Mémoires d'Hyppolite Clairon et réflexions sur la déclamation théatrale |
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... imposant dans sa voix , de l'emportement dans ses reproches . Ariane , fille fugitive , sup- pliante , doit baisser ses regards en disant : Je vous aime ; ses reproches doivent être faits d'une voix douce et craintive ; il faut que la ...
... imposant dans sa voix , de l'emportement dans ses reproches . Ariane , fille fugitive , sup- pliante , doit baisser ses regards en disant : Je vous aime ; ses reproches doivent être faits d'une voix douce et craintive ; il faut que la ...
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... l'atelier au théâtre ; et sans autre guide que le génie , sans autres secours que l'art , se montre le plus grand acteur , le plus beau , le plus imposant , le plus intéres- sant des hommes . Je ne compte ni ses premiers ( 34 )
... l'atelier au théâtre ; et sans autre guide que le génie , sans autres secours que l'art , se montre le plus grand acteur , le plus beau , le plus imposant , le plus intéres- sant des hommes . Je ne compte ni ses premiers ( 34 )
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... imposant ; que qui se permet tout , a bien plus de ressources que celui qu'on oblige à n'avoir qu'un genre , j'ose croire l'art du comédien moins difficile à Londres , qu'à Paris . Le parterre fran- çais n'admet dans la tragédie que des ...
... imposant ; que qui se permet tout , a bien plus de ressources que celui qu'on oblige à n'avoir qu'un genre , j'ose croire l'art du comédien moins difficile à Londres , qu'à Paris . Le parterre fran- çais n'admet dans la tragédie que des ...
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... imposant . La tragédie n'offre que les plus grands tableux de la politique , des forfaits , des vertas et des malheurs des maîtres du monde ; tous les personnages en sont nobles , toutes les actions entraînantes , les accessoirs ...
... imposant . La tragédie n'offre que les plus grands tableux de la politique , des forfaits , des vertas et des malheurs des maîtres du monde ; tous les personnages en sont nobles , toutes les actions entraînantes , les accessoirs ...
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... imposant , dont les accens pussent être sévères et doux à volonté ; une démarche et des mouvemens nobles et mesurés ; enfin , un ensemble qui me peignît l'habitude du commandement , l'indulgence de l'expé- rience et la sérénité des ...
... imposant , dont les accens pussent être sévères et doux à volonté ; une démarche et des mouvemens nobles et mesurés ; enfin , un ensemble qui me peignît l'habitude du commandement , l'indulgence de l'expé- rience et la sérénité des ...
Common terms and phrases
âge amour assez auteurs avez Bajazet beauté besoin bonheur caractère charmes cher Clairon cœur comédie comédiens connaissance console continuellement conviens couplet croire Dangeville demander désirer devoir dire dois doit donner douleur doux duc d'Aumont Dumesnil enfans époux espé état êtes études femme force Hermione hommes imposant Iphigénie j'ai j'avais j'en j'étais j'eus j'ose jamais jouer jour l'air l'ame l'amour laisse larmes long-temps m'avait m'en m'était m'offrit MADAME DE GR MADEMOISELLE CL mademoiselle Clairon mademoiselle Dumesnil Mademoiselle Gaussin maintien maîtresse malheur Margrave ment mère moi-même momens monde mouvemens moyens n'ai n'en nature noble pables pardonne passer passion peindre personnages personne Phèdre physionomie plaire possible pouvait premier Préville prouve public qu'un raison RÉFLEXION réflexions rendre respect reste rien Rodogune rôle Roxane sais sensible sentimens sentiment serait seule souvent spectacle sûrement talens tendre théâtre tragédie trom trouver vanité Venise sauvée vertu voix Voltaire voulez vous-même Zaïre
Popular passages
Page 228 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Page 10 - ... consacrée , et l'intendant et moi nous nous appuyâmes sur le balcon. Onze heures sonnent; le coup part, et nous jette tous les deux au milieu de la chambre , où nous tombons comme morts. Revenus à nous-mêmes, sentant que nous n'avions rien, nous regardant, nous avouant que nous avions reçu , lui sur la joue gauche, moi sur la joue droite , le plus terrible soufflet qui se soit jamais appliqué , nous nous mîmes à rire comme deux fous. Le lendemain, rien. Le...
Page 228 - Le public, routiné à celle manière, attendait ce couplet avec impatience, et 1'aiph.udissait avec transport. Quelque danger que je craignisse , en m'éloignant de cette route, j'eus le courage de ne pas me mentir à moi-même. Je dis ces vers avec le dépit d'une femme fière , qui se voit contrainte d'avouer qu'elle est sensible. Je n'eus pas un dégoût ; mais je n'eus pas un coup de main : c'était assez pour ma tentative.
Page 172 - AUez vous coucher, grosse bête, furent les seuls mots qui me frappèrent , et j'y courus : mais , au lieu de chercher à dormir, je ne m'occupai que du soin de retrouver, de dire, de faire tout ce que j'avais vu ; et l'on fut confondu le lendemain de m'entendre répéter plus de cent vers de la tragédie, et les deux tiers de la petite pièce. Cette prodigieuse mémoire étonna moins encore que la façon dont j'avais saisi le jeu de chaque acteur. Je grasseyais comme...
Page 232 - Ot employer dans le rôle de Phèdre, par lequel je débutai, les éclats, l'emportement, la déraison qu'on applaudissait à Paris, et que tant d'ignorants appellent la belle nature. J'étourdis bien mon auditoire; je fus trouvée superbe. Le lendemain, je pris le rôle d'Agrippine, et le jouai pour moi, depuis le premier vers jusqu'au dernier. Ce genre simple, posé, d'accord, étonna dans le premier moment. Un débit accéléré sur la fin de chaque couplet, et des éclats gradués, étaient ordinairement...
Page 345 - ... ans sans m'être aperçue d'aucune dégradation dans ma figure; soit que l'extrême parure nécessaire à mes rôles favorisât l'illusion des autres, soit qu'elle fût soutenue par la variété des personnages que je représentais, soit qu'on fût maîtrisé par les passions que je m'efforçais de bien peindre, ou par l'optique du théâtre, tous mes amis me trouvaient charmante, et mon amant m'aimait à la folie ; bref je ne me doutais de rien.
Page 54 - ... scrupuleuse à leurs vêtements : le costume ajoute beaucoup à l'illusion du spectateur, et le comédien en prend plus aisément le ton de son rôle : cependant le costume exactement suivi n'est pas praticable ; il serait indécent et mesquin. Les draperies d'après l'antique dessinent et découvrent trop le nu : elles ne conviennent qu'à des statues et des tableaux ; mais, en suppléant à ce qui leur manque, il en faut conserver les coupes, en indiquer au moins les intentions, et suivre,...