„ hanc facræ fuæ Chriftianissimæ Majesta tis in nos Domumque Noftram teftatam ,,benevolentiam omni mutui affectûs ami,, citiæque studio pensaturos esse. : In cu» jus fidem & Testimonium, sigillum noftrum majus huic Diplomati mailu jo{trâ subscripto appendi fecimus, Datum „Colonize ad Spream die xvij. Mensis Apri,,lis lis , anno poft Chriftum natum MDCC. XIII. & Regni Nostri primo. رو F. WILHELMUS R. Ilgen. Ratificatia Articuli separati Vrbens Rhenobergam conernentis. N os Fredericus Wilhelmus Dei gra tiâ Rex Borussia (totus Titulus ) notum facimus omnibus, & singulis præ sentes literas infpectaris, lecturis, vel audituris, aut quomodocunque infrà », scriptorum notitia ad ipsos pervenire po terit, quod occasione pacis inter Sereniffimum, & Potentiffimum Principem Dominum Ludovicum XIV, Dei gra ;, tià Galliæ & Navarræ Regem Chriftianisfimum, Fratrem & Cognarum Nostrum chariflimuin ex unâ & nos ex alterâ parte, , per Noftros ad id depuraros Legatos & „ Plenipotentiarios Trajecti ad Rhenum „ die xj. Currentis Venlis Aprilis inicæ, Articulo separato de O be Rhenobergâ ,,peculiariter conveniun fit, formâ, mo. „do, ac tenore sequenti. (Sequitur Articulus separatus. Nos hunc Articulum, præhabitâ ma„ turâ & diligenti conGideratione, & certâ scientiâ noftrâ approbare, ratificare, & confirmare, racumque, & firmum habe„re, prout illum virtute præsentium op timo quo id fieri potest modo approbamus, ratificamus & confirmamus; Verbo Regio pro Nobis Noftrisque & ,, Regni noftri Succefforibus promittentes, Nos Articulum hunc & quicquid illo con tinetur, firmiter constanter , & inviolabi. „ ter, servaturos, atque cxecutioni manjs daturos, nullâque ratione vel per Nos vel per alios ei contraventuros , aut ut per ,, alios contraveniatur paffuros , quocunque s, id fieri poflit modo. In cujus fidem testi9, moniumque, figillum Noftrum Majus „, huic Diplomati Manu Noftrâ subscripto y appendi fecimus. Datum Coloniæ ad Spream die svij Mensis Aprilis, anno » poft Christum natum MDCC. XIII. & „Regni nostri primo. F. WILHELMUS R. ILGEN. Ratification du Roi Pbilippe, par laquelle Sa Majesté Catholique ratife le 7.66.8. on Philippe par la Grace de Dieu, , des deux Siciles, de Jerusalen, de Nayarre, de Grenade, de Tolede, de Valence , de Galice, de Majorque, de Seville, de Sardaigne, de Cordouë, de Corfique, de Murcie, de Jaën , des Algraves, d'Alger', de Gibraltar, des Illes de Canarie, des Indes Orientales & Occidentales, Isles & terre ferme de la Mer Oceane, ArchiDuc d'Autriche, Duc de Bour-gogne, de Bras Brabant & de Milan, Comte d'Apsburg, de Flandres, de Tirol, & de Barcelone, Seigneur de Biscaye, de Molina &c. Le Marquis de Bonac, Envoyé de France en cette Cour, ayant mis entre mes mains, les Copies de deux Articles sept & huit du Traité conclu par le Sérénissi. me Seigneur, Roi Très-Chrêcien mon Ayeul, avec le Roy de Prusse, réglé & signé à Utrecht, le onze d'Avril de la présente année 1713., par les Ministres Plénipotentiaires de ces deux Puissances, desquels deux Articles la teneur est à la lettre, comme il suit. Art. 7. . La partie du haut quartier de Gueldre, dite Gueldre Espagnole, que possede & occupe le Seigneur Roy de Prusle, nom. mément la Ville de Gueldre, les préfe&tures, villes, bourgs, fiefs, terres, fonds, cens , rentes, revenus, péages de quelque nature qu'ils soyent, subGdes, contributions & collectes, droits féodaux, domaniaux & autres quelconques, & gé. Tom. II. C G né. néralement tout ce qui est compris dans cette partie du haut quartier de Gueldre, que ledit Seigneur Roi de Prusse, occupe & pofsode actuellement, avec tout ce qui y appartient & en dépend, fans rien excepter, lui est cedée à perpetuïté par la Majesté Très-Chrétienne, en vertu du pouvoir qu'Elle en a du Roi Catholique, & demeurera aud. Seigneur Roi de Prus. se, ses Héritiers & Sucesseurs de l'un & de l'autre sexe, en pleine proprieté & Souveraineté, ainsi & de la maniére, que tout ce que deffus a été poffedé par les Rois d'Espagne, & que la poffedé le Roy Charles second de glorieufe Mémoire; nonobstant toutes exceptions, précensionsou contradictions, faites ou à faire , pour troubler ledit Seignear Roy de Prus. se dans la paisible posseision de ladite partie cy dessus cedée; tous pactes, convena tions ou dispositions contraires, étant cenfez nuls & de nulle valeur; cette ceffion ainG faite avec cette clause expreffe, que l'état de la Réligion Catholique sublistera dans lesdits lieux cedez en tout & par tout, tel qu'il étoit avant leur occupation & sous la domination des Rois d'Espagne, fans que ledit Seigneur Roi de Prüffe y puise rien changer. |