Revue nouvelle [ed. by E. Forcade]., Volumes 3-4Eugène Forcade 1845 |
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Abélard alliance anglais articles organiques assez aujourd'hui aurait beauté besoin bill catholicisme chambre des communes chose christianisme clergé cœur Concordat culte d'Iberville devant dire Disraeli doctrines donner dotation écrivains église époque esprit fille Fonfrède force gloire gouvernement guerre Henri Fonfrède hommes humaine idées intérêts irlandais j'ai jacobites jamais James Mackintosh jour l'abbé Gaultier l'alliance l'Angleterre l'art l'autre l'Église catholique l'Égypte l'esprit l'État l'histoire l'Irlande laisser lettres liberté littérature livre long-temps lord Bolingbroke lord John Russell lord Oxford lutte maison de Hanovre Maynooth ment mesure ministre monde morale mylord n'avait Napoléon nation paix parler passé passions pays pensée peuple philosophie Pitt poète politique pouvoir premier Consul principe protestante puissance puisse qu'un question Quinet raison reine religieuse religion révolution rien romaine s'est s'il sentiment serait servir seul siècle sir Robert Peel société sorte soubrette spirituel suivante Sybil temporel Thiers tion Torcy tories tory trouve vérité Voilà whigs
Popular passages
Page 195 - Ce génie tutélaire, une nation nombreuse le renferme toujours dans son sein ; mais quelquefois il tarde à paraître. En effet, il ne suffit pas qu'il existe ; il faut qu'il soit connu ; il faut qu'il se connaisse lui-même. Jusque-là toutes les tentatives sont vaines, toutes les menées...
Page 195 - Lorsqu'une déplorable faiblesse et une versatilité sans fin se manifestent dans les conseils du pouvoir; lorsque, cédant tour à tour à l'influence des partis contraires , et vivant au jour le jour, sans plan fixe , sans marche assurée , il a donné la mesure de son insuffisance , et que les citoyens les plus modérés sont forcés de convenir que...
Page 256 - Tout homme peut engager ses services, son temps; mais il ne peut se vendre ni être vendu; sa personne n'est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité; il ne peut exister qu'un engagement de soins et de reconnaissance entre l'homme, qui travaille, et celui, qui l'emploie.
Page 295 - L'invasion approche. Que ferons-nous? qui marchera au-devant des nouveaux Barbares, comme un nouveau saint Léon? Dirons-nous que le monde va finir? nous dirons qu'il va recommencer une époque nouvelle, qu'avant d'être surpris par ceux qui frappent à la porte, il faut préparer un nouvel esprit, rouvrir le sceau fermé des grandes discussions, et travailler encore une fois à l'achèvement du christianisme.
Page 306 - ... grande majorité des citoyens, ' au pied d'un autel antique et respecté. ' Une telle croyance, on ne saurait l'inventer, quand elle ' n'existe pas depuis des siècles. Les philosophes, même les ' plus sublimes, peuvent. créer une philosophie, agiter par leur ' science le siècle qu'ils honorent ; ils font penser, ils ne t'ont pas
Page 306 - Cette croyance pure, morale, antique, existait; c'était la vieille religion du Christ, ouvrage de Dieu suivant les uns, ouvrage des hommes suivant les autres, mais, suivant tous, œuvre profonde d'un réformateur sublime; réformateur commenté pendant dixhuit siècles par les conciles, vastes assemblées des esprits éminents de chaque époque...
Page 122 - ... médiocres, dis-je, car les premiers d'entre ces novateurs littéraires n'ont jamais atteint dans cette voie que les seuls résultats concédés par la force inculte de leur nature. Plusieurs même se sont fait, de l'abandon de toute composition, un véritable système ; je n'en veux pour preuve que Lélia : je nomme ce livre, non pas qu'il ait été le seul à prétendre se passer d'ensemble, mais parce que l'histoire de ses deux éditions démontre combien les écrivains de l'école lyrique...
Page 33 - Anne jouiroit tranquillement de la couronne sa vie durant, moyennant qu'elle en assurât la possession à son frère après sa mort; 3° que l'on donneroit les assurances suffisantes pour la conservation de la religion anglicane et des libertés du royaume. A tout cela il est facile de croire que je consentis volontiers; et je le lui fis confirmer par le roi Jacques, à qui je le menai pour cet effet. Après ces préliminaires, nous entrâmes dans le détail des moyens de parvenir au but : mais l'abbé...
Page 306 - Elle existait, cette religion, qui avait rangé sous son empire tous les peuples civilisés, formé leurs mœurs, inspiré leurs chants, fourni le sujet de leurs poésies, de leurs tableaux, de leurs statues, empreint sa trace dans tous leurs souvenirs nationaux, marqué de son signe leurs drapeaux, tour à tour...
Page 123 - Les romantiques, ai- je dit, n'ont point cherché à s'instruire des secrets de la composition, et cependant il s'en faut que cette science soit inconnue de nos jours ; dédaignée dans les hautes régions, elle s'est réfugiée auprès d'une classe particulière d'auteurs qui l'a non seulement accueillie, mais encore poussée fort avant : ce sont les écrivains qui, ne se piquant point d'être artistes, ont consacré leurs soins à plaire à la partie la moins relevée du public. Style, pensée,...