Mercure de France au dix-neuvième siècle1775 |
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Page 13
... n'est point payé , Et qui n'eft pas oifif n'eft jamais ennuyé . Je les vois quelquefois ces Bergers , ces Bergeres , Ces Villageois contens au feuil de leur chaumieres : Que je méprile alors nos lambris fastueux ! Le calme eft dans mon ...
... n'est point payé , Et qui n'eft pas oifif n'eft jamais ennuyé . Je les vois quelquefois ces Bergers , ces Bergeres , Ces Villageois contens au feuil de leur chaumieres : Que je méprile alors nos lambris fastueux ! Le calme eft dans mon ...
Page 79
... n'est jamais plus affecté d'une Tragédie que lorf qu'on eft au parterre . La Pologne est » maintenant un vafte Théâtre où l'on » voit la fcène la plus touchante ; & il n'y a point d'Européen qui ne doive fe regarder comme en étant le ...
... n'est jamais plus affecté d'une Tragédie que lorf qu'on eft au parterre . La Pologne est » maintenant un vafte Théâtre où l'on » voit la fcène la plus touchante ; & il n'y a point d'Européen qui ne doive fe regarder comme en étant le ...
Page 179
... n'est pas le métal même fortant des mains , du plus habile Orfévre . Elle a été exé- cutée par les fieurs Watin & Ramier , Affociés pour les entreprifes de dorure & de peinture . Leurs Majeftés & la Famille Royale ont para extrêmement ...
... n'est pas le métal même fortant des mains , du plus habile Orfévre . Elle a été exé- cutée par les fieurs Watin & Ramier , Affociés pour les entreprifes de dorure & de peinture . Leurs Majeftés & la Famille Royale ont para extrêmement ...
Page 22
... n'est la faute de la fortune . Je fuis né riche , & de parens , qui , toute leur vie , fe font difputés fur la vocation que je devois em- braffer . Mon père vouloit que j'entraffe au fervice ; ma mère , que je priffe le parti de la robe ...
... n'est la faute de la fortune . Je fuis né riche , & de parens , qui , toute leur vie , fe font difputés fur la vocation que je devois em- braffer . Mon père vouloit que j'entraffe au fervice ; ma mère , que je priffe le parti de la robe ...
Page 51
... n'est point digne d'entendre le langage des Dieux . Mais , dis - moi , d'où te vient ce dé- goût ? pourquoi tant méprifer les Poëtes ? As tu la vanité de te croire un perfon- nage plus important qu'Homère , Vir- gile , Anacréon , Sapho ...
... n'est point digne d'entendre le langage des Dieux . Mais , dis - moi , d'où te vient ce dé- goût ? pourquoi tant méprifer les Poëtes ? As tu la vanité de te croire un perfon- nage plus important qu'Homère , Vir- gile , Anacréon , Sapho ...
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Common terms and phrases
affez ainfi Alcoran Apollonius auffi avoient avoit beauté befoin bonheur Buc'hoz bufte c'eft c'eſt c'étoit caufe charmes chofe clavecin Clément XIV cœur compofé confidérable connoiffance connoître defirs deftination Difcours différens diftingue eft mort Elmire enfuite eſt étoient étoit fage faifant fans fcène fe trouve feconde fecours fecret femble fenfible fens fentiment fera feroit fervir feul fiècles fieur fociété foient foin foit foleil font fous fouvent fpectacle François fuccès fuis fuivant fujet Harley homme j'ai j'étois jour jufqu'à jufte KOULI-KAN l'Académie l'Auteur l'efprit l'hiftoire laiffer Lettre Libraire loix lorfque Louis XV Marc-Aurèle Mars Melille ment Mifis miroir Miroménil Monfieur motet mufique n'avoit n'eft néceffaire obfervations Ouvrage paffé paffion paroît perfonnes philofophie plaifir plufieurs Poëte Pologne pouvoit préfente prefque propofe raifon Rakitis refpect refte repréfentant Riff Royale ruban rue St s'eft Saint ſon talens tion toyen Tragédie lyrique ufages vertu Voltaire دو
Popular passages
Page 133 - Marc-Aurèle ! pardonne : je te parle au nom des dieux, au nom de l'univers qui t'est confié ; je te parle pour le bonheur des hommes et pour le tien. Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j'irai rejoindre ton père.
Page 150 - S'il est franc canonnier. Avec grâces présenter l'arme, Viser, se déployer, Dans le ponton faire vacarme, Voilà le canonnier. (Recueil de pièces concernant le prix général de l'Arquebuse royale de France , rendu par la compagnie de la ville de SaintQuentin , le 5 septembre et jours suivants, 1774.
Page 98 - Naturelle qui concerne les Teftacées ou les Coquillages de mer, de terre & d'eau douce , avec la Nomenclature , la Zoomorphofe , & les -différens fyftêmes de plufieurs célèbres Naturalises, anciens Se mor dernes.
Page 188 - Salency , arrangée pour le clavecin ou le forte- piano, avec accompagnement d'un violon & violoncelle, ad libitum; par M. Benaut. Prix i 1
Page 116 - Puisse-je, au bout de ma carrière , en parcourant la vie de Marc-Aurèle , honorer à vos yeux les derniers momens de la mienne ! et toi qui es ici présent , toi son successeur et son fils , écoute les vertus et les actions de ton père ; tu vas régner ; la flatterie t'attend pour te corrompre. Une voix libre , pour la dernière fois , peut-être , se fait entendre à toi. Ton père...
Page 130 - MARC-AURÈLE. <)f terme approcha , il ne fut donc point étonné. Je me fentois élevé par fes difcours. Romains , le grand homme mourant a je ne fais quoi d'impofant & d'augufte ; il femble qu'à mefure qu'il fe détache de la terre , il prend quelque chofe de cette nature divine & inconnue qu'il va rejoindre. Je ne touchois fes mains défaillantes qu'avec...
Page 124 - Bientôt je voulus méditer sur la douleur ; la nuit était déjà avancée ; le besoin du sommeil fatiguait ma paupière ; je luttai quelque temps ; enfin je fus obligé de céder , et je m'assoupis ; mais , dans cet intervalle , je crus avoir un songe ; il me sembla voir dans un vaste portique une multitude d'hommes rassemblés ; il avaient tous quelque chose d'auguste et de grand.
Page 70 - ... miroirs ardens dont le foyer pût atteindre la flotte des Romains , il eût été néceflaire d'avoir des miroirs ou convexes ou concaves, d'une telle grandeur , que l'exécution en auroic été absolument impraticable.
Page 130 - Enfin, il nous fit appeler. Tous les amis de ce grand homme et les principaux de l'armée vinrent se ranger autour de lui ; il était pâle, les yeux presque éteints, et les lèvres à demi glacées.
Page 133 - Si ce n'eft pas-là de l'éloquence , de la grandeur & du génie , il n'y en eut jamais. Quelles paroles que celles-ci : Ecoute : quand Néron eut empoifonné fon frère , &c. ! jamais la vérité n'eut un ton plus mâle & plus fublime. Et quel tableau que celui qui termine l'Ouvrage ! quel effet il produirait fur la toile , fi le pinceau d'un grand Artifte l'y retraçait ! J'avoue que la beauté de ce morceau m'a profondément frappé. Ne nous...