Mercure de France au dix-neuvième siècle1775 |
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Page 29
... Qu'à ce rayon de fentiment , Cette étincelle fi légere Qui brille & meurt au même instant . Le cœur eft une fleur naissante Qu'entrouve une douce chaleur : Quand elle devient trop ardente , On voit foudain languir la fleur ; Mais un ...
... Qu'à ce rayon de fentiment , Cette étincelle fi légere Qui brille & meurt au même instant . Le cœur eft une fleur naissante Qu'entrouve une douce chaleur : Quand elle devient trop ardente , On voit foudain languir la fleur ; Mais un ...
Page 31
... Qu'à quelque peu de perfidie , De plein droit elle te revient ; Et l'ufage t'acquiert Julie . Mais comment tromper les jaloux Qui , nuit & jour , en sentinelle , De douze clefs , de vingt verroux Arment une porte cruelle ? Sur les gonds ...
... Qu'à quelque peu de perfidie , De plein droit elle te revient ; Et l'ufage t'acquiert Julie . Mais comment tromper les jaloux Qui , nuit & jour , en sentinelle , De douze clefs , de vingt verroux Arment une porte cruelle ? Sur les gonds ...
Page 55
... qu'à l'envi l'un de l'autre , Ils ont fait bien autant d'efforts Pour leur honneur que pour le vôtre . L'ANE , LE LION ET LE LOUP . Fable imitée d'une Nouvelle , Italienne , DANS l'Arcadie autrefois habitoit Martin Aliboron , fleur de ...
... qu'à l'envi l'un de l'autre , Ils ont fait bien autant d'efforts Pour leur honneur que pour le vôtre . L'ANE , LE LION ET LE LOUP . Fable imitée d'une Nouvelle , Italienne , DANS l'Arcadie autrefois habitoit Martin Aliboron , fleur de ...
Page 58
... qu'à l'autre bord il - féchoir fa crinieres Le défi le trouvant par malheur engagé , Be Baudet nage enfin , d'une allure ailez vive Il fe croyoit déjà fur l'autre rive : Mais un tourbillon d'eau l'a bientôt fubmergé In'offre plus qu'un ...
... qu'à l'autre bord il - féchoir fa crinieres Le défi le trouvant par malheur engagé , Be Baudet nage enfin , d'une allure ailez vive Il fe croyoit déjà fur l'autre rive : Mais un tourbillon d'eau l'a bientôt fubmergé In'offre plus qu'un ...
Page 64
... qu'à ma façon jè meure . Par le même . LOGO GRYPHE En plus d'un lieu , dans maint appartement ; N Chez les riches fur - tout , je fus toujours d'ufage . De mon tout les deux tiers n'ornent point un vi- Lage , Et la moitié fous terre a ...
... qu'à ma façon jè meure . Par le même . LOGO GRYPHE En plus d'un lieu , dans maint appartement ; N Chez les riches fur - tout , je fus toujours d'ufage . De mon tout les deux tiers n'ornent point un vi- Lage , Et la moitié fous terre a ...
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Common terms and phrases
affez ainfi Alcoran Apollonius auffi avoient avoit beauté befoin bonheur Buc'hoz bufte c'eft c'eſt c'étoit caufe charmes chofe clavecin Clément XIV cœur compofé confidérable connoiffance connoître defirs deftination Difcours différens diftingue eft mort Elmire enfuite eſt étoient étoit fage faifant fans fcène fe trouve feconde fecours fecret femble fenfible fens fentiment fera feroit fervir feul fiècles fieur fociété foient foin foit foleil font fous fouvent fpectacle François fuccès fuis fuivant fujet Harley homme j'ai j'étois jour jufqu'à jufte KOULI-KAN l'Académie l'Auteur l'efprit l'hiftoire laiffer Lettre Libraire loix lorfque Louis XV Marc-Aurèle Mars Melille ment Mifis miroir Miroménil Monfieur motet mufique n'avoit n'eft néceffaire obfervations Ouvrage paffé paffion paroît perfonnes philofophie plaifir plufieurs Poëte Pologne pouvoit préfente prefque propofe raifon Rakitis refpect refte repréfentant Riff Royale ruban rue St s'eft Saint ſon talens tion toyen Tragédie lyrique ufages vertu Voltaire دو
Popular passages
Page 133 - Marc-Aurèle ! pardonne : je te parle au nom des dieux, au nom de l'univers qui t'est confié ; je te parle pour le bonheur des hommes et pour le tien. Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j'irai rejoindre ton père.
Page 150 - S'il est franc canonnier. Avec grâces présenter l'arme, Viser, se déployer, Dans le ponton faire vacarme, Voilà le canonnier. (Recueil de pièces concernant le prix général de l'Arquebuse royale de France , rendu par la compagnie de la ville de SaintQuentin , le 5 septembre et jours suivants, 1774.
Page 98 - Naturelle qui concerne les Teftacées ou les Coquillages de mer, de terre & d'eau douce , avec la Nomenclature , la Zoomorphofe , & les -différens fyftêmes de plufieurs célèbres Naturalises, anciens Se mor dernes.
Page 188 - Salency , arrangée pour le clavecin ou le forte- piano, avec accompagnement d'un violon & violoncelle, ad libitum; par M. Benaut. Prix i 1
Page 116 - Puisse-je, au bout de ma carrière , en parcourant la vie de Marc-Aurèle , honorer à vos yeux les derniers momens de la mienne ! et toi qui es ici présent , toi son successeur et son fils , écoute les vertus et les actions de ton père ; tu vas régner ; la flatterie t'attend pour te corrompre. Une voix libre , pour la dernière fois , peut-être , se fait entendre à toi. Ton père...
Page 130 - MARC-AURÈLE. <)f terme approcha , il ne fut donc point étonné. Je me fentois élevé par fes difcours. Romains , le grand homme mourant a je ne fais quoi d'impofant & d'augufte ; il femble qu'à mefure qu'il fe détache de la terre , il prend quelque chofe de cette nature divine & inconnue qu'il va rejoindre. Je ne touchois fes mains défaillantes qu'avec...
Page 124 - Bientôt je voulus méditer sur la douleur ; la nuit était déjà avancée ; le besoin du sommeil fatiguait ma paupière ; je luttai quelque temps ; enfin je fus obligé de céder , et je m'assoupis ; mais , dans cet intervalle , je crus avoir un songe ; il me sembla voir dans un vaste portique une multitude d'hommes rassemblés ; il avaient tous quelque chose d'auguste et de grand.
Page 70 - ... miroirs ardens dont le foyer pût atteindre la flotte des Romains , il eût été néceflaire d'avoir des miroirs ou convexes ou concaves, d'une telle grandeur , que l'exécution en auroic été absolument impraticable.
Page 130 - Enfin, il nous fit appeler. Tous les amis de ce grand homme et les principaux de l'armée vinrent se ranger autour de lui ; il était pâle, les yeux presque éteints, et les lèvres à demi glacées.
Page 133 - Si ce n'eft pas-là de l'éloquence , de la grandeur & du génie , il n'y en eut jamais. Quelles paroles que celles-ci : Ecoute : quand Néron eut empoifonné fon frère , &c. ! jamais la vérité n'eut un ton plus mâle & plus fublime. Et quel tableau que celui qui termine l'Ouvrage ! quel effet il produirait fur la toile , fi le pinceau d'un grand Artifte l'y retraçait ! J'avoue que la beauté de ce morceau m'a profondément frappé. Ne nous...