149 - Ayez près d'elle un modefte maintien ; Ne prétendez gêner fa fantaifie : Qui plaît eft Roi , qui ne plaît plus n'eft rien.
Page 193 - ... J'aime de bonne foi; Cet amour quej'ignore Est venu malgré moi : Je ne savais pas même Son nom jusqu'à ce jour. Hélas !dès que l'on aime, On a donc de l'amour? Ta voix seule me touche Par un...
Page 151 - Églé revint le jour d'après; On ne vit que ma mie. Si quelque nymphe a le crédit D'être toujours nouvelle A vos yeux comme à votre esprit, Tenez, c'est toujours elle. L'autre matin sous ces buissons, Une nymphe jolie Me dit : « J'aime tant vos chansons ! » Je dis :
Page 49 - Dirai je ma douleur profonde, Quand je l'appris? Pour m'en aller au bout du monde Me départis ; Non qu'un instant en moi je pense De l'oublier , -^ Mais pour mourir de ma constance A le pleurer.
Page 29 - L'écrit qui doit combler ses maux, Et, d'une voix foible et mourante, Prononce avec peine ces mots : « Bientôt je vais cesser de vivre, Sans cesser de vous adorer, Content si ma mort vous délivre Des maux qu'on vous fait endurer. Elle n'a rien qui m'épouvante ; Sans vous la vie est sans attraits. Un regret pourtant me tourmente : Quoi ! je ne vous verrai jamais ! « Recevez mon cœur comme un gage Du plus vif, du plus tendre amour; De ce...
Page 86 - Qui l'aidera , dans ce féjour ? ... Mais LISE eft belle , & LISE pleure. JEUNE, aimable, comme au Printems Plaît à tous les yeux la Nature ; Les moins fenfibles Courtifans Partagent les maux qu'elle endure.
Page 65 - C'eft Apollon qu'elle implore , : Sa vue adoucit fes maux , Et vers l'amant qu'elle adore Ses bras s'étendent encore , En fe changeant en rameaux. ; Quel objet pour la tendrefle De ce malheureux vainqueur ! C'eft un arbre qu'il carefle ; Mais fous l'écorce qu'il prefle II fent palpiter un cœur.

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