Histoire de Gracchus Babeuf et du babouvisme: d'après de nombreux documents inédits, Volume 1

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Popular passages

Page 409 - Les secours publics sont une dette sacrée. La société doit la subsistance aux citoyens malheureux, soit en leur procurant du travail, soit en assurant les moyens d'exister à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 192 - La Révolution française n'est que l'avant-courrière d'une autre révolution bien plus grande, bien plus solennelle et qui sera la dernière. Le peuple a marché sur le corps aux rois et aux prêtres coalisés contre lui : il en fera de même aux nouveaux tyrans, aux nouveaux tartuffes politiques assis à la place des anciens.
Page 193 - La loi agraire ou le partage des campagnes fut le vœu instantané de quelques soldats sans principes, de quelques peuplades mues par leur instinct plutôt que par la raison. Nous tendons à quelque chose de plus sublime et de plus équitable, le BIEN COMMUN ou la COMMUNAUTÉ DES BIENS! Plus de propriété individuelle des terres, la terre n'est à personne. Nous réclamons, nous voulons la jouissance communale des fruits de la terre : les fruits sont à tout le monde.
Page 191 - France , tu n'as pas été plus favorisé que les autres nations qui végètent sur ce globe infortuné ! Toujours et partout la pauvre espèce humaine , livrée à des anthropophages plus ou moins adroits, servit de jouet à toutes les ambitions, de pâture à toutes les tyrannies. Toujours et partout , on berça les hommes de belles paroles : jamais et nulle part, ils n'ont obtenu la chose avec le mot. De temps immémorial , on nous répète avec hypocrisie: Les hommes sont égaux ; et de temps...
Page 400 - Pour découvrir les meilleures règles de société qui conviennent aux nations , il faudrait une intelligence supérieure qui vît toutes les passions des hommes , et qui n'en éprouvât aucune ; qui n'eût aucun rapport avec notre nature , et qui la connût à fond ; dont le bonheur fût indépendant de nous , et qui pourtant voulût bien s'occuper du nôtre; enfin qui , dans le progrès des temps se ménageant une gloire éloignée , pût travailler dans un siècle et jouir dans un autre ". Il...
Page 326 - ... acceptée par le peuple français , ou l'invasion des propriétés publiques , ou le pillage ou le partage des propriétés particulières , sous' le nom de loi agraire ou de toute autre manière.
Page 194 - Le chaos sous le nom de politique y règne depuis trop de siècles. Que tout rentre dans l'ordre et reprenne sa place. A la voix de l'égalité, que les éléments de la, justice et du bonheur s'organisent. L'instant est venu de fonder la RÉPUBLIQUE DES ÉGAUX, ce grand hospice ouvert à tous les hommes. Les jours de la restitution générale sont arrivés. Familles gémissantes, venez vous asseoir à la table commune dressée...
Page 334 - J'espère que vous croirez que je vous ai tous beaucoup aimés. Je ne concevais pas d'autre manière de vous rendre heureux que par le bonheur commun.
Page 191 - Eh bien ! nous prétendons désormais vivre et mourir égaux comme nous sommes nés : nous voulons l'égalité réelle ou la mort ; voilà ce qu'il nous faut. Et nous l'aurons, cette égalité réelle, à n'importe quel prix.
Page 202 - Il ya oppression quand l'un s'épuise par le travail et manque de tout, tandis que l'autre nage dans l'abondance sans rien faire. — 6. Nul n'a pu, sans crime, s'approprier exclusivement les biens de la terre ou de l'industrie. — 7. Dans une véritable société, il ne doit y avoir ni riches ni pauvres.

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