Collection complète des œuvres de J.J. Rousseau, Volume 2Société typographique de Genève, 1782 - Education |
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Common terms and phrases
abfolu affemblées affez aifément ainfi auffi avoit befoin c'eft c'eſt caufe CHAP CHAPITRE chofes citoyens claffe comices conféquent conferver confidérer conftitution contrat Corps politique crife Diete Diétines diftinguer divifions doit efclaves eſt Etat étoient étoit fage fans ceffe faudroit favoir fe donne fecond felon femble fens fent feroient feroit fervir fes membres feul fi-tôt fienne fimple fociété foient foin foit foldats font force fous fouvent fouveraineté fubfifter fuffrages fujets fuppofe fur-tout fyftême Gouvernement hommes impoffible inftitutions jamais jufqu'à juftice l'autorité l'efprit l'Etat laiffer lefquels légiflation liberté logne loix magiftrats maniere ment n'eft n'eſt nation néceffaire Nonces paffer Palatinats paroît patrie perfonne peuple plufieurs pofé poffible Pologne Polonois pourroit préfenter prefque premiere Prince propofe publique puiffance exécutive puiffe qu'un raifon reffort refpectable refte République rien Rois Romains Ruffes Sénat Sénateurs Souverain Sparte tems tion toyens ufurpations vernement volonté générale volonté particuliere voudrois
Popular passages
Page 245 - Que si quelqu'un après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort; il a commis le plus grand des crimes, il a menti devant les lois.
Page 244 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 16 - La guerre n'est donc point une relation d'homme à homme, mais une relation d'Etat à Etat, dans laquelle les particuliers ne sont ennemis qu'accidentellement, non point comme hommes, ni même comme citoyens ' , mais comme soldats ; non point comme membres de la patrie . mais comme ses défenseurs.
Page 24 - Ces clauses bien entendues se réduisent toutes à une seule, savoir l'aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à toute la communauté : car premièrement chacun se donnant tout entier, la condition est égale pour tous, et la condition étant égale pour tous, nul n'a intérêt de la rendre onéreuse aux autres.
Page 67 - ... en sorte que si chaque citoyen n'est rien, ne peut rien que par tous les autres, et que la force acquise par le tout soit égale ou supérieure à la somme des forces naturelles de tous les individus, on peut dire que la législation est au plus haut point de perfection qu'elle puisse atteindre.
Page 64 - De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours. La volonté générale est toujours droite, mais le jugement qui la guide n'est pas toujours éclairé.
Page 115 - A prendre le terme dans la rigueur de l'acception , il n'a jamais existé de véritable démocratie , et il n'en existera jamais.
Page 245 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 30 - En effet, chaque individu peut, comme homme, avoir une volonté particulière contraire ou dissemblable à la volonté générale qu'il a comme citoyen : son intérêt particulier peut lui parler tout autrement que l'intérêt commun...
Page 3 - JE veux chercher si, dans l'ordre civil, il peut y avoir quelque règle d'administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu'ils sont, et les lois telles qu'elles peuvent être. Je tâcherai d'allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l'intérêt prescrit, afin que la justice et l'utilité ne se trouvent point divisées.