Papiers inédits trouvés chez Robespierre, Saint-Just, Payan, etc: supprimés ou omis par Courtois, Volume 55

Front Cover
Baudouin frères, 1828 - France
 

Selected pages

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 262 - Ils désirent la mort du roi , parce que sa vie est un obstacle à leur ambition ; mais ils veulent conserver pour eux des apparences d'humanité. Ils marchent ainsi d'une manière sourde à leurs desseins. » Lanjuinais, du côté droit, ne voulait pas la mort du roi , et cependant les autres la voulaient ; ils le disaient, et ils applaudissaient Lanjuinais. Les malheurs de la patrie ont répandu sur tout l'empire une teinte sombre et religieuse. Le recueillement est nécessaire dans ces circonstances...
Page 15 - Il faut une volonté une. Il faut qu'elle soit républicaine ou royaliste. Pour qu'elle soit républicaine, il faut des ministres républicains, des papiers républicains, des députés républicains, un gouvernement républicain.
Page 115 - Lorsque , désabusé tôt ou tard , vous viendrez à prendre pour moi les sentimens que je mérite , qu'une mauvaise honte ne vous empêche pas de m'instruire que j'ai recouvré votre amitié; et, en quelque lieu que je sois...
Page 231 - FRÈRE ET AMI, Encore des têtes , et chaque jour des têtes tombent ! Quelles délices tu aurais goûtées si tu eusses vu avant-hier cette justice nationale de deux cent neuf scélérats ! quelle majesté! quel ton imposant ! Tout édifiait. Combien de grands coquins ont , ce jour-là , mordu la poussière dans l'arène des Breteaux ! quel ciment pour la République ! Hier et aujourd'hui de pauvres diables seront innocentés publiquement : on les embrassera , on les élèvera aux nues.
Page 370 - ... l'humanité individuelle, la modération qui prend le voile de la justice, est un crime. Je n'ai vu dans ces genres de tribunaux que deux sortes d'hommes : les uns qui trahissaient les intérêts de la liberté , et les autres qui voulaient la faire triompher. Tous ceux qui prétendaient être plus sages ou plus justes que leurs collègues étaient des conspirateurs adroits ou des hommes trompés, indignes de la République.
Page 76 - Le frère iïffumbert est perdu dans l'opinion publique à Besançon. Il s'est servi de ce moyen pour prévenir tous les esprits contre moi, contre ce que j'avais fait ; il a peint la commune de Vesoul en contre-révolution sous ma présidence, etc.
Page 16 - Convention se serve du peuple. Il faut que l'insurrection s'étende de proche en proche sur le même plan; que les sans-culottes soient payés et restent dans les villes. Il faut leur procurer des armes, les colérer, les éclairer.
Page 14 - De punir les traîtres et les conspirateurs, surtout les députés et les administrateurs coupables; d'envoyer des troupes patriotes, sous des chefs patriotes, pour réduire les aristocrates de Lyon, de Marseille, de Toulon, de la Vendée, du Jura et de toutes les autres contrées où l'étendard de la rébellion et du royalisme a été arboré...
Page 113 - Que m'importe , à moi , d'être haïe par ceux qui me sont indifférens et que je méprise ! jamais leur souvenir ne viendra me troubler : mais être haïe de mes frères , moi pour qui c'est un besoin de les chérir ; c'est la seule chose qui puisse me rendre aussi malheureuse que je le suis. Que cette passion de la. haine doit être affreuse , puisqu'elle vous aveugle au point de vous porter à me calomnier auprès de mes amis!
Page 6 - Le plus grand des périls qui la menacent est à Paris. Le comité a besoin de réunir les lumières et l'énergie de tous ses membres. Calcule si l'armée du Nord , que tu as puissamment contribué à mettre sur le chemin de la victoire, peut se passer quelques jours de ta présence. Nous te remplacerons, jusqu'à ce que tu y retournes, par un repi éseutanl patriote.

Bibliographic information