Mémoires historiques sur la révolution d'Espagne |
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à-la-fois abdication acte affaires Algarves Aranjuez armées arrivé aurait avaient bataille bataille d'Iéna bataille de Baylen Bayonne Bourbons c'était Castille Cevalhos Chanoine Charles Charles IV choses circonstances comte de Lima conseil Conversation cortès cour d'Espagne couronne d'Etrurie déclaré déja députés devait dynastie ennemis Escoïquiz Espagne Espagnols Etrurie famille royale faveur favori Ferdinand fils force fût général Savary gouvernement grand-duc guerre haine intérêts j'ai jamais Joseph jour junte l'abdication l'Angleterre l'armée l'Es l'Escurial l'Espagne l'Europe l'infant don lettre lieu longtems Lusitanie Madrid maison maison de Bourbon malheur Marac ment mille hommes ministre moyens n'avait n'était Napo Napoléon nation pagne Paix passé pays père personne peuple poléon porter Portugal pouvait prince des Asturies projet puissance règne renonciation reste révolution rien royaume royaume d'Etrurie s'était sentimens sera seul Séville Sire sujets tems tion traité traité de Fontainebleau trône troupes françaises trouvait V. M. I. et R vieux souverains voyage
Popular passages
Page 348 - Royale déchire par là ses droits. Qu'elle ferme l'oreille à des conseils faibles et perfides. Elle n'a pas le droit de juger le prince de la Paix : ses crimes, si on lui en reproche, se perdent dans les droits du trône. J'ai souvent manifesté le désir que le prince de la Paix fût éloigné des affaires; l'amitié du roi Charles m'a porté souvent à me taire et à détourner les yeux des faiblesses de son attachement.
Page 348 - Altesse n'en aura plus, si jamais elle est malheureuse. Les peuples se vengent volontiers des hommages qu'ils nous rendent. Comment , d'ailleurs , pourrait-on faire le procès au prince de la Paix, sans le faire à la reine et au roi votre père? Ce procès alimentera les haines et les passions factieuses : le résultat en sera funeste pour votre couronne.
Page 348 - Mais tout cela peut se concilier. Que le prince de la Paix soit exilé d'Espagne, et je lui offre un refuge en France. Quant à l'abdication de Charles IV, elle a eu lieu dans un moment où mes armées couvraient les Espagnes, et aux yeux de l'Europe et de la postérité je paraîtrais n'avoir envoyé tant de troupes que pour précipiter du trône mon allié et mon ami. Comme souverain voisin, il m'est permis de vouloir connaître avant* de reconnaître cette abdication.
Page 64 - Je proteste et déclare que mon décret du 19 mars, par « lequel j'abdique la couronne en faveur de mon fils, est un ••( acte auquel j'ai été forcé pour prévenir de plus grands « malheurs et l'effusion du sang de mes sujets bien aimés.
Page 348 - Elle n'a pas le droit de juger le prince de la Paix. Ses crimes , si on lui en reproche , se perdent dans les droits du trône. J'ai souvent manifesté le désir que le prince de la Paix fût éloigné des affaires; l'amitié du roi Charles m'a porté souvent à me taire et à détourner les yeux des faiblesses de son attachement. Misérables hommes que nous sommes ! Faiblesse et erreur, c'est notre devise.
Page 347 - Je ne suis point juge de ce qui s'est passé et de la conduite du prince de la Paix ; mais ce que je sais bien, c'est qu'il est dangereux pour les rois d'accoutumer les peuples à répandre du sang et à se faire justice...
Page 37 - ... père le plus tendre. Je suis bien malheureux d'être obligé par les circonstances à cacher comme un crime une action si juste et si louable, mais telles sont les conséquences funestes de l'extrême bonté des meilleurs rois. Rempli de respect et d'amour filial pour celui à...
Page 240 - Lorsque deux factions divisent un empire, Chacun suit au hasard la meilleure ou la pire. Suivant l'occasion ou la nécessité Qui l'emporte vers l'un ou vers l'autre côté. Le plus juste parti, difficile à connaître. Nous laisse en liberté de nous choisir un maître; Mais, quand ce choix est fait, on ne s'en dédit plus.
Page 105 - Je ne voudrais faire de mal à personne; mais quand mon grand char politique est lancé , il faut qu'il passe : malheur à qui se trouve sous les roues!
Page 339 - Napoléon se contenait dans de certaines limites d'agrandissement , et s'il consolidait son empire par de bonnes institutions morales , la France l'adorerait , le regarderait comme un libérateur de la terrible révolution dans laquelle la nation a,vait été plongée , bénirait sa dynastie , et regarderait comme une gloire l'occupation de plusieurs trônes de l'Europe par des membres de la famille de son souverain , et que par conséquent l'argument n'effacerait pas mes suspicions ; que d'ailleurs...