Collection des mémoires relatifs a l'histoire de France, depuis l'avénement de Henri IV, jusqu'a la paix de Paris, conclue en 1763: avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage, Volume 73

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Page 112 - Rien n'est si dangereux que la faiblesse, de quelque nature qu'elle soit. Pour commander aux autres, il faut s'élever au-dessus d'eux ; et après avoir entendu ce qui vient de tous les endroits, on se doit déterminer par le jugement qu'on doit faire sans préoccupation, et pensant toujours à ne rien ordonner ni exécuter qui soit indigne de soi, du caractère qu'on porte, ni de la grandeur de l'État.
Page 372 - J'espère qu'elle ex« cusera mes libertés en faveur de la pureté de mes « intentions, et qu'elle ne doutera point, après les « preuves que je vais lui donner, de l'attachement « avec lequel je suis, monsieur mon frère, de Votre « Majesté, le bon frère et allié. » Le roi de Prusse écrivit de sa main (12 juillet) au maréchal de Noailles une lettre encore plus longue , où il insistoit sur les mêmes choses.
Page 113 - Enfin il a fallu que je lui ordonnasse de se retirer, parce que tout ce qui passait par lui, perdait de la grandeur et de la force qu'on doit avoir en exécutant les ordres d'un roi de France qui n'est pas malheureux.
Page 292 - ... le meilleur pour le suivre toujours; je serai donc ravi que vous m'en donniez; ainsi je vous ouvre la bouche , comme le Pape aux cardinaux, et vous permets de me dire ce que votre zèle et votre attachement pour moi et mon royaume vous inspireront.
Page 113 - Je ne le connaissais que de réputation, et par les commissions dont je l'avais chargé, et qu'il avait bien exécutées ; mais l'emploi que je lui ai donné s'est trouvé trop grand et trop étendu pour lui.
Page 308 - Je sais que vous avez été assez incommodé, mais que votre cœur a fait marcher votre corps : ménagez l'un et l'autre , je vous prie, et soyez sûr que j'ai été très en peine de vous, parce que je vois que vous me servez bien...
Page 120 - Je suis persuadé même que vous jugerez à propos de commencer par délibérer sur le premier; mais à quelque titre que j'aie droit à la régence, j'ose vous assurer, messieurs, que je la mériterai par mon zèle pour le service du roi et par mon amour pour le bien public, surtout étant aidé par vos...
Page 333 - ... faites chez vous. Je me hasarde peut-être un peu trop dans les circonstances critiques où nous sommes; mais si vous ne croyez pas la chose possible, mandez-le-moi avec votre franchise ordinaire. Je suis accoutumé à me contenir sur les choses que je désire, et qui n'ont pas été possibles 'jusqu'à présent...
Page 316 - Roi (zé/rf. ), on auroit vu infailliblement l'Allemagne se liguer contre la France, se livrer aveuglément aux vues des Anglais et des Autrichiens, qui vouloient nous enlever des provinces. Ce fantôme d'empereur étoit nécessaire pour retenir l'Empire. En s'intéressant à son sort, autant que ses malheurs et la gloire et l'intérêt même de la France paroissoient l'exiger, le maréchal étoit bien éloigné d'avoir pour lui une complaisance dangereuse. Il combattoit ses idées; il...
Page 194 - Madame, je vous ai fait attendre longtemps ; mais vous avez tant d'amis que j'ai voulu avoir seul ce mérite auprès de vous.

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