Bulletins de la Société littéraire de l'Orléanais de 1856 à 1860

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Page 242 - Mais j'ai tant fait de mal que jamais ta bonté Ne me pardonnera sans choquer ta justice. Oui, mon Dieu, la grandeur de mon impiété Ne laisse à ton pouvoir que le choix du supplice ; Ton intérêt s'oppose à ma félicité ; Et ta clémence même attend que je périsse.
Page 237 - Mothe. à l'époque du carême, ils voulurent manger de la viande, et ne trouvèrent que du lard et des œufs dont on leur lit une omelette.
Page 238 - Son ivrognerie lui a fait courir mille périls et recevoir mille affronts. Un jour qu'il avoit bu, il vit un prêtre qui, portant corpus Domini, avoit une calotte ; il s'approcha de lui, et au lieu de se mettre à genoux, il lui jeta sa calotte dans la boue, et lui dit « qu'il étoit bien insolent de se couvrir en présence de son Créateur.
Page 186 - Après avoir passé quelques rues, portée en triomphe, je leur dis que je savois marcher, et que je les priois de me mettre à terre: ce qu'ils firent; je m'arrêtai pour attendre les dames, qui arrivèrent un moment après crottées aussi bien que moi, et fort aises aussi.
Page 87 - C'est d'être la première à manier l'aiguille, La plus industrieuse à filer la toison, A préparer l'habit propre à chaque saison, Afin qu'en revenant au foyer domestique Le guerrier puisse mettre une blanche tunique, Et rendre grâce aux dieux de trouver sur le seuil Une femme soigneuse et qui lui fasse accueil.
Page 184 - ... travailler. Je leur dis qu'ils se hâtassent; je leur donnai de l'argent, et pour les voir travailler et les animer par ma présence, je montai sur une butte de terre assez haute qui regardoit cette porte.
Page 186 - Gramont me fit signe d'avancer : comme il y avoit beaucoup de boue , un valet de pied me prit , me porta, et me fourra par ce trou, où je n'eus pas sitôt la tête passée que l'on battit le tambour.
Page 184 - ... d'elles; car lorsque je leur tenois tels propos, il n'y avoit aucune apparence. A force d'aller je me trouvai cependant au bord de l'eau , où tous les bateliers , qui sont en grand nombre à Orléans, me vinrent offrir leur service. Je l'acceptai volontiers ; je leur tins de beaux discours , et tels qu'ils conviennent à ces sortes de gens pour les animer à faire ce que l'on désire d'eux. Comme je les vis bien disposés , je leur demandai s'ils pouvoient me mener en bateau jusqu'à la porte...
Page 88 - Les doigts laborieux rendent l'esprit plus fort, Tandis que la vertu dans les loisirs s'endort. Aussi, celle qui prend l'aiguille de Minerve, Minerve, applaudissant, l'appuie et la préserve. Le travail , il est vrai , peut ternir ma beauté,, Mais rien ne ternira mon honneur respecté ; " Et, si je dois choisir, injure pour injure, La ride au front sied mieux qu'au nom la flétrissure.
Page 178 - Palais-Royal les princes de Condé et de Conti , et le duc de Longueville (18 janvier 1650).

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