dicta bona, de quibus hic agitur, inter tres filios Princicipis Wilhelmi primi per fæpius memoratam Tranfa tionem adfignata fuiffe non huic Principi Frederico Henrico natu ultimo,fed Principi Philippo Wilhelmo natu primo; à quo fine prole defuncto obvenerunt Principi Mauritio, natu fecundo, & ab eo quoque fine prole defuncto, tum - demum Principi Frederico Henrico, - natu minimo. remarquer que lefdits biens, dont il s'agit ici, furent, par laTranfactioncideffus mentionée, faite entre les trois fils du Prince Guillaume premier, affignez, non à ce Prince Frederic Henri, qui étoit le plus jeune, mais au Prince Philippe Guillaume, fils aîné, de qui, lui étant mort fans enfans, ils font venus au Prince Maurice, le puis-né, & de lui qui mourut aussi fans enfans, enfin au Prince Frederic Pincipi Mauritio nus du Prince Phi uno obvenerunt, puta teftati vel inteftati, inter Principem Naffovicum Sige nenfem &Comitem de Solre, adhucest controverfa caufam teftati, altero è contrario cau fam inteftati adferente. Cæterum à Fratribus Defuncti, Principibus Mauritio & Frederico Henrico caufa eftati amplexa eft, eaque femper inter cos obtinuit. caufa teftati, quam ipfe Princeps Fredericus non minus quam PrincepsMauritius agnovit, omnino eft certum, & exploratum, prædicta bona à Princi pe Philippo Wilhel Ex lippe Guillaume au Prince Maurice, favoir par Tellament ou ab inteftat, elle eft encore agitée & en difpute entre le Prince de NaffauSiegen & le Comté de Solre, l'un soutenant fon droit en vertu d'un Teftament, & l'autre au contraire le fien ab inteftat. Au reste le droit fondé fur le Teftament, toujours été reconnu & foutenu par les Princes Maurice & FredericHenri, Frercs du défun&t & a confervé fa force à leur égard. En vertu de ce Testament, que le Prince Frederic Henri n'a pas moins reconnu que H5 a le. helmo prius ad Prin cipem Mauritium, & deinceps ab eo ad Principem Fredericum Henricum effe devoluta, non nifi cum onere fideicommiffi mere maf culini, ex quo nul le Prince Maurice, il eft très certain & affure que lesdits biens ne font parvenus, premiérement du Prince Philippe Guillaume auPrince Maurice, & enfuite, de lui, au Prince Jum omnino jus fibi Frederic Henri, qu'avec la charge I quia d'un Fideicommis, purement Mafculin, d'où le Roi de Pruffe ne peut tirer ni s'attribuer droit, n'étant pas vindicare poteft Bo- aucun autem Magna Bri-defcendu de la fa tanniæ Regis ex eo fuit manifeftum. mille de Nauffau, mais bien de celle de Brandenbourg auffi n'a-t-il jamais tenté de faire valoir fon droit par là; au lieu que celui du Roi de la Grande-Bretagne en vient ma¬ nifeftement,sq Ex caufa vero in testati, fi, ut præ fumi nequit, Rex Boruffia eam contra agnitionem ipfius Principis Frederici Henrici urgere vel let, prædicta bona quidem fine ullo onere delata & ac quifita fuiffent Principi Mauritio, ac tunc rurfum ea fine dubio obnoxia fent ejufdem Principis Mauritii fideicommiffo æque, ac Philippi Wilhelmi, me. re masculino, & Boruffiæ Regem tanquam extraneum Excludenti: imo quo fideicommiffo poft obitum Principis Frederici non modo Rex Magna Britanniæ, fed poft obitum ejus etiam iple A l'égard du droit fondé furl'abinteftat, fi, comme on the peut pas le préfu mer, Sa Majesté Pruffienne, contre la reconnoiffance du même Prince Frederic Henri, vou loit le foutenir, lefdits biens, à la vérité, auroient été devolus & acquis au Prince Maurice, fans aucune charge; mais alors auffi, ils feroient affujettis au Fideicommis du Prince Maurice auffi-bien qu'à celui de Philippe Guil Jaume, qui eft pur rement Mafculin, & qui exclud le Roi de Prufle commettranger; c'eft aufli par ce Fideicommis, qu'après la mort du Prince ipfe Pupillorum Pa. ter Princeps Joannes Wilhelmus Frifo, ut indubitatus Naffo- Grande-Bretagne, vicus, & ex Comite Ernefto Cafimiro defcendens, diferte eft vocatus. 4 Hoc pofito,prout revera eft, nimirum Principem Fredericum Henricum non acquifiviffe prædicta bona, nec poffediffe, nifi cum onere fideicommiffi, five ex teftamento Principis Philippi Wil helmi, five ex teftamento Princi pis Mauritii, inde mais auffi après la mort de ce dernier le Prince Jean GuillaumeFrifon, Pere des Pupilles, font expreffément appellés, comme celuici, étant de la Famille de Naffau, & defcendu du Comte Erneft Cafimir. Cela polé, comme c'eft la verité, que le Prince Frederic Henri n'a acquis ces biens, & ne les a poffédés qu'avec la charge de Fi deicommis, foit en vertu du Teftament du Prince Philippe Guillaume, soit en vertu de celui du profluit per fe & Prince Maurice, il * Ima s'en |