La BastilleGermer Baillieŕe, Libraire-editeur, 1865 - France |
Common terms and phrases
acclamations affamés amis armes Arthur Young assemblée Assemblée nationale Bailly Bastille Besenval besogne Brézé Brienne Broglie bruit bruyant Calonne canaille canons Carlyle cents château château de Versailles chose ciel clergé cocardes cœur confusion constitution contemple contrôleur cour d'Espréménil d'Orléans Dieu états généraux femmes Flandre foule garde nationale gardes du corps gardes françaises gardes-françaises Guillotin harangues Hélas heures hommes jour jusqu'à l'Assemblée nationale l'homme l'hôtel l'huissier Maillard l'OEil-de-Bœuf Lafayette Lamoignon Launay Lecointre lettres de cachet Loménie Louis lui-même main maintenant Majesté malheureusement marche Maurepas menace ménades mensonge ment mille ministre Mirabeau monde Montgaillard mort mortel Mounier multitudes municipaux nation Necker noblesse notables nouvelle nuit pain Palais-Royal parlem parlement passe patriotisme pauvre pensée peuple peuvent philosophisme président qu'un reine reste retentit révolution révolution française rien royale sabre salle sans-culottisme sera seulement Siéyès sombre sorte tête tiers état tion tonnerre travers Versailles vieille vieux voici Voilà voiture voix Weber
Popular passages
Page 162 - ... fortune, il s'en est élevé quelqu'un dans leur sein, c'est celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais, atteint du coup mortel, il lança de la poussière vers le ciel, en attestant les dieux vengeurs ; et de cette poussière naquit Marius, Marius moins grand pour avoir exterminé les Cimbres que pour avoir abattu dans Rome l'aristocratie de la noblesse.
Page 162 - Dans tous les pays , dans tous les âges , les aristocrates ont implacablement poursuivi les amis du peuple; et si, par je ne sais qu'elle combinaison de la fortune, il s'en est élevé quelqu'un dans leur sein, c'est celui-là surtout qu'ils ont frappé, avides qu'ils étaient d'inspirer la terreur par le choix de la victime. Ainsi périt le dernier des Gracques de la main des patriciens; mais , atteint du coup mortel , il lança de...
Page 160 - C'est pourtant la même pénible histoire', avec des (1) Bailly, Mémoires, 1. 1, p. 336. (2) Protestation et arrêté des jeunes gens de la ville de Nantes, du 28 février 1789, avant leur départ pour Rennes. Arrêté des jeunes gens de la ville d'Angers, du 4 février 1789.
Page 138 - La Cour plénière, héroï-tragicomédie en trois actes et en prose; jouée le 14 juillet 1788 par une société d'amateurs dans un château aux environs de Versailles. Par M. l'Abbé de Vermond, lecteur de la reine...
Page 337 - ... cas, il faut le changer. Le peuple est malheureux, la source du mal est à Versailles. Il faut aller chercher le Roi et l'amener à Paris; il faut exterminer le régiment de Flandre et les gardes-du-corps, qui ont osé fouler aux pieds la cocarde nationale.
Page 315 - Ce fut la première question constitutionnelle à laquelle le peuple prit un intérêt bien vif : on peut imaginer combien il était capable de l'entendre. Le veto prit à ses yeux toutes les formes imaginables : c'était un monstre qui devait tout dévorer. Je n'oublierai jamais qu'allant à Paris avec Mirabeau, ce jour même ou le lendemain, il y avait des gens qui attendaient sa voiture devant la boutique de Le Jay, et qui se jetèrent au-devant de lui en le conjurant, les larmes aux yeux , de...
Page 46 - ... quand les chiens se battent; des "hommes affreux, ou «plutôt des bêtes fauves, couverts de sayons de grosse «laine, avec de larges ceintures de cuir piquées de clous « de cuivre, d'une taille gigantesque rehaussée par de...
Page 153 - MONSEIGNEUR COMTE D'ARTOIS, M. LE PRINCE DE CONDÉ, M. LE DUC DE BOURBON, M. LE DUC D'ENGHIEN ET in.
Page 46 - ... longs cheveux gras, le haut du visage pâlissant et le bas se déchirant pour ébaucher un rire cruel et une sorte d'impatience féroce. Et ces gens-là payent la taille...
Page 46 - ... de sayons de grosse laine, avec de larges ceintures de cuir, piquées de clous de cuivre; d'une taille gigantesque rehaussée par de hauts sabots, s'élevant encore pour regarder le combat, trépignant avec progression, se frottant les flancs avec les coudes, la...