OCTOBRE. Signe le Scorpion m. Le soleil entre dans le Scorpion le 24, à o h. 49 m, dum. Dernier Quartier le 1, à 7 heures 45 min. matin. NOVEMBRE. Signe le Sagittaire →.` Le soleil entre dans le Sagittaire le 22, à 9 h. 28 m. du s. Nouvelle Lune le 8, à 3 heures 20 min. matin. DÉCEMBRE. Signe le Capricorne %. Le soleil entre dans le Capricorne le 22, à 10 h. 15 m. mat. Nouvelle Lune le 7, à 8 heures 40 min. soir. samedi ste. Barbe. 7 38 53 2 29 27 2 Dim. 54 3 028 6 lundi mardi mercredi s. Ambroise. s. Nicolas. 7 40 53 1730 CONCEPTION. 7 27 49 3 I I 8 40 5 57 2 19 27 6 58 3 II samedi s. Damase. 7 45 123 Dim. s. Sinésius, m. 7 110 46 9 12 24 6 55 11 36 020 o 0.50 I 22 1 58 8 Matin. 491 9 ΙΟ II 12 4213 4 7 6 48 14 11 0238 o 38 0 32 24 FAIT AU CONSEIL GÉNÉRAL DE L'AGRICULTURE, Dans la Séance du 3 Janvier 1846, Par une Commission composée de : MM. TOURRET (de l'Allier), Président; Augte de GASPARIN (du Vaucluse); BELLA, Directeur de Grignon; de MIRBEL, Membre de l'Institut ; de CAUMONT, Directeur de l'Association normande; RIEFFEL, Directeur de l'Association bretonne; NIVIÈRE (de l'Ain), Directeur de l'Institut agricole de la Saulsaye; MOLL, Professeur au Conservatoire de Paris; ROYER, Inspecteur général de l'agriculture, et VUITRY (de l'Yonne), Rapporteur. « MESSIEURS, >> Une heureuse tendance porte aujourd'hui les esprits vers l'agriculture, et l'on commence à reconnaître enfin que, de toutes les sources de la richesse publique, elle est incontestablement la plus féconde de toutes parts, on appelle ses progrès. Des hommes habiles y consacrent leurs soins, le Gouvernement seconde le vœu public; et s'il reste beaucoup à faire, du moins est-il certain que le mouvement est imprimé. La science elle-même descend de ses hautes régions; elle se met à l'œuvre, et cherche à tirer d'utiles applications pratiques de ses théories. » C'est sans doute parce que vous preniez cet état de choses en considération, que vous avez voulu que des vues d'ensemble vous fussent exposées sur l'enseignement agricole; mais, en confiant cette tâche à la Commission dont j'ai l'honneur d'être l'organe, vous n'aurez pas méconnu ses difficultés. » A proprement parler, l'agriculture ne forme pas encore un corps de science, et l'on ne doit pas songer å régler son enseignement d'une façon définitive et complète. Cependant, beaucoup de faits sont déjà connus ; un assez bon nombre d'écoles reçoivent de jeunes adeptes; des cours publics sont ouverts, et le moment est venu de coordonner tous ces éléments épars. La direction des esprits ne doit pas être abandonnée au hasard; plus il est utile de favoriser la tendance actuelle, plus il faut, dès le début, prendre garde que l'agriculture ne s'égare. Si malheureusement elle faisait fausse route, de tristes déceptions viendraient bientôt semer partout le découragement,et nous marcherions en arrière au lieu de progresser. » Le Gouvernement seul peut nous épargner ce danger; car seul il peut diriger l'enseignement agricole dans un esprit d'ensemble et dans des vues d'unité. Il vous appartenait, Messieurs, de lui faire connaître vos vœux à cet égard, et nous venons, au nom de la Commission que vous en avez chargé, vous rendre compte du résultat de ses travaux. » Nous rechercherons d'abord à quels besoins il est nécessaire de pourvoir; nous indiquerons de quelles ressources dispose aujourd'hui l'enseignement agricole; enfin, nous ferons connaître comment et par quels moyens il doit être amélioré et complété. |