Histoire de Gracchus Babeuf et du babouvisme: d'après de nombreux documents inédits, Volume 1L'auteur, 1884 - France |
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accusateurs nationaux Arras Artois Audiffred avaient avons Babouvistes Bailly beuf bonheur commun brochure Buonarroti cher choses citoyens Comité insurrecteur Commissaire à terrier conjuration conspiration Constitution Constitution de 1793 Convention nationale Correspondant Picard crime Darthé débats déclaration décret défense demande Démocrates devant dire Directoire disait discours dit-il doctrine Drouet Dubois de Fosseux écrit Egaux Emile Babeuf enfants femme François-Noël Babeuf fructidor Germain Gouvernement Gracchus Babeuf Grisel Haute-Cour hommes j'ai jamais jour journal jugement Jurés justice l'accusation l'an l'Egalité Laignelot législatif lettre liberté livre malheureux ment misère Monsieur Montdidier municipale n'avait n'était Nation parler passé Patrie patriotes pauvre pensée père Picardie pièces pluviôse politique Président principes prison d'Arras procès prouve public publique qu'un question Réal répond républicains République reste Révolution révolutionnaire rien Robespierre royalistes Roye Sans-Culottes séance sera seul sociale société sommes sorte suivant Sylvain Maréchal Taffoureau thermidor tion Tribun du Peuple tribunal trouve Vadier Vendôme Vieillart voulait
Popular passages
Page 409 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 192 - La Révolution française n'est que l'avant-courrière d'une autre révolution bien plus grande, bien plus solennelle et qui sera la dernière. Le peuple a marché sur le corps aux rois et aux prêtres coalisés contre lui : il en fera de même aux nouveaux tyrans, aux nouveaux tartuffes politiques assis à la place des anciens.
Page 193 - La loi agraire ou le partage des campagnes fut le vœu instantané de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur instinct plutôt que par la raison. Nous tendons à quelque chose de plus sublime et de plus équitable, le BIEN COMMUN ou la COMMUNAUTÉ DES BIENS! Plus de propriété individuelle des terres, la terre n'est à personne. Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des fruits de la terre : les fruits sont à tout le monde.
Page 191 - France , tu n'as pas été plus favorisé que les autres nations qui végètent sur ce globe infortuné ! Toujours et partout la pauvre espèce humaine , livrée à des anthropophages plus ou moins adroits, servit de jouet à toutes les ambitions, de pâture à toutes les tyrannies. Toujours et partout , on berça les hommes de belles paroles : jamais et nulle part, ils n'ont obtenu la chose avec le mot. De temps immémorial , on nous répète avec hypocrisie: Les hommes sont égaux ; et de temps...
Page 400 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations , il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes , et qui n'en éprouvât aucune ; qui n'eût aucun rapport avec notre nature , et qui la connût à fond ; dont le bonheur fût indépendant de nous , et qui pourtant voulût bien s'occuper du nôtre; enfin qui , dans le progrès des temps se ménageant une gloire éloignée , pût travailler dans un siècle et jouir dans un autre ". Il...
Page 326 - ... acceptée par le peuple français , ou l'invasion des propriétés publiques , ou le pillage ou le partage des propriétés particulières , sous' le nom de loi agraire ou de toute autre manière.
Page 194 - Le chaos sous le nom de politique y règne depuis trop de siècles. Que tout rentre dans l'ordre et reprenne sa place. A la voix de l'égalité, que les éléments de la, justice et du bonheur s'organisent. L'instant est venu de fonder la RÉPUBLIQUE DES ÉGAUX, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. Les jours de la restitution générale sont arrivés. Familles gémissantes, venez vous asseoir à la table commune dressée...
Page 334 - J'espère que vous croirez que je vous ai tous beaucoup aimés. Je ne concevais pas d'autre manière de vous rendre heureux que par le bonheur commun.
Page 191 - Eh bien ! nous prétendons désormais vivre et mourir égaux comme nous sommes nés : nous voulons l'égalité réelle ou la mort ; voilà ce qu'il nous faut. Et nous l'aurons, cette égalité réelle, à n'importe quel prix.
Page 202 - Il ya oppression quand l'un s'épuise par le travail et manque de tout, tandis que l'autre nage dans l'abondance sans rien faire. — 6. Nul n'a pu, sans crime, s'approprier exclusivement les biens de la terre ou de l'industrie. — 7. Dans une véritable société, il ne doit y avoir ni riches ni pauvres.