Mémoires d'Hyppolite Clairon et réflexions sur la déclamation théatrale |
From inside the book
Results 1-5 of 39
Page 4
... mère , et plusieurs amis venoient souper avec moi . Les convives journaliers étaient , un intendant des menus - plaisirs , dont j'avais conti nuement besoin auprès des gentilshom- mes de la chambre et des comédiens ; le bon Pipelet ...
... mère , et plusieurs amis venoient souper avec moi . Les convives journaliers étaient , un intendant des menus - plaisirs , dont j'avais conti nuement besoin auprès des gentilshom- mes de la chambre et des comédiens ; le bon Pipelet ...
Page 6
... mère , à mes gens , lorsque je rentrais dans ma chambre , il partait au milieu de nous . Une fois , le président de B. , chez lequel j'avais soupé , voulut me reconduire , pour s'assurer qu'il ne . m'était rien arrivé en chemin . Comme ...
... mère , à mes gens , lorsque je rentrais dans ma chambre , il partait au milieu de nous . Une fois , le président de B. , chez lequel j'avais soupé , voulut me reconduire , pour s'assurer qu'il ne . m'était rien arrivé en chemin . Comme ...
Page 48
... MÈRE S. Je voudrais que celles qui se desti- nent aux rôles de mères qui ont de grands enfans , telles que Cléopâtre , Agrippine , Sémiramis , ne fussent plus de la première jeunesse . Jusqu'à vingt ans , il me paraît im- possible ...
... MÈRE S. Je voudrais que celles qui se desti- nent aux rôles de mères qui ont de grands enfans , telles que Cléopâtre , Agrippine , Sémiramis , ne fussent plus de la première jeunesse . Jusqu'à vingt ans , il me paraît im- possible ...
Page 49
... mères avant l'âge de vingt - cinq ans ; qu'on eût au moins des restes de beauté ; que la taille fût au - dessus de la mé- diocre . Les petites femmes sont rarement imposantes ; les trop grandes manquent trop souvent de grâces , et l'on ...
... mères avant l'âge de vingt - cinq ans ; qu'on eût au moins des restes de beauté ; que la taille fût au - dessus de la mé- diocre . Les petites femmes sont rarement imposantes ; les trop grandes manquent trop souvent de grâces , et l'on ...
Page 85
... mère . Le sentiment de la nature la rendait presque toujours su- blime . L'amour , la politique , le simple intérêt de grandeur ne trouvaient en elle qu'une intelligence médiocre ; mais jeune encore , jalouse , ambitieuse , on devait ...
... mère . Le sentiment de la nature la rendait presque toujours su- blime . L'amour , la politique , le simple intérêt de grandeur ne trouvaient en elle qu'une intelligence médiocre ; mais jeune encore , jalouse , ambitieuse , on devait ...
Common terms and phrases
âge amour assez auteurs avez Bajazet beauté besoin bonheur caractère charmes cher Clairon cœur comédie comédiens connaissance console continuellement conviens couplet croire Dangeville demander désirer devoir dire dois doit donner douleur doux duc d'Aumont Dumesnil enfans époux espé état êtes études femme force Hermione hommes imposant Iphigénie j'ai j'avais j'en j'étais j'eus j'ose jamais jouer jour l'air l'ame l'amour laisse larmes long-temps m'avait m'en m'était m'offrit MADAME DE GR MADEMOISELLE CL mademoiselle Clairon mademoiselle Dumesnil Mademoiselle Gaussin maintien maîtresse malheur Margrave ment mère moi-même momens monde mouvemens moyens n'ai n'en nature noble pables pardonne passer passion peindre personnages personne Phèdre physionomie plaire possible pouvait premier Préville prouve public qu'un raison RÉFLEXION réflexions rendre respect reste rien Rodogune rôle Roxane sais sensible sentimens sentiment serait seule souvent spectacle sûrement talens tendre théâtre tragédie trom trouver vanité Venise sauvée vertu voix Voltaire voulez vous-même Zaïre
Popular passages
Page 228 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 10 - ... consacrée , et l'intendant et moi nous nous appuyâmes sur le balcon. Onze heures sonnent; le coup part, et nous jette tous les deux au milieu de la chambre , où nous tombons comme morts. Revenus à nous-mêmes, sentant que nous n'avions rien, nous regardant, nous avouant que nous avions reçu , lui sur la joue gauche, moi sur la joue droite , le plus terrible soufflet qui se soit jamais appliqué , nous nous mîmes à rire comme deux fous. Le lendemain, rien. Le...
Page 228 - Le public, routiné à celle manière, attendait ce couplet avec impatience, et 1'aiph.udissait avec transport. Quelque danger que je craignisse , en m'éloignant de cette route, j'eus le courage de ne pas me mentir à moi-même. Je dis ces vers avec le dépit d'une femme fière , qui se voit contrainte d'avouer qu'elle est sensible. Je n'eus pas un dégoût ; mais je n'eus pas un coup de main : c'était assez pour ma tentative.
Page 172 - AUez vous coucher, grosse bête, furent les seuls mots qui me frappèrent , et j'y courus : mais , au lieu de chercher à dormir, je ne m'occupai que du soin de retrouver, de dire, de faire tout ce que j'avais vu ; et l'on fut confondu le lendemain de m'entendre répéter plus de cent vers de la tragédie, et les deux tiers de la petite pièce. Cette prodigieuse mémoire étonna moins encore que la façon dont j'avais saisi le jeu de chaque acteur. Je grasseyais comme...
Page 232 - Ot employer dans le rôle de Phèdre, par lequel je débutai, les éclats, l'emportement, la déraison qu'on applaudissait à Paris, et que tant d'ignorants appellent la belle nature. J'étourdis bien mon auditoire; je fus trouvée superbe. Le lendemain, je pris le rôle d'Agrippine, et le jouai pour moi, depuis le premier vers jusqu'au dernier. Ce genre simple, posé, d'accord, étonna dans le premier moment. Un débit accéléré sur la fin de chaque couplet, et des éclats gradués, étaient ordinairement...
Page 345 - ... ans sans m'être aperçue d'aucune dégradation dans ma figure; soit que l'extrême parure nécessaire à mes rôles favorisât l'illusion des autres, soit qu'elle fût soutenue par la variété des personnages que je représentais, soit qu'on fût maîtrisé par les passions que je m'efforçais de bien peindre, ou par l'optique du théâtre, tous mes amis me trouvaient charmante, et mon amant m'aimait à la folie ; bref je ne me doutais de rien.
Page 54 - ... scrupuleuse à leurs vêtements : le costume ajoute beaucoup à l'illusion du spectateur, et le comédien en prend plus aisément le ton de son rôle : cependant le costume exactement suivi n'est pas praticable ; il serait indécent et mesquin. Les draperies d'après l'antique dessinent et découvrent trop le nu : elles ne conviennent qu'à des statues et des tableaux ; mais, en suppléant à ce qui leur manque, il en faut conserver les coupes, en indiquer au moins les intentions, et suivre,...