Théatre choisi de Voltaire, Volume 3Librairie historique, 1847 - 409 pages |
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ADÉLAÏDE affreux ALDAMON Allez ALVAREZ ALZIRE âme AMÉNAÏDE amour ARGIRE ARONS ARZACE AZÉMA barbare BARONNE BLAISE bras BRUTUS César cher chrétiens CLYTEMNESTRE cœur COMTE CORASMIN COUCY courage courroux crainte crime cruel d'horreur daigne destin dieu dieux dois douleur ÉGINE ÉGISTHE ELECTRE époux esclave EUPHÉMON FILS EURYCLES FATIME FIERENFAT frère funeste fureur GENGIS GERMON gloire Gusman Hélas héros hymen IDAMÉ IPHISE ISMÉNIE j'ai JASMIN JOCASTE jour l'amour lieux LISE lois MADAME CROUPILLAC MAHOMET main maître malheureux MARTHE MÉROPE MESSALA MONTÈZE mort mortels NANINE NARBAS NEMOURS NÉRESTAN Ninias Ninus ô ciel OCTAR OEDIPE OMAR Orbassan ORESTE OROSMANE OTANE outrage PALMIRE Pammène pardonne parle père peuple PHILOCTÈTE PHORBAS pitié pleurs POLYPHONTE puis-je punir PYLADE rois Romains Rome RONDON sang SCÈNE secret SÉIDE seigneur SÉMIRAMIS sénat seul sort Tancrède tendresse TITUS trahir tremble trépas triste trône tyran vainqueur VENDÔME vengeance venger vertu veux vois voix yeux ZAÏRE ZAMORE ZAMTI ZOPIRE
Popular passages
Page 28 - Destracteurs des tyrans, vous qui n'avez pour rois Que les dieux de Numa, vos vertus et nos lois, Enfin notre ennemi commence à nous connaître. Ce superbe Toscan qui ne parlait qu'en maître, Porsenna, de Tarquin ce formidable appui...
Page 191 - ÏAlcoran, dans mes sanglantes mains, Imposeraient silence au reste des humains; Ma voix ferait sur eux les effets du tonnerre, Et je verrais leurs fronts attachés à la terre : Mais je te parle en homme, et sans rien déguiser; Je me sens assez grand pour ne pas t'abuser.
Page 125 - Dissipez mes soupçons, ôtez-moi cette horreur, Ce trouble qui m'accable au comble du bonheur. Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la rends-tu chrétienne? Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux! Tu te tais ! je t'entends ! ô crime ! ô justes cieux ! ZAÏRE.
Page 31 - Si dans le sein de Rome il se trouvait un traître Qui regrettât les rois et qui voulût un maître , Que le perfide meure au milieu des tourments; Que sa cendre coupable, abandonnée aux vents, Ne laisse ici qu'un nom plus odieux encore Que le nom des tyrans que Rome entière abhorre.
Page 251 - Qu'à l'univers surpris cette grande action Soit un objet d'horreur ou d'admiration ; Mon esprit , peu jaloux de vivre en la mémoire , Ne considère point le reproche ou la gloire : Toujours indépendant , et toujours citoyen , Mon devoir me suffit, tout le reste n'est rien.
Page 125 - C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs... 0 fille encore trop chère! Connais-tu ton destin 1 sais-tu quelle est ta mère? Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour. Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée?
Page 109 - Eh ! quel crime est-ce donc devant ce Dieu jaloux De hâter un moment qu'il nous prépare à tous? Quoi ! du calice amer d'un malheur si durable Faut-il boire à longs traits la lie insupportable ? Ce corps vil et mortel est-il donc si sacré Que l'esprit qui le meut ne le quitte \ son gré?
Page 185 - Les mortels sont égaux; ce n'est point la naissance, C'est la seule vertu qui fait leur différence.
Page 112 - Des dieux que nous servons connais la différence : Les tiens t'ont commandé le meurtre et la vengeance; Et le mien, quand ton bras vient de m'assassiner, M'ordonne de te plaindre et de te pardonner.
Page 112 - Je demeure immobile, égaré, confondu. Quoi donc! les vrais chrétiens auraient tant de vertu! Ah! la loi qui t'oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d'un Dieu même. J'ai connu l'amitié, la constance, la foi ; Mais tant de grandeur d'âme est au-dessus de moi; Tant de vertu m'accable, et son charme m'attire. Honteux d'être vengé, je t'aime et je t'admire.