verfatione fruantur, gaudeantque dicti Subditi Britannici intra bimeftre spatium à Lege in Magnâ Britanniâ, ut fupra memoratum est, latâ, modo formâque tam amplâ, ac Subditi Gentis cujufpiam amiciffimæ, præfatæ Tariffæ beneficio frui, ac gaudere poffent, omnino in contrarium haud obftante re quâlibet à Commiffariis prædictis faciendâ, discutiendâve. X. Ve Général de l'année 1664. foit accordé aux fujets de la Grande-Bretagne, & qu'ils en jouïffent fans aucun embaras ou retardement dans l'espace de deux mois après que la loy dont il a efté parlé cy deffus aura efté publiée dans la G. Bretagne ; cette jouiffance devant être pour les fujets de la Grande-Bretagne dans la forme & maniére auffi ample que les fujets de la nation la plus amic jouïront du bénéfice du mefme Tarif, fans qu'aucunes chofes à faire ou à difcuter par les dits Commiffaires le puiffent empescher. . X. Les pro X. Vectigalia Herba Nicofianâ, five rudi five elaboratâ, in Galliam advehendâ, ad eandem dehinc Moderationis rationem revocabuntur, quâ Herbâ cadem in quibufvis Europæ, aut America oris enata, in Galliam introdu&ta, gaudet,& gavifura erit; Pro dictâ autem Herbâ eadem in Galliâ Vectigalia folvent utriufque partis Subditi; Par quoque in illâ vendenda Libertas, ex demqueLeges erunt : X. Les droits fur le Tabac préparé ou non préparé, lors. qu'il fera apporté en France, feront moderez à l'avenir fur le mefme pied de reduction, dont jouit déja, ou pourra jouir à fon entrée en France le mesme Tabac de quelque crû qu'il foit de l'Europe ou de l'Amérique. Les fujets de part & d'autre payeront en France les mefmes droits pour leTabac. Ils auront une liberté égale d'en vendre, Subditis Britanni- & les mesmes Loix cis, quibus gaudebunt, aut tenebuntur ipfimet Galliæ Mercatores. XI. Sta dont jouiront les MarchandsFrançois mefmes,ou auxquelles ils feront aflujettis, feront commu nes XI. Statutum quoque eft, quod Impofitio, feu Tributum quinquaginta Soli nes aux fujets de la Grande-Bretagne. XI. On a auffi ftatuć que l'impoft ou le tribut de 5o. f.tournois par Tonneau, dorum Turonen- mis en France fur fium per fingulas les Navires de la TunnasNavibusBri- Grande-Bretagne ceffe, & foit abrogé entierement à l'ave nir, & l'on fupprimera pareillement droit de 5. le Schellings Ster tannicis in Gallia impofitum, ceffet penitus & in pofterum abrogetur; Ceffabit pariter Tributum quinque Solidorum SterlingoSterlingo- lings par Tonneau, rum, per fingulas impofé dans la Tunnas Navibus Grande - Bretagne Gallicis in Magnâ fur les Navires FranBritanniâ impofitum; neque eadem, aliave iftiufmodi Onera Subditorum alterutrinque Navibus in pofterum impo nentur. XII. çois, Ces levées & d'autres charges femblables ne feront plus impofées, dans la fuite fur les Vaiffeaux de part & d'autre. XII, XII. XII. plus, & l'on eft con. ea conventum eft, quod omnibus Mercatoribus, Navar chis, aliifque Subditis Regina Magnæ Britanniæ integrum fit in omnibus Galliæ locis negotia fua, per fe tractare, vel quibufcunque ipfis placuerit traEtanda demandare. Nec tenebuntur Interprete aliquo, vel Inftitore uti,nec nifi uti velint, iifdem Salarium aliquod teur, ni de leur perfolvere. Præterea Magiftri Navium fi ce n'eft qu'ils non tenebuntur ad onerandas vel exonerandas Naves fuas payer aucun falaire, veüillent s'en fervir. En outre les Maîtres des Vaiffeaux ne seront point tenus de iis Operariis, qui publicâ authoritate fe fervir pour charad id conftituti fue ger ou décharger rint,vel Burdegalæ, leurs Navires des vel per vel aliis in locis uti; fed ipfis integrum erit Naves fuas vel per fe onerare, aut exonerare, vel iis quibus vifum fuerit in iis onerandis vel exonerandis uti, fine Salarii alicujus alii cuicunque folutione; neque Merces quafcunque vel in alia Navigia exonerare, vel in fua re cipere, vel onerandas, ultra quam ipfis vifum fuerit, expe&tare tenebuntur. tenebuntur. Singuli autem Subditi Chriftianiffimi Regis in omnibus locis Magna Britanniæ Dominio in Europâ fubjectis, iifdem Privilegiis & Libertate viciffim gaudebunr, & fru entur. XIII. perfonnes établie à cet effet par l'autorité publique, oit à Bordeaux foit ailleurs, mais il leur fera entiérement libre de charger ou de décharger leurs Vaiffeaux par euxmêmes, ou de fe fervir de ceux qu'il leur plaira pour les charger ou les décharger, fans payer aucun falaire à quelqu'autre perfonne que ce puisse être. Ils ne feront point tenus auffi de décharger dans des Navires d'autruy, ou de recevoir dans les leurs quelque Marchandife que ce foit, ni d'attendre leur chargement, plus longtems qu'ils ne le jugeront à pro pos; |